I N C L I N 'A I S O N .
LONGITUDE. LA11 1 ULJJL
boréale. . L a F l e ur - D E - L ï S DIFFÉR,
au Nord. au Sud.
1>. M. D. M- D. M. n. M. D. M.
28. 21 I 2. 1 3 43. i 5 BB. 44. 45 >. 30
2i). 5 * 3- 12 4 5 - 15 BB. 47. 45 ÉrS 30
32. 8 17- 7 49. r 5 BB. 5 ° ..4 5 *r 30
32. 44. 18. 2 3 50. 45 52. 15 : *• 45
33- 4 * 20. 1 5 3- 1 5 54. 0 0. 45
37- 8 2 6. 34 5 8- 30 B B. 59. 0 0. 3»
37- 57 28. 2 6 6S. 45 BB- 61. 0 0. 15
37- 56 28. 58 61. 0 62, 1 5 i* 1 <
37. 44 29. f e 6 2. 0 B B. 63. 15 1. 1 y
37- 4 4 n 6 62. 15 BB. 64. 15 2. O
38- . 5 38. 1 5- 68. g BB. 69. r 5 1. 15
34. 2 39- 57 7 ^- 30 B B. 7 3 - 45 ifj 15
Ces obfervations ne font pas auffi précifes que celles des mers
de l’Inde , & que celles de M. l’abbé de la Caille : ce n’eft pas
que j’y aie apporté moins de foins & d’attention ; cela vient de
l’elpèce de Bâtiment fur lequel j’étois embarqué ; c’étoit, comme
je l’ai dit, une Frégate armée en gtierre: ce Vaillèau avoit beaucoup
de mouvement fïtôt que la mer fe gonfloit un peu. Il eft difficile
de répondre fur un pareil Bâtiment, d’un degré d’exaélitude dans
ces fortes d’obfervations ; je ne donne auffi la plupart de ces obfer-
vations que pour ce degré d’exaélitude : il y en a beaucoup qui
font plus exaétes ; c’eit-à-dire à un demi - degré près ; elles font
marquées d’un double B.
M. l’abbé de la Caille dit, dans le volume de l’Académie pour
l’année , page p i , qu’il s’eft affuré que fur ui^gros Vaiffeau,
tel qu’étoit VAthUlt, percé pour foixante - quatorze canons, on
*
peut, dans les temps ordinaires, s'affiner de l’inclinaifon à moins
d’un demi - degré près. Je fuis, en général, affez de fon avis ;
cependant, il y a des cas où la grandeur du Navire & la mer, telle
qu’elle eft dans fon état le plus tranquille , ne font rien pour
l'exactitude des obfervations, même en fuivant la méthode d’obfèrver
de M. l’abbé de la Caille, méthode qui me paroît à tous égards la
meilleure ; car, de quelque manière que la bouffoie d’inclinaifon
foit fufpendue dans le VaifTeau, il faut tqujours que fon plan foit
placé dans celui du méridien magnétique. De-là, il arrive que le
plan de la bouffoie : fait différentes inclinaifons avec le plan de la
quille du Vaiffeau : or, plus ces inclinaifons font grandes, plus H
eft difficile de bien obferver ; de manière que fi le plan de la
bouffoie fe trouve perpendiculaire au plan de la quille , l’aiguille fe
reffent du moindre mouvement du Vaiffeau ; alors elle doit varier
conftdérablement, ce qui eft de fait : & en fuppofant que les roulis
ou balancemens du Vaiffeau, fe faffent autour d’un point placé à
quelques pieds au - deilous de la flottaifon , l’arc du balancement
fera d’autant plus grand que la bouffoie fera plus élevée au-defîùs
de l’eau : or, dans un Vaillèau de foixante - quatre canons , tel
qu’étoit le Bon- Confeil, une bouffoie, placée dans la chambre du
Confeil, eft de vingt à vingt - cinq pieds au - delfus du centre
d’ofciliation du Vaiffeau.
Dans quelques cas que ce fût, je prenois toujours fe milieu
entre les balancemens de la bouffoie qui alloient fouvent à plufieurs
degrés de chaque côté ; j’attendois auffi les momens où le Vaiffeau
était le plus tranquille , & où il paroiffoit fans aucun mouvement
iènfîble : ce dernier cas arrive quelquefois ; mais ces inftans font
courts, à peine a-t-on le temps de les faifïr.
Les obfervations faites dans les Détroits , font de la dernière
exaélitude ; les mers y font prefque toujours ,- fur - tout dans la
belle faifon, unies comme une glace de miroir on eft à bord,
je le répète ici, comme fi on étoit à terre : on a tout le temps
de répéter & de vérifier fes oblervations.
Les différences que l’on remarque ici dans les deux pofitions de