d ’O u e f t , qui battent en plein la côte de Manille, y auront amené
tout ce bois.
Le thermomètre, du r.*r au 12 -, a marqué, au lever du
Soleil,. . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2 à 2 3 d—
Au moment le plus chaud du jour, de ... . . . . . . , , 30 à 33..
D u 12 au 2 0 , au lever du Soleil 22 à 23.
A u moment le plus chaud du jour, de. 30 à 32 r.
Pendant le relié dit mois, au lever du Soleil .................. 22.
Au moment le plus chaud du jour, , , . . . . . . . . . . . 24. à 2 7 .
S E P T E M B R E .
L e mauvais temps continua le 1 & le 2 de ce mois : vents
d’Oueft fo r c é s , & beaucoup de pluie par grains.
Les vents d’Oueft continuèrent encore jufqu’au 9 ; ils furent
foibles , & les journées furent très-belles. O n n’a eu qu’un feul
o ra g e , encore ce fut de ces orages finguliers, dont j ’ar parlé c i-
devant, page 1 0 y.
D u 9 au 2 6 , les vents ont continuellement foufflé du N o rd -e fl,
quelquefois variant au Nord-oueft : on a eu quelques brilès de l’Eft-;.
■il a fait chaud ;. il y. a eu. beaucoup d’orages , &, cependant très-
peu de pluie.
L e thermomètre s’eft prefque toujours foutenu 2 3 0 degrés.
Je fus témoin, ce m o is - c i , d’un phénomène très - fingulier.
( Voytç ci-devant, page 342 ).
D u 2 7 de ce mois- au 1 £j Octobre , en eut. des vents frais de
Su d-ou e ft & de ï’Ouefl-fud-oueft , qui s’élevoient vers les dix à
onze heures du matin, & tomboient au coucher du Soleil; ces
vents de Sud-oueft furent précédés d’un orage violent, qui fe forma
le 2 7 dans le Nord-oueft, & qui s’étendoit jufqu’au Nord-eft. L e
vent qui fouffioit de ce c ô té , chafîà cet orage dans le S u d -e ft, en
fe fàifànt palier par-deffus- Manille. on. fonna la cloche bénite pour
le tonnerre.
Le thermomètre, pendant les treize premiers jours du mois, a marqué.,
au lever du Soleil. . . . .......................................................2od;
A u moment le plus chaud du jo u r , de ......................................2 9 a 3°
Pendant le relie du mois, au lever du S o le i l,.................... 20 & 2 1.
A u moment le plus chaud du jo u r , prefque toujours. . . . 30.
O C T O B R E .
J u fq u ’au 20 O é to b r e , les vents n ’ont fait qu e v a r ie r , fins p ouvo ir
dire de quelle partie ils ont foufflé le plus fo u v en t ; c ep en d an t ,
les vents de S u d -o u e ft & de N o rd -ou e ft font d e v en u s plus rares : il
a p re fqu e toujours fait très - chaud.
Généralement p ariant, le mois d ’O è to b r e a été plus chaud q u e fe
mois de S ep tem b r e , quoique le Soleil fû t p lu s é lo ign é du Zén ith ;
c ’eft que les vents d ’O u e f t n ’ont p refque pas ré g n é en O é to b r e , &
q u ’on en a eu tr è s -fr éq u em m en t en S ep temb re ; malgré ce la , il y a
eu des jours o ù la chaleur parolfloit in lu p p o r ta b le , par la lènfation
q u ’elle feilbit ép rouver : le 8 de c e mois fu t un de ces jours.
L a féeherefîe a y an t été fort g r a n d e , on fit ' une neuvnine darts
l ’ égtife de la Mifèricordc, p o u r demander au C ie l de la p lu ie , & pour
attirer f i bénédiélion fur les biens de la terre & fur les Indiens fournis
aux lumières de l ’É v a n g i le , afin q u ’ils p u ffen t être en état de p a y e r
l e tribut au R o i. C e t te n eu v a in e , q u i fu t de douze jo u r s , comme
toutes les neuvaines q u e j ’ ai v u faire à M a n ille , finit le f | d u mois.
D u 20 d 'O c to b r e au 1 . " de N o v em b r e , le temps fu t p refque
toujours très-laid"; les vents fouillèrent affez généralement du Su d -e ft
à l’ E f t , & e n ne v it p refque pas de v ent de No rd-eft. O n reffentit,
^e 2 2 , le premier coup- de v e n t ; c e fu t une e fp è c e d’ouragan caufé
par la violence du v e n t ,. & par Laquamité d ’eau qui tomba à Manille ;
car le v ent ne fit pas le tour entier du com p a s , il ne v a r ia .q u e du
N o rd - o u e f t au S u d -o u e ft par l ’O u e f t , L e 2 9 , if paffa u n e forte
b o u ra fq u e , ou foible co u p de v e n t , pareillement du N o rd -o u e ft au
Su d -o u e ft par l’o u e ft; ce coup de v e n t - c i n e fit au cu n m a i; ce lu i
du 23 fit un très-grand r a v a g e , mais ce fu t principalement ch e z le s
Indiens ; il ren v e r fi u n nombre étonnant de c a fé s , & les détruifit
abfolument : ces cafés qui n e font fin e s que de b am b o u s , & re cou vertes
d ’une e lp è c e de palmier alle z femblajale au c o c o t ie r , ou encore