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ces lettres , s’il y a de l’amitié ou norç enjr'pUe?
«deux , & ayant mêlé le jeu une première fois ,
fous prétexté de former par ce moyen les mots
dont on a befoin j on coupera à la carte large .
pour féparer la demande , de la rëponfe , & étalant
la première partie du jeu qiie l’on a coupe ,
on fera voir à cette dame que le .cavalier lui fait
cette • question ; belle Hêbé -m abne^-vaus ? on
préfentera. enfuite lexefte du jeu au cavalier , en-
lui faifant voir que cette .damé lui répond, oui je
vous aime.
On remettra alors ces deux parties du jeu l’ une
fur l’autre fans les déranger-en aucune façon de
l ’ordre dans lequel elles fe font trouvées après
ce premier mélange , & on fera entendre qu’ il
faut que ces mêmes lettres fervent à faire connaître
de même à cette dame fi le cavalier répond
à fes fentimens > alors ayant retourné le
jeu fans qu’on s’en apperçoiye, afin de faire pa-
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idître les lettres de la fécondé colorre qui fe
trouvènt tranfcrites à l’ angle oppofé, on ie mêlera
4e nouveau, & ayant coupé on fera voir au cavalier
que cette dame lui fait à fon tour cette quef-
tion , Daphnis m’aimei vous ? prèfentant enfin le
rpfte du jeu à cette dame , elle reconnoîtra par
l’arrangement des lettres qu’ il répond , ïiébe j e
vous adore:. .
Nota. Cette rêçtéiition caufe beaucoup de fur-
prife lorfqu'on la fait affex adroi t ement pour qu'on
n'apperçoive pas qu’il y a deux lettres tranfcrites
fur chaque carte.
NOMBRES } leurs propriétés ( Voye^ A rith-
MÉtique ). -,
NOMBRES MAGIQUES ( les ) ( Voye? Aim
a n t ; A rithmétique 3 C h ie ïRes „ C-M-
q u t j Scc }.
O .
O®I fi JETS gravés en creux, qui paroifient en |
relief. C VoÿeÇ Dio ptriqüe ).
(EIL DE V E A U PRÉPARÉ. Le mécanifme
de là1 vifion èft quelque chofé;de'fi furprencnt & de j
fi admirable, que l’on ne fauroit trop répéter- lés
expériences qui en démontrent, tous les raiforts.
C’eft Une vérité confiante, que ..tout obj'-it éclairé,
& placé devant l’oeil fe peint au -fond de cet organe
dans une fituation renyerfée. Cependant on
croit voir les objets droits f c’efi que l’ on con-:
fond mal-à-propos l’imprelfion qui le fait fur l ’or-"
ganè avec le-jugement deT’ame qufeiqr fuift. •Ré--
garder -& voir font deux1 chofes différentes j- en
vain un objet vient-il fe. peindre dans notre'.oeil, ?
fiTimprefiion qu’il reçoit n’éxcite ou ne' réveillé j
en nous l’ idée de la préfence de cet ob je t, & |
nembiiS porte ' àb juger jdê «fa grandeur V ' de f fa ;
fituation , ‘ de' fe'-diftdncey’dê-- fe -coiffe un ; •• fie- , fes
mquvferiiehS &êj-■ "Pour fe'Convaincre'aie ce-que !
nous venons de dire que les: objets fe'représentent !
toujours renve’rféS'dàrts-nos-yeux, il faut fermer «
la porté' & feS fenêtres d’un'e- chambre pôur da •
•rendre'«bien- ^obfcuré ^ pratiquer :à-un-de's" volets ;
un trou rond, de j Cinq lignes de-dialnètre ,
& y appliquer, par fa partieantérieure, un oeil
de veau ou de mouton- bien frais, dont on ait
enlevé tous les tégumer.s, à la relerve du dernier
qui'tbiVche immédiatement fehuiïièftr qu*-on-:nofoirnë
‘Vittée^Si céttè! préparation eft-bien faite3 Sc qu'on -
■ prennefoin dfe'he p’oi'ntv changer- la - forme-.naturelle
de l’peil* en le- pVelfanty ceux qui feront-dans.
1| chambre'Verront fort bien fur le fond de ceft
oeil, dans une fituation renverfée^les objets exp
ferqnjf bieméclairés., ayeç. .tousdeuiss■
mdüy^meqs,$çrléurs couleurs naturqilèÂéé" j
•VEprfqüe#cette experTepceTera faite é oq-.fèrojt'
peut-qtre curieux de dilféquer cet oeifpdûr coii--
noître- lès principales parties de cet organe.. G’eft
ppùVqupi' nous allons joindre ic i , d’après M. l’ abbé-
Ndilèt., tous les. deuils, iiécelfaires pour; ICdilfec-
tion de l’oeil , de boeuf j . "de veau ou de mouton.
D’abord ilefi neçéï^ir^quéil'’a,oimàl foutrî°u.vèllè-'':
ment tué , yBéj)^eu_„cfemanifant l’oe i l p a u ,
îl fàut lui recommander de ne",p,! s.dçouper. le;^ejf
trop près du glpbç j,J& s’ il faut le, garll i* jufqu’au
lendemain, tenëzéle plonge. (4ans;'dé l’eau claire;
pour entretenir la fouplcfle. Après avoir "ôté avec
dss cifiaux lepgraîires-'Sé iés''Çhâirs_qui 'cà'kvrent
le premier tégùmeht,'dmâpper;çoi-t« fe to&fü/mqué?
qui fe -c ouvé- pour lors’&'nû&ij enfffîtê ay&ftt-pl -jci'
bceil dâ-t s^m'^'efpèoe de-biibdqliëbâeibpis'^oa néi
quf lqu>.Litre matière folid , de façon que h cornée
traniparente foit tournée en haut, yous enlèverez
iw...jemens des Sciences.
cette partie, en la cernant tout au tour arec des ci
féaux fins j vous reconnoîtrez qu elle a la confifiance
avec la tranfparence de la c o r n e & que fon épaif-
féür eft coifippféè de plufieurs lames qu on peut
féparer, quoique avec peine..Immédiatement après
l’ouverture de lacomée trànfparente, on voit for-
tir une Jiqüeur aufii claire que l ’eau commune, c éfi
celle qu’ on nomme humeur àqueufe. Avec la cornee
.on enlève ordinairement Y iris i qu on diftingue
beaucoup mieux avec la pupille qui eft au milieu,
quand on l’étend au fond d’une' ailîette de fayance
•remplie d’eau- Enèpréfiant .fe.^l extérieurement
"avexp les ‘doigts, on 'îâitnQutipfïè téyjidllin qu’ dn
peut rééon.noîtrè fépaïé*hènt5'âprès célà qn ren-
verfe l’ceiî fur une' àfiiette’ppùr faire fortir l’ hù-
meur vitrée , & quand l’oeil efi ainfi v'uide , on peut
voir les ligamens ciliciaires fur là partie antérieure
de l’humeur vitrée. On obfcrve la rêtine'cyu\ eft une
'njembfanè molle &’ très-délicate qui fe prefente la
première quand'l’humeur vitrée eft fortie. Ôn voit
enfuite la choroïde diftingüée par le hlfe 8 é les coü-
lènrs de- fon tifliiî enfin on peut ^ avec un peu
de loin & d’adrelfe , . féparer celle-ci de la Sclérotique.
Fqyq; PPTlQüE,
(EUFS. ‘
Moyen de cotiferver des- oeufs frais pendant quelque,
u'-. temps», d
Il faut d’abord qu’ils ’foient nouvellement pon ■
dus, enfuite mettez-les dans de l’eau fraîche, d©
manière que l’eau pafie par-déffus les oeufs , cbam
gez-ies d’eau tous les jours, ou bien mettez-les dans
des pots, & verfezdeftiis de la graifie de mouton
fondue-, maisquime foit peint trop chaude. De
cette maniéré on peut les conferyer frais pendant
plus d’ ûti mois. n
• On peut- encore cofiferver des oeufs frais fans
altération, pendant un mois & plus, en les’ faifent
cuire à l’ordinaire. Quand on veut s’en- fervir , on
les remet en eau bouillante, comme s’ils n’étoient
-pïs cuits ù ils fe tournent en lait'-de même que le .
premier iour.-fJn obferve' quelles oeufs les plus
propres à garder font ceux qui viennent dans le
; mois d’o'ètobre. ■
j' NoUvélle maniéré de faire éclore lés oeufs au moyen
1 - • de VêleéhricUe'3 en ta déterminant a produire des
1' tffçts-'femblâbles h ceux d'une chaleur de trentefe
é deUx' idegéês par- M. \Ackardé -
i;r;v ; -e u ;>: .... ,d.j ..t ; , - . . ■
Pour faire cette détermination, je remplis d’eaiï
1 .trois cubes de laiton de la ir.ême capacité : l’un fut
A a a a a