a v a n t - p r o p o s .
J_j A difficulté dans l ’ordre & l’arrangement des Matières
de ce fécond Volume, m’a déterminé à faire fuivre les
Parties. En conféquence, ce Volume renferme la
troifième, la quatrième , la cinquième & dernière Partie
de mes Voyages, auxquelles j’ai joint un Supplément.
L ’hiftoire des Philippines , que je donne dans ma
troifième Partie, eft tout-à-fait neuve pour nous. J ’y
fuis entré dans un très-grand détail fur le phyfique & le
moral de ce Pays curieux & intéreflant.
Lorfque j’ai parlé de la trop grande influence des
Religieux en ce pays & des inconvéniens de leur trop
grand nombre, mon unique deflein a été de faire con>
noître cette Colonie telle qu’elle eft en elle - meme.
Les abus qui naiflent ou qui viennent de l’homme,
doivent être réprimés pour rendre plus reipeétable un
état qui, iàint par lui-même & bien entendu, ne peut
que rendre les hommes meilleurs, en les rendant plus
fournis aux loix divines & humaines.
Les détails que je donne fiir Madagafcar, ne font
pas moins intéreflans pour nous ; car il nous eft aufli
important de bien con noître cette Ifle que les Philippines.
Quant à l’île de France qui doit nous être plus connue
que toutes celles-là, & qui eft aujourd hui fous 1 Admi-
niftration royale, je n’ai parlé que du phyfique de cette
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