
10 Roi de trefle.'
11 Dame de trefle.
12 Valet de trefle,
7 Àlcinoé.
8 Circé.
9 Corilas.
10 Ifis.
11 Licas.
12 Silene,
7 Roi de pique.
S Dame de pique.
9 Valet de pique. •]
Prefentez alors ces douze cartes , afin qu’une
perfonne en prenne une au hafard : dites-lui de
la rouler & de l’inférer dans l’ étui , & faites - le
enfuite placer dans cette colonne : difpofez le
iepaire du vafe fuivant cette carte que vous aurez
reconnue par le nombre auquel elle fe trouve dans
3e je u , de même qu’à la précédente récréation,
la ite s pofer le cygne au milieu du baflîn , & il
indiquera la carte qu’on aura tirée.
Autre Récréation avec des de%.
Ayant laifle dans la colonne l’étui ci-deflus &
préparé à l’avance dans une des deux cafés de la
pièce aux dez , les points des deux dez quelconques
j faites- voir que les dez tombent en cette
café , & l’ayant couverte & fait glilfer la fécondé
café 3 faites jetter de nouveau ces deux dez j pendant
ce temps placez le repaire du vafe comme il
convient pour que le cygne indique fur un cercle
mis autour du baffin la fomme des points de ces
deux dez.
Autre Récréation.
Tranfcrivez fur autant de cartes blanches douze
noms propres, tels par exemp e , que ceux ci-
après , & confier vez-les dans l’ ordre qui fuit. Rér
marquez qu’ il eft néceflàire que tous ces noms
piaillent être formés avec les lettres.
A. C . D. É. F. I. L . N. O. R.
Ordre des noms composés avec ces dou^e lettres.
4 Cerès.
j Icare.
6- Adonis.
Les cartes fur lefquelles font tranfcrits ces
douze noms ayant été rangées d’avance fuivant
l’ordre ci-defïus, mêlez-les à deux différentes
' reprifes , comme il a déjà été dit , & elles fe
trouveront difpofées dans l’ ordre alphabétique
ci-après, que vous devez a*voir retenu dans votre
mémoire.
1 Adonis.
2 Alcinoé.
5 Caron. "
4 Cerès.
y Circé.
6 Corilas.
7 Flore.
8 Jafon.
9 Icare.
10 Ifis.
11 Licas.
12 Silene.
Préfentez alors toutes ces cartes à une .perfoir-
ne , & lailfez-lui la liberté d’ y choifir & prendre
tel nom qu’elle jugera à propos. Remarquez à
quel nombre fe trouve la carte , afin de fecon-
noître le nom qui doit y être tranfcrit. Dites-lui
enfuite de'renfermer la carte dans l’étui & de
l’inférer dans la colonne , & demandez-lui fi elle
veut que le cygne lui indique fur le cadran la
première, fécondé, troifièmelettre, & c . du mot
chôifi 3 & s’étant décidée , vous difpoferez le
repaire de manière à lui faire indiquer cette lett
r e , ce qui vous fera facile au moyen de la re*
marque que vous aurez faite du nom qui a été
choifî. i f faut mettre autour du baffin un cadran
divifé en vingt-quatre parties'égales , dans lefquelles
on aura tranfcrit les vingt-quatre lettres de
l’alphabet.
Nota. Il eft aifé de voir que cette ingénieufe
pièce peut s’appliquer à quantité d’autres àmüfe.-
mens dont le détail feroit ici fuperftm
1 Flore. ( G u ÿ ô t . )
2 Jafon.
J Caioa. Voye£ à Varticle ÀIMANTV
D .
D a n s e u r DE CORDE. Celui qui avec un I
contre-poids ou fans contre-poids dans fes mains t
marche, danfe, voltige fur une corde de différente
groffeur, laquelle eft quelquefois, attachée
à deux poteaux oppofés, d’autres fois eft tendue
en l ’air, lâche ou bien bandée. -
On ne peut douter de l’antiquité de l’ exercice
de la danfe fur la cord e , dont les grecs firent
un art très-périlleux, & qu’ils portèrent au plus
haut point de variété & de rafinement.
Les danfetirs de corde ne fuffifarit plus pour
amufer le-peuple romain , on dreffa des animaux
à cet exercice. L’hiftoire dit qu’on vit.à Rome
du temple de Galba, des élépnans marcher fur
des cordes tendues. Néron en fit paroître dans
les jeux, qu’ il infirma en l’honneur d’ Agrippine.^
DANSE ÉLE C TRIQUE : ( V o y e ^ é l e c t r i - '.
CITÉ.). ,
DANSE MAGNÉTIQUE : ( v o y e ç à l ' a r t i c l e
A im a n t ) ; .■
DÉCOUVERTE IN C ON C E V A B LE ( la)
( v o y e ^ a V a r t i c l e A im a n t ) . • '
DÉS (jeu dé). Beaucoup de perfonnes jouent
aux dés 3'&: peu en connoiffent la combinaifon
qu’il eft cependant très-eftentiel de favoir pour
éviter d’accepter des parties défavantâgeufes ; ce;
qui n’ arrive que trop fréquemment à ceux qui ne;
font pas- réflexion- que le hafard eft néanmoins1
en quelque forte fournis au calcul. Lorfqu’on joue
avec deux dés, ils peuvent, pris enfemble, former
21 nombres, ou bien, confédérés féparé-
ment,'former trente-fix combinâifons différentès.
11 eft aifé de voir que des 21 coups qu’on peut
amener avec deux dés, il y en a d’ abord fix qui
font lès rafles, qui ne peuvent arriver.que d’une-
façon >' tels font les 2 fix, les 2 cinq, les 2 trois,
les 2 quatre j & c . Les quinze autres coups , au
contraire, ont chacun deux combinâifons, çé qui
provient de ce qu’ il n’y a qu’une face fur chacun
-des deux dés qui puifie amener 3 & 3 , & qu’il
y en a deux fur chacun de ces mêmes dés pour
Amener y & 4 ; favoir : y .fur le premier dé , & 4
fur le fécond, ou 4 fur le premier, & y fur le
fécond. Tous ces hafards étant au nombre de 36 , il
y a dès lors à jeu égal mi contre 35 à parier qu’on
amènera une rafle détérminée, .& un contre cinq
qu on amènera . mie; rafle quelconque. On peut
Êylfi, à jeu épal, parier pu contre îy qu pn amènera
, par exemple, 6 & 4 , attendu que ce point
a pour lui deux hafards contre 34.
Il n’en eft pas de même du nombre des points
des deux dés joints enfemble. La combinaifon de
leurs hafards eft en proportion de la multitude
des différentes faces qui peuvent produire ces
nombres i comme on le voit ci-après.
N o m b r e s .
.2 . . . 1 1
3 : • . 2 r I 2
4 • • • 2 2 3 H I 3
S 1 . ‘. . 4 1 1 4 2 3 3' 2
6 . I 3 3 i i I 5 4 i 1 4
H B 8 ' . ; 6 I 1 6 5 2 2 5' 4 3
8 . . . • 4 4 6 2 2 6 5 3 3 s
9 . . 6-'; 3 « 5 4 4 )
6 4 4 6
u .' ’ . H <■’ 3 J 6
12 . . . 6 g
Si donc on veut parier au pair qu’on amènera
11 du premier, coup avec deux dés , i l faut : mettre
au jeu 2 contre 345 & fi l’on-parie qu’on amènera
7 ,; il faut alors mettre au jeu 6 contre 20,
ou ce qui eft la même chofe, 1 contre y. On doit
auffi remarquer que des onze nombres différens
qu’ on peut amener avec deux dés, 7 , qui eft le
moyen proportionnel entre 2 & 12 , a plus de
hafards que les autres qui de leur côté; en ont
d’autant moins, qu’ils s’approchent davantage des
deux, extrêmes V & 12. Cette différence de la
multitude des hafards que produifenç les nombres
moyens comparés aux extrêmes, augmente
confidérablemënt a mefure qu’ on fe fert d’un plus
grand nombre de dés : .elle eft telle que fi l’ on fe
fert de fept dés, qui p'roduifent des points depuis
7 jufqu’ à 4 2 , on amené prefque toujours les
peints moyens 24 & iy , ou ceux qui en font les
' plus proches , tels que 22 , 2 3 , 16 , 27 ; & fi au.
lieu de fept dés, qn fe fervqit de vingt-cinq dés ,
qui peuvent amener des points^ depuis 2y jufqu’ à
ï ÿ o , on pourroit prefque parier au pair qu on
ameneroit les nombres 86 & 87. Cette remarque
eft eflentielle pour faire connoître l’abus de ces
loteries infidieufes, proferites par le gouvernement,
qui. font compofées de fept dés 5 ceux qui
lés tiennent leur attribuent des lots qui dans les
termes moyens offrent des vétilles bien inférieures
à la mife, & un appât de quelques meilleurs
lots pour ceux qui amènent des nombres extrêmes
ou des rafles , .ce qui néanmoins n’arrive prefque
jamais, attendu qu’ i l . y a plus de 40 midi Çcc i