
« i . W A L
Waldbourg, feigneur de Wurzach,«!« Marffetten,
d’Altmunshofen , de Wolfegg & de Waldfée. II
poflede le comté de Zeyl.
La branchedes comtes de Zeyl-Wurzbnch porte
le même titre que la précédente j elle pofl'ède:
I La feigneurie de Wurzach.
1°. La feigneurie de Marftettest ou Mahllïetten.
Branche des cornus de Wolfegg - Wolfegg,
Le feigneur régnant a le titre d'échanfon ou
truchfeff héréditaire du St.-Empire, comte de
Wolfegg , baron de W^aldbourg , feigneur de
Waldfée , Z e y l , Wurzach & Marftetten , de
Kifslegg, de Waltershofen, de Roethfée, de
Praffberg& de Leypolz. Il pofiede :
1“ . Le comté de Wolfegg.
2°. La feigneurie de Walabourg , enclavée dans
la préfeéhire d’Altorf.
}°. La feigneurie de Kifelegg.
Branche des comtes de Wo/fcgg- Waldfic,
,lye feigneur régnant prend le titre d’échanfon
héréditaire du St-Empire, comte de Waldefée',
Zéy^, Wurzach., Marftetten. & Winrerftetten. II
pofl'ède ç i “ . La feigneurie de Waldefée. 2°. La
feigneurie de Wînterftetten.
Branche des comtes Schcer-Schecr,
L e lêigneur régnant porte le titre d’échanfon
héréditaire du-St.-Empire, comte de Friedberg &
de Trauchbourg, baron de W^aldbourg, feigneur
de Scheer,. de. Durmintingen , de Buflèn & de
Kifslegg. Il poflïde :
1®. La feigneurie de Scheer, fitaée le long du
Danube & bornée par l’Alb ; &n. fol eft dur &
ingrat. Les comtes l'achetèrent; en 1465 de la
maifon d'Autriche, a laquelle ils l'offrirent en
fief fous laireferve de fon immédiateté en îâSb.
2°- Le comté de Friedberg, acheté pareillement
de la maifon d'Autriche en 146$ , & auflï offert
en fief en téSo fous la-reierve defon immédiateté.
.£°- La feigneurie de Durmenting É ou Dur-
mintingen.
4®. La feigneurie de BuflT
Branche des comtes- de Trauchbourg-,
Le feigneur, régnant prend le titre d'échanfon.
ou truchfeff héréditaire du.St.-Empire , cqmre de
Trauchbourg & de Friedberg ,. baron de Wald-
bourg , feigneur de Kifslegg, d'Herroth, dé Nei-
deg , de Scheer-,,de Durmintingen-& de Buffen.
II pöflede r ;
I®. Le comté de Trauchbourg.
2°. Une partie de là-feigneurie de Kifslegg..
3°* La feigneurie d’Herroth.
.W A L B E C K . U fautdiftinguer lé comté dé
W A L
^zldeck qui appartient à un contre particulier yde
ta ^ g^ u r ie du haut Watdeck, qui eft fituée eu
Bavière, & qui-appartient aujourd'hui à l'cleéteur
palatin.
Comté de Waldeck.
J| eft borné aii Nord par l'évêché dePadérbotn ;
à l’Eft par la HefTe 8e le bailliage de Fritzlar,
archevêché de Mayence \ au Sud parta'Heffe ; à
TOueft par le duché de Weftphalie j il a üx milles
de longueur fur cinq de largeur.
Sol , produ&ions , commerce.
Son fol eft prefque partout fertile* en grains
8e en pâturages j i l nourrit beaucoup de beftiaux,
8e il eft pa-rfemë de bois confidérables. Les mon-
jtagnes renférmenr du cuivre 8e de Pbr même,
,égal en pureté à celui de Hongrie. La rivière
d’Eder en charrie des paillettes, dont le prince
de Waldek a tait faire des efpèces 8e de la vaif-
: fellë. Son commerce roulé fur fes productions naturelles
8e fur le travail de fes différentes manu-
factures.-Oiï y fabrique de gros draps , des flanelles
, des> bouracans , des calemandres , des éta-
‘ mines 8e autres étoffes,, des papiers , dés ou-?
vrages de fer de toute efpèce, 8ec. C e comté
' fouffrir beaucoup en 1760 ; l’armée françoife &
“celle des alliés y. avaient leurs camps.
Population*
O ù y compta treize villes 8e un bourg*
E ta t s ,
' Ses états font compofés de la nobleffé 8t
villes , parmi.* lefquelles il y en a trois qui font
appellées>cités de députation „ 8e qui ont le plus
.d’autorité. On ne"les affemble quedans des cas
'urgens i les affaires courantes re traitent d’ailleurs
par deux députés de la nobkfle joints à ceux
des trois villes dont nous venons de parlera
Régime esciéfiüjlique,
î La plupart: des habitans font luthériens les
autres fout en partie réformés > 8e en partie ca-
■ tholiques.
P récits de l'ki(loire politique..
; La maifon de Waldeck-etit très-ancienne puisqu'elle
defeend des comtes de Sch.walenberg :
die fornaoit autrefois deux branches ,. celle de
rWildungen 8e celle d’Eifenberg, qui fut élevée
:-dès 1.682. au, rang des princes de l’empire , au
■ banc defquels elle prit féance en. 1.686. Mais
feette dignité s’éteignit dans ta perfonne mêrçiçjde-
George - Frédéric,, qui en avoit été revêtiri, 1 &,
qui mourut fans poftérité mâle en 165123 l’èuar
peVeur cependant, la tranfmit à Frédéric - Antoine
Ultic de la ligne de Wildungen , qui en
jouit encore, quoique les collatéraux foient reftés
au rang des comtes.
Remarques générales.
Le titre du prince régnant eft prince du St-Empire
& de W a l d e c k , comte de Pyrmont & de
Ribeaupierre, feigneur de Hohenack 8c de Ge-
roldfeck , 8cc.
Le prince, malgré la: nomination de l’empereur
, n’a point encore obtenu voix 8c féance
au tonfeil des princes à la diète de l’empire, bien
qu'i.l fe foit retiré du collège des comtes de la
Wetteravie , & qu’on l'ait admis en 1719 parmi
ces mêmes princes à la diète du cercle du haut
Rhin, où il réclamoit la préféance fur les mai-
fons d’Idftein , de Saarbruck 8c d’Ottfweîler :
il fut fur le point de fe féparer de ce cercle en
1741. Sa taxe matriculaire eft pour W a ld e c k de
quatre cavaliers & dix-huit fantafllns , ou de cent
vipgt florins par mois ; il paie en outre foixante-
fept écus foixante - quatorze kr. par terme pour
l’entretien de la chambre impériale.
En 1438 ce comté fut offert en fief à là maifon
de HefTe -Caftel \ il en réfulta des différends
terminés en 1635 par une convention qu’a confirmé
l'article 15. §. 14. du traité de Weftphalie,
8c eh 1697 le comte Chriftian Louis y incroduifit
le droit de primogénirure..
Adminijlradon.
Les dicaftères 8c autres tribunaux qui s’ y trouvent
, font : un confeil intime , une cour féodale,
une régence 8c une chancellerie de juftice , comparées
l’une 8c l’autre des mêmes membres , qui
joints au furintendanr général 8c à un fpécial,
forment le confiftoire ; un confeil aulique où fe
portent les appels de la chancellerie de juftice ; ■
une chambre de finances 8c une gruerie^ outre
les-bailliages régis par quatre juges provinciaux
8c fix baillifs, à la tête defquels eft im droflard.
Revenus, troupes. V
Les revenus du pays font eftimés à plus de cent
mille écus d’Allemagne : ce calcul eft affez probable
, car Tétendue de fès domaines formant
un des comtés les plus confidérables le met
même au-de(fus db plufieurs ' principautés du
corps germanique. Le prince entretient deux
compagnies de foldats pour le cercle 8c trois
pour fon propre fervice.
Là feigneurie de H a u t -W a l d e c k eft fituée dans la
haute Bavière 8c environnée duTyrol 8c des bailliages
de Wolfers-Haufen, d’Aibling 8c d’Aurbourg.
Bile appartenait anciennement aux feigneurs 4^
W a l d e c k , qui outre d’autres prérogatives, etoienc
avocats héréditaires du couvent de Schîiers , &c
exerçoient l’office de tréforier à la cour de 1 1—
vêque de Freifingue. Après la mort de W o lf ée
W a l d e c k , dernier de fa branche ( 1483 ) , 1 m-
veftiture de fes fiefs relevant de l’empire , fut
donnée par l’empereur Maximilien au fils de fa
foe ur, nommé George Hoheurainer, dont la race
s’éteignit avec lui en 1487. A fa mort, fes fiefs
pafïerent à Hochbrand Jandizeiler , autre neveu
: de W o lf de W a ld e c k , né de fa foe u r , lequel
■ mourut l’an 1502 : fes enfans vendirent leurs
droits fur ces fiefs à W o lf de Moechfstrain ou
Moexelrain. 11 y eut de longues conteftations
1 pour la fupériorité territoriale, entre les comtes
de Waldeck 8c leurs fucceffeurs les nobles de
de Hoheurain , de Sandizel 8c de Moexelrain
d’une part, 8c les ducs de la haute Bavière de
l’autre} elle furent enfin terminées à la diète
d’Aurbourg en par Michel , archevêque
de Salzbourg , de la manière fuivante : Albert
duc de Bavière renonça à la fupériorité territoriale
fur Mufpach , Wallenbourg , W a ld e c k ,
Schîiers 8c les terres qui en dépendoient ( à l’exception
de celles du couvent de Schîiers ) mais
il ftipula quelques réferves touchant la religion ,
la politique 8c l’exploitation des mines. W o lf
de Moexelrain fit en 1560 & 1561 un échange
avec le même duc Albert pour le Schlietfiee ,
la baffe-juftice 8c le droit de haut - ban fur les
terres relevant du couvent 3 à condition qu’après
l’extintftion de fa race mâle , la fupériorité territoriale
appartiendroit en entier â la maifon de
Bavière, 8c que fans autre charge ni rétribution
les fiefs moiwans de l’ Empire lui retomberoient
avec l’adminiftration des biens du couvent ffe
Schîiers, le lac 8c la jurisdi&ion prévotalc confirmée
par l’empereur. En 1636 les nobles de
Moexelrain furent élevés par l’empereur à la
dignité de comtes de H a u t - W a ld e c k 3 le dernier
nommé Jean Jofeph, mourut en 1734, &
tranfmit par fa mort cette feigneurie à l’éleéfceur
de Bavière. La fouche de Moexelrain dont cette
race de comtes éreinte tire fon origine, eft fituée
dans Aibling , bailliage de la haute - Bavière ,
proche du bourg de ce nom.
La maifon électorale de Bavière ne s’eft fait
aggréger pour H a u t -W a l d e c k à la diète de l’empire
à aucun collège de comtes, mais elle prenoit
d’après cette feigneurie , voix §c féance aux
affemblées du cercle- La contribution de la feigneurie
de H a u t - W a l d e c k eft de 20 florins par
mois romain. Le contingent qu’elle paye à la
chambre impériale eft de 10 rixdales , 73 kr.
Voyt[ les articles Ba v iè r e 8c P a l a t in a t .
W A L K EN R IED j abbaye libre 8c impériale d’Allemagne
; elle eft fituée dans la feigneurie de Klec-
tenberg. Adélaïde, comteffe de Lare ou Lohra,
J époufe du comte Volkmar de Klettenberg, fond»
R r r r 2,