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G a l e r i e p e r p é t u e l l e , i C a t o p -
TRlÇui. ) . . .. .
■g a l o n s .
Maniéré de tirer V or& t argent dugalon „fans le
brûleri
Il faut couper le galon en petits morceaux , les
envelopper dans un linge , & mettre le paquet
dans- de la lie de favon fondue dans de l’eau,.
oij.laiffe bouillir , jufqu’à cè qu’ on apperçoive
une diminution dans le paquet. Ceci demande peu
de temps , à moins que ia quantité de galon né
foit confidérable. On tire enfuite le linge , & on
le lave avec de Teau froide 3 en le preffant fortement
avec le pied ou en le battant avec un mar-
teau , pour en exprimer la lie du favon ; alors on.
délié le paquet , & on trouve la fubftance métallique
du galon pure & entière , fans être altérée
dans fa couleur > ni diminuée de Ton poids.
Cette méthode eft beaucoup plu^ .commode &*
moins difficile que la manière de 'brûler Ton
Comme il ne faut qu’une très-petite quantité de
lie^ & quJon peut fe fervir plufieurs fois de là
meme, la depenfe eft très-peu de chofe. Le vaif-
leau dont on fe fendra, peut être de cuivre ou
de fer.
La raifon de cette opération eft fenfibîe '-pour
ceux qui favent un peu de chimie. -
La foie fur laquelle tous nos galons font tiffus,
eft une fubftance animale , & toutes les fubftan-
ces animales font folubles d.ans les alkalis , mais
la .toile dans laquelle, on enveloppe le galon ,
étant une fubftance végétale , rélifte à leur action
& 11 en eft point altérée.
GEOMETRIE. La Géométrie eft une fcience
qui nous apprend à connôître l ’étendue -, lafitua-
r ° n. / r des corps : fes principes font
fondes fur des vérités fi évidentes , qu'il n eft pas
poffible de les contefter c’eft par leur enchaine-
ment fucceffif qu’on eft parvenu à découvrir l ’ordre
auffi fimpte qu’admirable qui règne dans l’univers.
Cette fcience, la feule qui foit abfolument
certaine, jointe aux expériences, donne à celles de la phyiique un degré d’évidence dont elles ferment
privées, fans fon fec.ours-.
Définitions.
Ce qu on confîdère comme n’ayant aucune di-
menüon, fe nomme Point,.
G.
L’étendue confîdérée feulement fïiivant fa
• longueur , eft ce qu’on no'mme Ligne.
Si on la confîdère, eu égard à fa longueur & à
fa largeur, elle fe nomme Surface.
En la confidérant enfin fuivant fes trois dimen-
ftons , longueur, largeur & profondeur on k
nomme Solide.
Des Lignes.
La ligne droite eft la plus courte de toutes celles,
qu’on peut tirer d’un point à un autre.
Les lignes parallèles font celles qui , étant ^prolongées,
ne peuvent fe rencontrer étant toujours
à égales diftances l’ une de l’autre.
La. ligne -perpendiculaire eft celle qui , tombant
fur une autre ligne , ne s’incline pas plus d’un
côté que de l’autre.
Si la ligne A B , (fig- première , pl. première *
Amufemens de Géométrie')., tombe perpendiculairement
jiir celle CD , les deux angles ABC &
ABD font droits. Si elle tombe obliquement,,
elle forme deux angles - dont le plus petit A C,.
(fig-.ï) x eft aigu, & le plus grand AD , eft obtus,
; TJn. angle eft formé p'ar le concours de deux lignes
droites qui fe rencontrent en un feul point.
C ’eft leur ouverture,; &, non la longueur des lignes
dont il eft formé-, qui détermine la grandeur
de l’angle; ainft l’angle A B C , (figure quatrième) ,
eft plus grand que l ’angle DEF , ‘ (figure troifiè-
me y , quoique les lignes de ce dernier Toient
plus longues, attendu qu’il eft plus ouvert.
La mesure d’ un angle eft celle d’un arc de cercle
quelconque décrit de son sommet & terminé
par les lignes qui forment cet angle. ( Foyer figures
troisième & quatrième ). En quelque fi tua-
tion que soient deux"lignes fur un plan, ou elle»
font parallèles , ou étant prolongées ,, elles formeront
un angle.
Des fûrfaces., ,
Le triangle eft line furface terminée par trois-
lignes droites par conféquent par trois angles;:
on le nomme éq ilatéral lorfque lès trois lignes
qui terminent fcs côtés font égales entr’elïes. '
( Poyez figure cinquième).. Il eft ifocèle s’il a-deux
côtés egaux. (Voye% figure fixième ). On le nomme
fcalene lorfque les trois côtés font inégaux*
(Foye^ figure feptième).
te triangle refit angle eft celui qui a tin angle droit,
( Foyer figure huitième). Il peut être en même
tems ifocèle & fcalene.
Dans tout triangle , les trois angles joints en-
femble forment deux angles droits.
Une propriété particulière au triangle refiangle,
eft que .les deux quarrés. cpnftruits fur chacun
des deux côtés qui forment l’angle dro it, font
égaux en fuperficie à celui qu’on peut former fur
le coté oppofé à cet angle droit 5 ce dernier côté
fe nomme hypoténufe.
Le cercle eft une figure plané,. terminée par une
leule ligne courbe, dont tous les points font également
éloignés d’ un point qu’on nomme centre.
( Voyeyfigure neuvième).
Le diamètre d’un cercle eft une ligne droite
quelconque , qui pafte par fon centre & fe termine
de part & d’autre à-fa circonférence, (même
&«**)• . H H g
Le rayon d’ un cercle eft une ligne droite quelconque
, qui va du centre à la. circonférence. Le
diamètre d un cercle eft à fa circonférence comme
7 eft à 22 , & fa fuperficie eft à cèlle du quarré de
fon diamètre comme 11 eft à 14 , cteft-à-dire ,
par approximation jufqu à ce qu’on ait trouvé (ce
qu on cherche envain ) la. quadrature du cercle.
Un arc de cercle eft Une partie de la circonférence
d’un cercle.
La corde d un arc de cercle, eft une ligne droite
qui touche par fes deux extrémités fa circonférence
fans pafter par fon centre.
Un fegment de cercle eft une portion de cercle
comprife entre une corde & un arc.
De quelque grandeur que foit un cercle , on
fuppofe fa circonférence divifée en 560 parties
égalés qu on nomme degrés , & la grandeur d’un
angle dépend du nombre des degres de l’arc de
cercle qù on peut decrire.de fon fommet & quife
trouve renfermé entre les lignes qui le terminent.
Un quarré'eù. une furface plane terminée par 4
coté? égaux & dont les angles font égaux. ( Foyer
figure dixième). La ligne A B qui va de l’angle A'
a celui oppofé B , fe nomme diagonale.
T " r ai ,MUlluc.lignes droites, formant quati
- angles droits, & dont celles qui font"oppofé(
, iont parallèles entf’éljès \figur,e onzième ) : fi h
angles ne font pas droits, il fe nomme fimplemei
Parallélogramme ; le produit de la multipücatic
différens côtés d’un parallélogramir
rectangle en donne la furface.
rnî? ^°%anëe ©ft une furface -terminée par quatre
- ©gaux , mais dont les angles ne font pas
droits, il a toujours deux angles aigus & deux angles
obtus, (figure douzième ).
... L’ ovale eft une furface terminée par une ligne
circulaire dont tous les points ne font pas également
éloignés du centre , en forte qu’il s’y trouve
deux^ diamètres d’inégales longueurs ( figure,
treizième.
1 - Le trapefe eft une furface terminée par quatre
; lignes- droites in é g a l e s & dont deux côtés font
parallèles ; s’il ne s’y trouve aucun côté de parai—
, lèle , on le nomme trapefoïde
Toutes fûrfaces qui fe trouvent terminées par
plus de quatre lignes droites , fe nomment poli-
gones. Ils font réguliers lorfque tous les -angles
peuvent toucher la circonférence du cercle où ils
peuvent être infcrits , & que d’ailleurs les lignes,
qui les terminent font égales entr’elles.
L e poligone qui a cinq côtés égaux fe nomme-
pentagone , celui qui a fix côtés fe nomme hexagone
., célui qui en a fept heptagone , s’il en a huit
ofiogone y s’il en a dix decàgone, & s’il en a douze
dodécagone y ( Foye^ figures 14 , IJ , i é , 1 7 , iS
& 19 , (mêmeplanche).
Lepérimètre d’ un poligone eft une ligne droite
dont la longueur eft égale à celle de tous fes côtés.
Des folides réguliers. '
La [pliere ou globe èft un corps folideterminé par
une feule furface courbe dont, tous les points-
font également éloignés d’un autre point qui en
eft le centre , (figure 20 , même planche 1 ).
( Le cube ou Yexaèdre eft un folide terminé par fix
fûrfaces quarrés qui font réciproquement parallèles.
( figure 21 ).
Le tétraèdre, eft un folide terminé par quatre
triangles équilatéraux '{figure 1 1 ) .
Vofiaedre eft un folide terminé par huit triangles
équilatéraux ( figure 23 ) . . ' ’
Le dodécaèdre eft un folide terminé par dix pentagones
(figure 24 ).
Vifocaèdre eft un folide terminé par vingt triangles
équilatéraux (figure 1 y ) .
Tous ées polièdres peuvent s’infcrire dans une
fphère , de manière que tous leurs angles en touchent
la fuperficie.
Des folides irréguliers. 1
Le parallèpipede eft un folide terminé par fix
furfapes parallélogrammes , dont celles qui font
réciproquement oppofé.es font femblables & parallèles
( figure 16 ). Le,produit de fa bafe multipliée
par fa hauteur en donne la folidité 5 il ea
eft de même d’un cube & d’ un cylindre.
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