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A V E R T I S S E M E N T .
^ C et Ouvrage préfente deux parties des connoiflances humaines,
unies par un principe commun, qui eft ta n du langage', 8c qui, ne
pouvant ni fe féparer ni fe confondre avec d’autres. Sciences ,
dévoient naturellement être raflèmblées dans u n memè corps
d’ouvrage. ■
Les langues , confidérées Cmplement comme un moyen de
communiquer fes idées j font foumifes à des régies qui font
l’objet de la Grammaire. Les unes font relatives a la compoftion
de toutes les langues, & forment h Grammaire générale ; les autres,
relatives feulement à tel ou tel. idiome , forment la Grammaire
propre à chacun de ces idiomes.
Mais les langues font compofées de mots, qui, foit par la nature
plus ou moins harmonieufe de leurs éléments & lordre dans
lequel on les place, foit par la fignification plus ou moins précife
qu’on y attache, foit par les images 8c les idées acceffoires quils
réveillent dans l’cfprit, font fufceptibles d’une variété infinie de
combinaifons, plus ou moins propres à donner au difcours du
mouvement, de la vivacité, de l’intérêt, ou de l’énergie.
Cet art d’animer 8c d’embellir le difcours fe divife en deux
branches , la Poétique' 8c la Rhétorique , dont les fubdivifions
embraffent tous les genres de compofltions littéraires.,
La difcufîion des principes 8c des règles de ces diverfos comportions
j l’anaiyfe des beautés 8c des défauts des ouvrages les