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Matin. Soir. au Zénith.
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2+ à 26. 6 y 12. 37
2$ a 3 4 25 I '7 4 11. 37
29 24. f 25 4 ' 8 à 10. 22
30 2 3 4 25- 9 4 8. 4 j
31 22 2 24 1 11 4 6. 43
Aoû t.. i ■23 y 25 y ' ' 3- 4. 54
2 24 i 25 4 13 4 4 - J5
3 22 f 22 i 14. 3- 3°
4 22. 22. 14 . 3. 14
5 22 >1 25 i 14 . 3. 0
6 22 2 24 i 14 . 2 . 30
? 23 y 26 i »4 4 I . 11
8 22 2 26 ;2 14 2
Jai l'honneur d’ê tre , &c. Signé L e G EN T IL ,
A Manille le i " Septembre i y i 6.
Cinquième Lettre à M. d e l a N u x .
J ’A 1 reçu, Moniteur, la lettre que yous m ’avez fait l'amitié de
ni’écrire de Saint- Paul le 15 Juillet dernier , dans laquelle vous
me félicitez d'avoir pris le parti de revenir à la, côte deCoromandel,
parce que vous fuppofez que j’ai reconnu de mon côté l’avantage
de cette pofition préférabiement à Manille ; je yous en remercie
bien fincèrement : mais ce n’eft pas cette raifon qui m ’a décidé, &
j'efpère, dans un autre moment, vous faire convenir que Manille
eft prefque aulîi avantageufement placée que Pondichéry pour yr
obferver le palîàge de Vénus ; du moins, je, me flatte que vous,
approuverez les raifons qui m ’avoient feit choiiîr Manille : je les
ai envoyées fort en détail à M. de la Lande, par la voie de Madras ;
ainfî je n’ai aucun reproche à me faire , ni 3, craindre , en cas que
je fois malheureux à Pondichéry. J’ai feit entrer dans mop calcul,
non-feulement les caufes phyfiques, mais auilî les caufes morales.
J’ai plus d’une fois réfléchi fur la lettre que vous m ’adreflàtes de
Saint-Paul le 9 Mai 1766, à bord du Bon-Conjiil,où j’étois prêt
à mettre à la voile pour les Philippines, dans laquelle vous me
fëiiîez vos adieux. Ces derniers mots de votre lettre font toujours
reftés gravés dans mon ame : ..... . Je ne-v.ous en. fouhaite pas.
moins Jinc'erement un fucc'es complet■ ; confiéquetpment d'autant plus
brillant, que les lieux que vous alle?^ parcourir ¿X où vous réjidere^ de
liotre choix, font , dit-on, des plus dé/agréables, par la nature des
■machines humaines qui les habitent (a).
J’ai cependant été allez heureux que d’avoir feit quelques amis
dans ce pays ifolé; mais au milieu de tout cela, Racine, Molière,
Horace & Virgile, qui voyagent, comme vous favez, avec moi, ont
beaucoup contribué à me foutenir, & par- confequent à ma fenté.
Je m ’enférmois le foir dans ma chambre, certains jours de la fontaine,
& je lifois tout haut une pièce de Racine ou de Molière : je prenois.
(■a) Mon projet étoit d’aiier jufqu’aux îles dés Larrons, autrement Marianne',
y attendre le pafTage de Yçi)U$,