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par lé Miflifipi, &Ues rivières.H'Ohio & de. Wa-
. bash jenfuite par une Üg'ae directe 3 tirée du W-a-
• bash & du polie Vincent! vers le nord jufqu’à la
ligne territoriale entre les Etats-Unis & le Canada}
& par ia même ligne territoriale, jufqu'au lac des
Bois ( Lake o f the Woods ) &r au Miflifipi. L'Etat
du milieu fera borné par. ladite Jigne. directe, le
Wabash du polie Vincent, jufqu’a l'Ohio ; par
l'O h io , par une ligne directe tirée au nord depuis
l'embouchure du grand Miami, jufqu'à ladite ligne
territoriale y & enfin * pair ladite ligné territoriale.
L'Etat oriental fera borné par la droite ligne, qu'on
vient de mentionner, par. l'Ohio $ la Penfilvanie ,
& ladite ligne territoriale, pourvu, cependant,
comrne il eft. ultérieurement entendu & déclaré ,
.que les limites de ces trois Etats feront fujettes à
.être altérées, de façon que, fi le congrès Je trouve
utile ciràprès, il aura le pouvoir de former un
ou deujx-Eta-tSt dans cette partie dudit,territoire,
qui ell fituée au nord d’une ligne à>tirer, de l'eft
à l’oueft, à. travers la partie méridionale , ou
l'extrémité du lac Michigan. E t , toutes les fois
qu'il fe trouvera dans lefdits Etats Soixante mille
Ji^bitans libres , un. tel Etat fera admis à être re-
firéfenté par fes députés dans le congrès des Etats-
Unis jrifyg pp pfed égal,.4 toU$i égards quelconques
avec les .Etats originaires } 8p il lui fera
libre de former une conflitution permanente &
forme de gouvernement 5 à condition néanmoins
que la çonftitution & gouvernement, qui feront
formés ainfî, feront républicains , & réglés conformément
au^f, principes; contenus.dans les pré-
fens articles : & autant que cela fera compatible
avec lës.intétêts; généraux de: la confédérération ,
line telle admifiion fera accordée à une époque
plus, prochain^ ,. quoiqu’il y ait. dans.lpdic Etat
Un npmbre d’habipans moindre de Tpi^nte mille.
V L
Il ..n'y aura dans léditterritoire, ni efclavage, ni
fervitude-volontaire,fi. ce n'eft dans le feul cas de
punition de crimes * dont Je.coupable aura été
dueiuent çonyainçu} bien entejfidu néanmoins qu'au
cas que quelque perfonne- s’échappe dans ledit
E ta t , de laquelle le. fervice ou le travail forcé ell.
légalement exigé dans aucun des Etats originai-
r e s , une telle perfonne fugitive pourra être,.légalement
-réclamée & amenée chez la perfonne
qui aura droit à fon travail forcé, & à fon fervice
pomme ci-deftiis.J
Qu'il foit ordonné par l'autorité fufdite , que
les réfolutions du 25 avril-1784, relatives à l'objet
de la préfente ordonnance , foient révoquées,
cômfneelles font révoquées & déclarées nulles ,
& de nulle valeur par la préfente.
. Fait.par les^EtatSrUqi? ^fietnblés ,,en congrès ,
Je .13 juillet, l’an, de grâce 1787 , de notre fouve-
ïainecé £& * le douzième»
V I R U K R
V IR N E N B O U R G , Comté fouvepain d* Aile-s
magne au cercle de Wellphalie II eft fitué dans
le diftriél de l ’Eiffel. L'archevêché fte Trêves le
borne de tous les côtés y à l'exception d’une petite
rivière qui touche à l'Etat de Cologne.
Guillaume, éomte de Wirnenbourg, laiffa pour
héritière une fille , qui apporta ce domaine en
dot à Konon , comte de Mandérfcheid, auquel il
aifputé par l’archevêché de Trêves. Le procès
qui en léfulta , fut terminé en 15 5 4 , par une
tranfaétion : on ftipula enfin que le comte" de
Mandérfcheid renonceroit à lafeigneurie de Mont**
real, au grand & petit Pellenz 3 & que de fon
co té , l’éleéleur de Trêves Tin véiliroit des terres
reliantes du comté de Wirnenbourg, & les déclarerait
en même - tems fiefs féminins. Annè
Salomé , époufe du comte Charles de Manderfi*
cheid-Geroidfteiri, fit avec fon frère Chriftophe-
Louis , comte de Laweinfthein-Wertheim, un
échangé ,- par lequel elle lui céda le comté de
Wirnenbourg, pour lafeigneurié de Kronenbourg
& Dalheim.
Le poffeffeur de ce comté a rang 8c liège au*
dietes de l’empire & du cercle parmi les comtes
de Wellphalie, entre ceux d’Hoya & de Diepholz.
De quarante florins qû'il payoit autrefois par mois
romain , il n'en paye plus que quinze depuis
i68y , outre fpn çonrmgenr à l'entretien de la
chambre impériale , qui eft de trente cinq écus
vingt un florins par terme.
Le relie du comté eft fous la domination de
Trêves.' Foye^ T r ê v e s .
U K R A I N E , contrée d'Europe habitée par
les cofaques. Bufching parle très en détail des
diverfes peuplades auxquelles on donne le nom
de cofaques.
‘ L'hetmann des cofaques de la petite Ru Aie ,
Mazeppa , ayant, en 170S , abandonné le parti
dé ;la Ruflie, pour embraffer celui de la Suède ,
Pierre le grand réfolut de les humilier, & de
les mettre, dans la fuite hors d’état de fe livrer
à.aucune rébellion. Il envoya pour cet effet, quelque
tems après la bataille de Pultava , une partie
de [fes troupes dans les illes du Dnieper, où les
cofaques s'étoient réfugiés avec leurs femmes ,
leurs enfans. Il fit fabrer tous ces malheureux y
& diftribuer leurs biens parmi les foldats. Il fit
entrer enfuite plufieurs régimens dans leur pays,
& mit plufieurs milliers de cofaques fur les
bords de la mer orientale, où on les employa à
toutes fortes de travaux pénibles , & où ils pé-
ritént. Leur dernier hetmann étant morten 1722,
cette place ne fut pas remplie jufqu’en 1727. A
cçtte époque, on choifit Daniel Aportel pour
fpn fucceffeur. On fupprima la dignité de hetmann
après fon décès, &, elle ne fut rétablie qu'en
ï7XÇfo en.fayçur du comte Kirila Grijorjewitfch
Rafumo^sjiî*
it l /m : v Ç " \ j -1
• Râfrttàowskî. Les £ôfaqutr$ KaÿaÙiriélur^oilt
1 hetmann , l'impératrice Elifabeth ?le reconnufiqu-!
:bliqueniënt, 6c--Je t^pÊlmaMans,^erie,,dig.akéj4
ce qui fut rendu public par une ukafe puiqni
_arrêt .du- fénat ,ou cpnfeil- de -régeqcç- de-Péyerf-j
bourg, du i i juin , "vieux’ ttyle. Lés hethitnnsj
polïedent des domaines très-confidlïabteslils]
- jouiffoient ci-devanri de§".:péages i de i’Ukraîhe :j
on accorda, pour dédommagement,. au~ comtej
de Rafuippwislti'uo^ fomme an^uejle de cinquante’
«iille roubles , quTnë fut pëut êfre qüe lé quart!
’ de_ -c£?s5'péagëSi; L'impëraèriçè' G'itherine 1 El Tup- ;
prima de hbtR^eàif;'fi éh'argê dé hetmann enoi^éi+.j
& prép'dfa1 un: coilègé de Régence à jlaÂpetHe!
Ruflie'/dont le cnefi eft iin^ gbuvetneurrgénéral. i.
Le pays de. ces ’çpTa&pes,.eft' ppnitTîunèmèriti
appellq Lfkraine , npm. qui fignifie lin pays limi- i
trpphe. Ii. ferme, ép çÇÇet limité de.l.a.Riiflie.
4 S La-J?pfegÔc., de' lafTa.rta,rié ’ ’de' \i Tiirqujë. |
,L ykraine oflpé unç plaine l ,Mne ferrijite'jncôhi’
V eft entrecoupée d’une grande auan- j
tite dé très*belles rivières & de.,fprêts agréables. ;
Elle produit dans la plus grande abondance tdütés î
fortes' dé grains & de fëgumes / Idu; tabàG ,î du ‘
mieh& de la-cire ', dont elîeToûrnit une.grafide
partie de- l’empire' rufle.^ Il y-xraîL'aufli i ’aftez
bon vin dans quelques endroits. Le! pâturage &:
les beftihux- y ifont admirables. C e s derniers font
d.une; Igrândeuf extraordinaire 3 U&; l’on en exporte
beaucoup.- Les rivières y:; font ; remplies; de
poiftons.-Mais par malheur ce.. pays<,ell dnfeélé
qe fautefelles qui.lè râyagèntfiUâgriçqftüfe.'ppur-
^pit y .êtr,e plus 'fblgnéè d’un plus grand pro-
*duit> Lés cofaques difent qu’ils ne favent 'ou Véh*
dre le fuperflu de leur récolte. On laiffè périr
en effet, b.eaucoup de grains fur les, cha'itips ,
faute de débouchés. Les cofaques faporbgiènS
échaqgént, leur bétail ,6c leur poiflpn afjèc les
Jùïïes., rIçs polonois , & je^ turcs / cônirè du bled
3c divérffis roarchandjfes* Voÿe\. l'artîcléfI^p‘issïe!
ULM ", ville impériale d’Allemagne : elle eft
fituée dans un terrein inégaL fur le\Danubei Elle
a d’aflez bonnes fortifications, & fes habitons
profeffent pour la> plupart la religion luthérienne.
X a magiftrature, qui ; eft toute luthérienne , eft
compofée de , quarante.*un membres / dont, plus
4e .la moitié eft-tirée t'des; patricieris. Elle entre*
tient fix, compagnies, de foldats , dont trois forment
Ton ' contingent â l’armée du cercle.* Elle!eft
commerçante ; & fert d’entrepôt aux’ vins , ’qui
y arrivent en abondance des environs du ; Rhin ,
au Necker ,^du laède Conïlance &,de la Valte-
line, pour être embarqués fur le Danube. Elfe
/ait d’ailleurs un commerce de toile & de p'ufieurs
autres articles. Jufqu’àTannée 1300 elle n’a point
eu-de’ murailles j .elle étoit fermée parrdeSjpa.lif»
fades & un fofîe.j Mais elle étorit idèsriorÿ fous la
dépendance immédiate de l ’e m p i r e & les çm,
pereurs- 3c rois, : x^rlevingiens ywPP.f donné;; à
Q£con.. polit, & diplomatique. Tome Î F ’,
(U;L ft *73
cJl? ^ 'a R e f e h e p ^ U ; plufi§urs,'ce^ y &
Rnriesv ^égales, ,î^qug laf\ÿfe,rag)feça? ep,partie fous
ihT™Rûreur |Lopis. de;Bayière, !& rep. partie l’ab
La prétendue charte de Charlemagne fie 81
qiÿaccordé; à l’abbaye de Reichenau, eft; apo;-
jCryphe- Les e,mperqurs CJi.arles IaW -e n ç ç f ta s ,
fUddéric I I I , &:plufieurs de leurs.fHcc.efteu^s!,0nc
confirmé-ce, priyilège. La préypté de; la ville xe-
levoit. -autrefois, des..-ducs, de Sud??,, comme, on
Iè yojç qn4erm?s expr^-daps.)l4 içfertçrque <jpn-
todjpo ?xpçdiaf'en- i-ife) 'apx comtes ftç, ,Wuiit£tô-
R^r§ïi'^/K;,tipiit;à la dière de l’empirç1 le;trojfiènre
itoQg- pfi.rmi lesrvilles impériales de rSuabe.'Quant
au. 1 Cercler;, elle: y -qqcppe la féconde place; * &
elle-eft f chargée; du îdirféloiref perpétue 1 du collège
.de^';yilje%rimpériafes rdq Çuabe , doucvelle conr
f&Vf: 1 f e ï 'gtqhiye^,. àinfi que de celles j de Fran-
-çonie * & fes diètes du cercle-s’y tiennent ordi-
in^iremgntK-]$a,' to’xe matriculaire -pour l’empire,8c
ÿriÇ.ériîje$ été, réduireaep-i$83L, de neuf cents..à
-fi^ent^ftqrins.',^'-(p çontriburion pour i ’entrej-
;|â iChamb^i^ÇP^rûle ;eft de. -cfeiq cenc^
vingt- quifeze fjxfeles^ujlwrqq îfei Quoique
fes dptnainef : foient fconiîd^taÈfesfe, ;elfe eft ■ néafe-
mpinSrlcnargée- d’une.dettqf de piufiepr^ millions.
Elle fut détruite, en 1125 par l’-empércur Lothaire-*
& brûlée en 134$, On y conclut,ea 7 6i9run traité
entre les parties de l’qnion &,fie la jigue i. & elle
ïuffùfpraiê-ëfef? 6i pat les,frfeçofe .& fes bavarois.
Il âitièdnèment tm pfofidfel qui fîégoit atl
^ ^adHIITdfi
près ^ de' celui qui porté àu;ourdfhui-: lé nom de
Glunènhpf. 'Mffl ‘ - p' •
Il s/éleva-l'année derniêr&une difpufe. trçs-vive
M S fiÿæ magifttot 8ç la bourgeoifie de là ville
d’ Ulm.
Yqici fe fubft^nce de. l’accommodement (igné
le ; 171 mai 1,788.. 1 V È e magiftrat fera. chargé dç
payer lès frais dq prpçès: entre lui.î& la bourgepi-.
fie.j 2°. la fécondé impofitipn extraordinaire ceG
fera aufli tôt que Tes ciripnllahces le permettront.«
$?vle magiftraç entrera én.cônfërehçe avec la bô.ur-
geoifie , fout?sTes fois qu’il fera queftion de faire
des aliénations cônfidérables ou quelque changement
aux impofîtions 3 4°. le magiftrat fe confer«-
mejaTaveç exaélitude aux règlemens de l'empe-^
fcu r c o n c e rn a n t l’adminillfetion de là juftice
de,la police. & .de• jl'éçpnpm^.-.des finances ;de la
ville, f^oye[ l’article .SpAfeE.', '
4 U L R IC y Saint- Ulric & Saint-«Affre * abbaye
princière d’Allemagne au cercle du Rbin. -
Cette'àbbâÿeTe trouve datis là ville;impériale
d’Augsbourg. Brunon, évêque de cette ville.}
établir au coinmencement de l ’onzième fiècle de*
religiëiïx^ bénédiélins à- la i place des Itères lais j
i l I-!ftiŸ‘->’d<Affi_â"/ùn-“aBbé y & il détermiha l’em?
pereur Henri à doter, la nouvelle abbaye de cihsj
villages^* a,près en avoir.réuni le patrimoine i
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