Le 2 Mars.
Hauteur correspondante du bord fupe'rieur du Soleil.
H. M. - e. T-. I D. M. . .M* .t 7; H. M. S. T.,
6. 45- 47. O d. j 8. 0 5. 26. 27. 3o<r. 12. 6. 7.. 30.
La côreilion eft foiiftra¿livé & de. . . . . . o. o. 5. 4.3.
Donc midi vrai à ............... 12. C, 1. 4.7.
L e 3 Mars.
Hauteurs cerrejpondanfes du, lord fupe'rieur du Soleil.
H. M. s. T. ■D. M. H. M. T. H. M. s. T.
6. 4 0 . 39- 30 d. 7 ' 0 5- 3° . 4 4 . O 1 2. S- 4 1 . 4 3 -
6. 4 4 . 5 5- 3 ad. 8. O . 5- 2 6. 9 9 . 5° I 2. ii 42. 4 « .
6. 4 9 . 9- 4 5 A. 9- O 3- 2 2 . 1 5- 43 1 2 . s- 4 *- 4 3 . '
6. Si- * 3« >9 10 . 0 > 18. i . 1 S 1 2 . 5- 4 2 , 1 2 .
6, 54- 3 6 . 45 1 1 . O P >3- f 7- 43 1 2 . 3- 4 2 . t
sMidi par-un' milieu à. . . . . . . . . . . . . . . . . . 12. 5. 4.2. 20.
La correílion eft fouftra¿liv¡e & de. . ¿ • . . — o. o. 5, 43.
'Donc midiivrai à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12. 5* 3d. 37.
Ayant calculé les hauteurs du Soleil, prifes le i .erMars,
à quatre & à cinq heures après - midi, je trouvai la latitude
de 14/* 3 d ' , -en prenant un milieu entre les obièrvations;
mais en fuppofant la première des obièrvations faites à
quatre heures, comparée avec la dernière de celles faites à
cinq heures, la latitude de Manille au roi t été de
38' 54." ; d'où l’on voit d’abord une différence de près
de trois minutes-, différence très-confidérable : en effet,
quoique mes obièrvations ïbient aufli exailes qu’il fôit
poflible de les faire, il n’en eft pas moins évident qu’elles
* donnent
donnent des réfiiltats trop différens dans la conclufion, pour
engager, fbit les Artronomes, foit les Marins, à ië fervir
d’une méthode auffi difficile dans la pratique.
J’ai fait , d’après ces mêmes obfervations, d’autres fûppo-
fitions, qui achèveront de convaincre de i’infliffifânce de
cette méthode pour les latitudes : le problème de M. Pitot
eonfiftant à parvenir à connoître & à réfoùdre le triangle
íphérique Z P s , je l’ai fuppofê connu , à l’exception du
côté Z P , complément de la latitude.
J’ai pu faire cette fuppofition ; car dans les obièrvations
rapportées ci-deflùs, je connoiflois parfaitement l’état de
ma Pendule, pour chaque inffant donné de la journée. Je
favoi's donc qu’à l’inflant de la dernière obfervation, il étoit
241 2 1 " de temps vrai, & que par conféquent l’angle
horaire du Soleil étoit de 7 8d 57’ 3 8" : je favois encore
qu’à cet inffant j’avois trouvé, par obfervation, la diflance
du Soleil au zénith, de 8 1d 2 1 ' 44." ; & qu’enfin la diftajice
de cet aftre au pôle, étoit pour le même inffant de 9 7 a 3 6 '.
Je trouvois donc, par un calcul fort limpie, la diftance du
zénith au pôle; o r , le complément de cette diftance du
zénith au pôle eft de 14e1 38' 54" : mais l’angle au pôle
étant donné par obfervation , comme on vient de v o ir ,
de 78 a 5 y ' 38", il m’eft facile d’en déduire l’angle au
Soleil pour l’inftant de la féconde obfervation : o r , j’a f
trouvé cet angle de 7 3 a 5o ' 45"; au lieu que procédant
comme M. Pitot, je l’avois trouvé de 7 3 d 1 7 ' 46", c’eft-
à-dire, avec une différence de 33 minutes de ce qu’il doit
être réellement. H n’eft donc pas étonnant que cet angle,
qui eft oppofé à la diftance du1 zénith au pôle, pouvant
varier d’un demi-degré & plus par l’erreur dés obièrvations^
Tome II. S f