Ifle t de fon climat, de quelques-unes de fes produirons,
& des objets de Commerce qu’on a cherché à y établir
depuis que nous en fommes en pofleifion.
Si j’ai quelquefois comparé cette Ifle à celle de Madagafcar
; c ’eft que j’ai cherché par-là à mieux faire cop-
noître toute l’importance de cette belle & vâfte Ifle, où
l ’on peut réunir prefque toutes les productions de l’Inde
& la plus grande partie de celles de la France , & qui
eft en même-temps un des poftes les plus avantageufe-
ment placés dans les mers de l’Inde pour le Commerce
de ces mers.
Le Supplément renferme une partie de ma correspondance
de Lettres avec M. de la Nux, Correipondant
de 1 Académie royale des Sciences. C e commerce de
Lettres roule tout fur mes principaux Voyages fur mer
( a ) , & eft un Extrait de mes Journaux que je lui en-
voyois ainli à meiùre que je les faifois, pour en former une
efpèce de Duplicata. Cet Extrait, au refte, ne renferme
que la Partie eiTentielle de mes Journaux ; c ’eft-à-dire, celle
qui peut intereflèr la Phyfique en général, la Navigation
dès mers de 1 Inde & le Pilotage. La deuxième & la
troifième Lettre font un Extrait du Mémoire^ que j ’ai
annoncé dans le Précis hijlorique, p. 6, & j ’ai cru cet
Extrait plus que fuffiiànt.
( a ) Mes trois Voyages de l ’île de France à Madagafcar, fe'~tron-
vent au commencement de la quatrième Partie ; & celui de Manille
s Pondiche'ry, tome J , page ¡ S i ,
Je donne enfuite une Addition aux Obfervations iùr
les Réfractions Aftronomiques que l’on trouve dans
mon premier Volume, pour la Zone Torride, & je
termine cet article par de nouvelles Obfervations fur le
Phénomène hors de vraifemblance, vu par les HoIIandois
en 1597 dans la nouvelle Zemble.
A l ’égard des Obfervations Aftronomiques que j’ai
faites aux Philippines & à Madagafcar, on les trouvera
à la fin de chaque Partie. Les Obfervations fur l’incli-
nâifon de l ’Aiguille aimantée , terminent la iëptième &
dernière Lettre à M. de la Nux.
Enfin , je finis ce fécond & dernier Volume par une
Lettre que M. de Voltaire me fit l’honneur de m’écrire
de Ferney le 14 Juin 1 7 7 6 , fur mon Aftronomie des
Brames ; on verra dans cette Lettre l’idée que M. de
Voltaire s’étoit faite de l’Aftronomie des Brames &
de leurs périodes : il penfoit qu’on pouvoit, à l’aide
de cette Aftronomie & de ces périodes, découvrir le
myftère des quatre cents mille ans d’obfervations dont
fe vantoient les Chaldéens ; & je crois avoir en effet
découvert ce myftère dans le Mémoire que j ’ai donné à
la fuite de mon Aftronomie Indienne ( b ) , iùr cette
Aftronomie comparée à celle des anciens ou premiers
Chaldéens.