par conféquent, les diffërens fàuis que je lui ai vu faire
quelquefois dans la lunette , dont j’ai fait mention dans les
obfervations fur la longitude, ces diiférens fauts, d is-je,
fe faifant remarquer malgré le calme plat, étoient certainement
1 effet, comme je l’ai déjà remarqué, de quelques;
tremblemens de terre.
Le 26 Avril.
Vers les 6 heures du matin , le thermomètre étant à
2 1 degrés j’ai vérifié la longueur du fil d’expérience;
l’étalon frottoit fur la tête du-cône, fans mordre exaélement
comme les jours précédens à pareille heure du jour, & an
même degré du thermomètre.
Le 27 Avril.
A 6 heures du matin, le thermomètre marquant 22 degrés-,
j’ai vérifié la longueur du fil d’expérience; je l’ai trouvée
telle que je l’avois obfervée hier matin, lorfque le thermomètre
indiquoit 22 degrés |v
A 1 o heures & demie,le thermomètre marquant2 5 degrés J-,
j ai vérifié encore une fois la longueur du fil d,’expérience ; il
n avoit point varié,„e’eft-à-dir.e, que i’étalon. qui ne mordoit
pas ce matin, le thermomètre étant à près de 22 degrés,
mordoit à 10 heures & demie , lorfque le thermomètre
marquoit 2 5 degrés.
Il fuit d e - là , que depuis la dernière expérience le fil n’a
point varié, & qu’on peut compter fur cette expérience &
fur celle de la veiile. ( le 2 3 & le 24 ) , comme décifi ves ; il
fuit encore de-la, que trois degrés de variation dans le thermomètre
rendent ialongement de la verge ienlible.
d a n s l e s M e r s d e l ’ I n d e . 33-1
Lé réfuftat dés expériences faites le 23, donne pour la longueur
du Pendule qui bat les fécondes à Manille... 3 6? 7 1 -£¿5*
les expériences du 2 4 , donnent.......................... 3
Ces deux réfiiltats ne différant entr’eux que de deux centièmes,
on peut en conclure la longueur du Pendule fimple
à Manille, d e ........................... . y1 4 4 ;
mais ii faut la réduire à ...................... . 3 6. y. 43 - f - -¿5,
parce que ma Pendule retarda fur le temps moyen d’environ
une féconde, dans intervalle des obfervations.
Je n’ai point fait ufage des ofaiérvations des jours précédens
, par les raifons que j’ai dites, quoique plufieurs de
ces expériences s’accordent affez avec celles-ci; mais j’oie
affiner les Mathématiciens & les Aftronomes, que celles-ci
font- auffi exaéles qu’il m’a été poffible de les faire , &
qu’ils peuvent compter fur les réfultats rapportés ci-deffus,
ainfi que fur ceux que j’ai donnés dans mon premier Volume
pour Pondichéry.
Je ne peux pas, diffimuler ici que mes expériences ne
paroilîént nullement s’accorder avec celles de M. Bouguer,
quelle qu’en foit la caufe ; mais j’avouerai d’un autre coté,,
que j’ai vu avec-plaifir que je fuis d’accord avec les expériences
faites à Pello; & en effet, la différence des accour-
cifîèmens, félon la Table de M. Bouguer , de Paris , 4
1 5 degrés de latitude, ell de (Voyez Figure de la Te.rre,
p. 3 4 6 ) .
Selon la Table de M* de Maupertuis (Figure de la Terre.,
p. 1 8 1 ) , la différence de longueur du Pendule de Paris,,
à 15 degrés de latitude , eft d’environ xl ||j|| : or, mes
expériences donnent i 1 (sz-
J’ai annoncé dans mon premier Volume, page 4 5 8 , la
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