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le thermomètre de Fahrenheit au cinquante-troi-
fième degré tandis que la chaleur de la furface
extérieure de la mer étoit de quatre-vingt-quatre
degrés. Au-deffous de fix cents cinquante brades
la chaleur rie varie plus. Les perfonnes qui font
fur mer , expofées à un aflèz grand nombre d’-in-
convénients, peuvent du moins, d’après ces con-
uoifîances , fe procurer une boiffon fraîche , fous
un- ciel ardent , en faifant plonger dans la mer , à
Ja profondeur de mille braffes * les vafes qui contiennent
leur boiffon.
r e p a s é l e c t r i q u e ( ÉLECTRICITÉ
}.*
R U B
ROSE CHANGEANTE ( Voye^ a Varticle Écriture
).
ROUE ÉLECTRIQUE ( voyei Électricité p
RUBAN ( voyej à l'article Écriture ).
Ruban ( tour du ) ( voyeç à F article MAGlè
CIENNE ).
Rubans Électrisés ( voyt\_ Électricité X;
S.
S a PHIR ( f?.ux ) . Le faphir èft une pierçepré-
cieufé, d’un beau bleu 3 qui ne le cede, en tranf-
parence 8 e en dureté qu’au diamant 8 e au rubis. ;
on en voit de diverfes nuances. Le faphir mis
.dans uq bain dé fable & expofé au feu de verrerie
pendant douze heures,, y, perd fâ copieur, 8 e
lorfqu’ il eft poli , il refferhble àu diamant. Pour
Contrefaire le faphir , ori prendra dé la fritte dé
ïoquetté , & fur cent livres d'è çptte fritte,.'on
mettra une livre de fafrê j.fur chaque livre de fafre,
avant de la mêler à h fr itte , on ajoutera une
once de magnéfie dePiémont préparée ; onéxpô-
fera le mélange au fourneau ; oh le lailfera bien
entrer en fufion & fe purifier ; on aura p v^ e
moyen une couleur de faphir admirable & d un
beau bleu.
SAUTEURS CHINOIS ; ( Voyerf) Automate
s ).
SECRETS AMUSANS.
Moyen dunir la dre & Veau ( parties abfôlument
contraires l’une à l’autre) & d en former une
■ pomade.
Pour parvenir à faire ce procédé utile pour
diverfes chofes , vous ipettrez dans un pot de
terre vernilfée. 8 e tout neuf fix onces d’eau, de
rivière ou de fontaine , pour deux oncés de
bonne cire-vièrge bien blanche ; vous y ajouterez
ienfuite une forte pincée de Tel de tartre. Si'
vous voulez cacher votre façon d’opérer, rien de
plus aifé ; faites ün petit rouleau de cire dans
lequel vous infererez votre pincée de fel de tartre;
vous poferez 'c e mélange fur le feu : quand il
commencera à chauffer vous aurez foin de remuer
avec un petit bâton , & vous verrez la réunion
fe faire à mefùrè que la cire fe‘ fondra ', vous
ferez alors maître de rendre la pomade qui èn
réfultera plus ou moins liquide, en le lailfant plus
ou moins de temps fur le feu.
Cette pomade fera blanche comme la neige
te fera un fort-bon cométique. ( Pinetti ).
Moyens, pour Racheter une lettre que Von ne pourrai
décacheter <pcn variant le cachet d’autant de:couleur
- ;que vops pure^ de -tires différentes.
Suppdfez que vous déliriez que votre cachet
foit dé quatre couleurs , 8 e que le cartouche de
1 ecuffon foit jaune , ainfi que la couronne ; que
l’intérieur de l’écuffon foit rouge ; que le fond
du cachet foit vert ; & que lesfupports , s’il y en
a i; {oient noirs, .
Vous; ferez pour-lorsr autant d’empreintes différentes
de Votre cachet que vous aurez d’efpèces
différentes de cire à employer , en obfervant dé
faire;toutes;ces empreintes fur un papier très-
mince : cela f a i t , vous prendrez des eifeaux , &
vous .découperez fur enaque empreinte chacun
des objets qu’il y aura à varier ; c’eft-à-dire ,
vous commencerez par couper le fond de l’ écuffon
; puis avec un peu de falive que vous mettrez
derrière , vous le placerez fur votre cachet à:
la place qui le représente ; vous en ferez de même
pour le cartouche de l’écuffon, ainfi que. pour
les fupports ; Se quand le tout fera, bien arrangé .,
vous prendrez la cire verte qui doit faire le fond
de votre cache t, vous la ferez fondre comme
pour en cacheter votre lettre à l’ordinaire ; puis
pofant deffus votre cache t, ou font placés dans
fe creux les différens objets qui- doivent varier
votre cache t, chacun dé ces; objets fe trouveront
placés naturellement 8 e vous formeront un cachet*
de quatre coùleurs.
Si quelqu’ un vouloir décacheter cette lettre en
faifant chauffer la cire ; ces cires , en fondant,
annonceroient par leurs mélanges les tentatives
faites pour y parvenir. ( Pin e ît i j .
Maftic pour raccomoder lafayence caffée: -
Sans employer ni fit de f e r , ni laiton, ni fou-,
dure, on rejoint ainfi la fayence caffée. Faites cal-,
ciner des écailles d’huîtres, & les réduifez en
poudre très-fine, paffée au tamis de foie ou broyée,
fur le marbre, au point d’,être inpalpable. Prenez ;
un : ou, plufieurs blancs d’oeufs , felqn que vous J
aurez de poudre ou d’ouvrage ,à; faire , faites-^
en avec la poudre une pâte ou colle , dont vçus
joindrez lés deux parois oppoféesde la faianeeque
vous voudrez rejoindre,& les replaçant l’une contre,
l’autre/, com,me elle doivent^ l’être , tenez-les
ferrées 8 e en état pendant huit minutes. Il ne faut,
• pas plus de temps pour fécher parfaitement celui,
qui hé crainr plus- ni le fèu ni l ’eàu | 8 e qui ne1-
; rompra jamais ; quand même'un nouvel accident
feroit tomber ja fayence à terre.