fupérieur de la Lune vers le Sud, de 8 8 degrés t> tours
& 84 fécondés.
Cette hauteur eil fort exaéîe; la Lune a fuivi le curfeur
pendant plus de trois minutes, enfuite elle a monté en apparence
comme cela devoit être.
Le 2 Novembre.
Observations pour la Longitude.
o’ 24." 3 o"’, ou vibrations ctant ccouiées, hauteur du bord, fupérieur
du Soleil vers le Couchant....... 33d 39',
3. 3d. 30. ou 21 6 vibrations&demieécouiées, hauteurdu
bord lupérieur de la Lune vers le Levant. 64. 20.
Obfervation re'pe'te’e.
o 33" 45"*, ou vibrations écoulées, pour le Soleil. . . 51 40'.
3, 337. ou 237 vibrations écoulées, pour la Lune. . . . 66. 10.
Le 3 Novembre,
Obfervation pour la Latitude,
A N N É E
1 7 6 1 .
HAUTEURS -MÉRIDIENNES
du bord fupérieur
DU S o l e i l .
L A T I T U D E
du
F o k t - d a u ph in .
D. M. s M. s. D. M. s.
Oét. 2 7 78 . 1 0 . -h iz6 . = 2. 6 25. I . I
28 78 . 30. — 1 tour 10. = 2. 18 25. r. 0
29 78. 50. -4- I tOUr I 2 . S 2 , 20 23. 0. 59
31 79 . 30. -h 93. = 1. 13 25. I . 1 1
Noy. 1 . " 7,9• 5 °- H- 57- 2;. I . 6
2 80. 10. 0. 25- t. 10
J’avois calculé, lorfque j’étois à fille - de - France, tous
les
les élémens préliminaires à la longitude fur les Tables de
Mayer ( c ) , telles qu elles /ont dans la Connoilîânce des Temps
de 1760 ; mais javois remis à mon retour la conclufion des
derniers réfultats : n’ayant pu trouver à Paris d’obiervatit n
correfpondante à la mienne, j’ai remis à M. d’Agefet mes
calculs, d’après lefquels il a tiré les longitudes fuivantes :
Pour le i.er Novembre. ••••..
C 2hA«' m o”.
ì 2. 57- 48. SDifFcrencc......
..... 0. 0. 28. 5-
Milieu ............. 58. 2. 7-
Pour le 2 Novembre....... .... \ 2- 5 6. 12. 0.
t 2. S9- 3- °.
Différence....... 2. S'- 0.
-- 7 0.
Milieu...... ..... . 57- 37-
Milieu entre Ies cleux réfultats. . . 57- 50. 0.
Ou bien 44J 30' 45" & 44d 27' 30".
J’avouerai ici que j’ai vu avec le plus grand plailir que ces
obiervations s’accordent très-bien entr’elles.
La méthode que j’ai employée au Fort-dauphin pour avoir
l’heure eft donc fort exafte, &^on peut l’employer avec
confiance. Je conviens cependant que j’y trouve un inconvénient
, c’eft celui du concours qu’elle exige de deux
perfonnes ; car comme l’Obièryateur ne peut ni voir , ni
entendre les oicillations de ion Pendule fimple, il a beloin
pour 1 aider en cette partie, d’une perfonne fur laquelle il
puiflè compter comme lur lui-même, afin de pouvoir aiïurer
(c ) Voyez à la fin, avant l’errata, les réfultats fur les Tables de A}. Clairaut.
Toute il. tQ g g g