contraire, lui donner toute aide ¿E avance : en foi de quoi nous avons
figné ces préfentes, contrefgnées par le Secrétaire du Confeil, ¿E à
¡celles fait appofer le fceau des armes de la Compagnie de France. ,
Fa I T en la Chambre du Confeil fuperieur a Pondichery, le 1 2
Novembre 1 7 5 , 9 - Par le Cmf eiL SiSné L a g r e n É e .
Délivré le préfent Paffeport à Surate ce 25, Mars 1760. Signé Anqüe-
T IL L E D E B r IANCOURT.
D e p a r L E R o i & I a C o M P A G N i E d e F r a n c e d u C o m m e r c e
d e s I n d e s o r i e n t a l e s .
N o u s Étienne Anquetille de Briancourt, Chef pour la Nation
Françoife à Surate : a tous ceux qui ces préfentes Lettres verront;
S a l u t . Le 'nommé Agyhaleft Baugdady AAarchand, demeurant a
Surate-, defirant envoyer fin vaijfeau le Faymakay, du portde quatorze
cents Candis,, ayant vingt pièces de canon montées-, cent cinquante
hommes d’équipage, partant de Surate pour aller à Gedda, Moka
ou Baffora, commandé par le nommé Agyhafen, fur lequel ejl pilote
Mahomed Affein, ¿E écrivain le nommé Mahomet Joubert,. nous
aurait très - infiamment requis de lui accorder notre Paffeport pour h
voyage à? retour à Surate feulement; ce que nous lui aurions oélroye
¿E oüroyons. A CES CAUSES, prions à* requérons tous les amis
¿ f alliés de la Couronne de France tous les Capitaines commandant
les Vaijfeaux de Sa Majefté ; ¿E enjoignons à tous ceux de
la Compagnie des Indes, de lai/fer librement aller & venir ledit vaijfeau
le Faymakay, fans lui porter aucun trouble ni empêchement;, au contraire,,
lui donner toute aide, fecours ¿E affifiance : en foi de quoi nous avonsfigné
ces préfentes , ¿E a icelles appofé le fceau de* armes~.de fa Compagnie
de France. F a i t à la Loge .Françoife à Surate., de 4 Avril 1761-
Scellé lefdits jour ¿E an. Signé ANQ.UETILLE DÉ BRIANCOURT.
‘ P a s s e p o r t d e l a C o m p a g n i e d ’A n g l e t e r r e .
A TOUS les Commandons des Vaijfeaux ¿E Navires ou quelconque,
des fujits de Sa Majefié George II ? Roi de la Grande-Bretagne,
de France, ¿’Irlande, défenfeur de la Foi, ¿Ec. Ces préfentes font
pour certifier h la requête de Agyhafen Bougdady, habitant de Surate,
propriétaire du vaijfeau le Faymakay, du port de quatorze cents Candis
mefure de Surate, commandé par le capitaine Agyhafen, portant
pavillon. Maure, ayant vingt canons montés, trente moufquets, cent
vinot-cinq Lafcards ¿E des Sipaïs, chargé de marchandifes pour Gedda-
¿E autres ports ; qu’en confidération de la bonne harmonie, paix iE .
amitié entre nos Nations ¿E Gouvernement refpeilifs, moi Guillaume
Andreus Price, Écuyer, chargé de toutes les affaires de la Nation
Britannique, ¿E Gouverneur du château ¿E marine du Mogol à.
Surate ," je requiers tous ceux qui naviguons ou trafiquons fous la,
proteélion- de la Compagnie unie d’Angleterre des Indes orientales,
qui pourraient rencontrer le fufdit Vaijfeau pendant fin Voyage, de nE.
lui apporter nul empêchement ou' dommage durant le terme de huit mois
que ce Certificat doit être en valeur, à compter de ce jour.,, fans plus
d’étendue. F a î t à Surate ce 29 Mars 1761. Signé Guillaume;.
Price. Par le commandement de M. Price,; Chef pour toutes les-
affaires des Anglois, Gouverneur de la fortereffe ¿E marine du Mogol
à Surate. Signé Jean Stephen Secrétaire.
Cependant on queftionnoit toujours le Supercar-gue :- pour moi-
¡interrogeai le Pilote, qui me parut, fort adroit & fort intelligent ; il
me fit voir fon point de la veille : là latitude différoit- de la nôtre de
bien peu , mais nous étions très-loin de compte pour la-longitude
là Carte me.parut prife en partie de. Pietergoos. Les trois roches que
nous avions vues à Socotora, qui n’é-toient point fur nos Cartes,.
étoient fur la fienne. L ’heure du dîner arriva ; on leur- offrit à-
manger. Le Pilote ne voulut rien prendre, il- s’excuià fur fon.
carême qui lui défèndoit, dit-il, même de boire r- l’Écrivain ou
Supercargue, fans doute-moins fcrupuleux, mangea-, &-but du.
café. Après cela on envoya chercher le Capitaine ;. il vint, mais-
nous n'en fumes pas plus inllruits. Cet -homme avoit la- plus belle
phyfionomie du monde, l’air le plus affable & le plus noble;, enfin,
après mille & mille perquifttions faites à fon bord,, on ¡aetroqv»