demi près, d’une variation obfervée par l’amplitude, j’employaila
méthode des azimuths & des hauteurs correfpondantes, qui me
parut préférable; il efl vrai que cette méthode, loriquon na pas
de compas d’azimuth, exige deux perfonnes qui obfervent de
concert & en même temps, l’une la hauteur du Soleil, 1 autre la
déclinaifon de l’aiguille ; mais cela n’eil pas difficile.
Un des Officiers du Vaiffeau, M. de la Yillebagne Ribertière, qui
me parut fort exercé, qui avait déjà travaillé avec M. de la Caille,
& qui m ’aida dans toutes mes opérations pour les longitudes, tnaida
également dans celles-ci; il obfervoit ordinairement la déclinaifon
de l’aiguille pendant que je prenois la hauteur du Soleil,
Nous fîmes l’eflài de cette méthode le z Juin, & nous la comparâmes
avec la méthode de l’amplitude.
H A U T E E I R S
du bord fupérieur
du S o l E 1 l .
DÉ C L IN A ISON
de la
B o u s s o l e .
V A R I A T I O N
N o r d - o u e s t .
Matin.
2 0 * I j '
20. 44
4 9 * 0'
4.9. 0
1p* 4 '
1 1 . 4
L e s nuag e s n ous a y an t em p ê ch é d ’o b fe rv e r l ’a p r è s -m id i , nous
calculâmes n o s d eu x o b fervations par les verticaux .
L a veille, au foir, les Pilotes avotent trouvé par l ’amplitude.. ça 30'.
L a différence e ft....................................................................... . 1 • 34" .
Nous étions à ............................... 37a 30' de latitude méridionale.
E t felon l’éelipfe à . . » . . . . . . . . . 1. » . de longitude orientale.
La rencontre fâcheuCe que nous avions faite le 29 Mai de quatre
Vaiffeaux ennemis, nous fit renoncer, comme je vous l’ai dit, au
projet de prendra la fonde du banc des Aiguilles, dans la crainte
d’y rencontrer les quatre Yaifïèaux que nous avions été trop heureux
d’éviter déjà une fois. Mes obfervations fur la longitude, & le peu
qu’il me fut permis de voir de i’éclipfe de Lune du z8 Maf,
pouvoient en quelque forte nous guider pour doubler le Cap, &
quelques Officiers du Vaifîêau avoient déjà adopté mon point:
depuis quelque temps il ne nous étoit plus poffible d’obiêrver la
variation par les amplitudes à caufe des nuages.
Nous redoublâmes donc nos foins, M. de la Yillebagne & moi,
à la bien obferver par les azimuths , lorfque nous nous jugerions
approcher du méridien du cap de Bonne-elpérance, où la variation
eft affez connue ; en conféquence, nous obfervames le j> Juin ea
cette forte.
H A U T E U R S
dH bord fupérieur
du S 0 L E I L.
D É C L l l
DE E A B C
du Nord vers l’Eft.
ï A I S O N
U S S O L E ,
du Nord vers i’Oueft.
Matin.
16-* S3'
1 7 . 4 2
18 . 1 7
2 7 . 29
2 7 . 50
Ayant calculé le
la méthode des
Par la i , .
< Par la 2.‘ . . .
Par la 3 . .
L a 4 .° & fa
nerit............
L a 5 . ' & fa et
Matin.
6 2 1 0' d.
S9- °
5 8 . 0
3 9 . 30 d.
38. 0
s trois premières ol
verticaux, nouseuir
correspondante don
jrreipondante.. . . .
Soir.
Od 0‘
O. O
0 . 0
3 . O
1 . O
fervations par
tes la variation
1 9d 3 6 ' d.
1 7 . 4 8 .
.17. 4 2 .
18 . i j . d.
. 1 8 . 3 0 .
X x x x i j