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j ° r™e . l'e'JX branches principales :
L ' . ■ i- de SoiW-Braunfels § fous-divifée jadis
en irais lignes , favoir Braunfels proprement d it ,
ngen Sc Greifenftein : les deux premières font
éteintesmais la dernière fubfifteencore, & elle a
ni“: eIeoe^ e n I7,41 au ran? des princes d e l’Em-
r ^ 2 * yelifi de Solms-Lich également divifée
en deux lignes, Solms.Lich & Solms - Laubach :
fous-divifée en Lich-Lich, éteinte,
& Lich-Hohenfolms fubfifte encore ; la fécondé
'° I Laubach - Laubach
c ’ 1 • ^-aJjt>ach-Sonnewald, fous divifée en
Sonnevald - Pouch & Sonnewald - Sonnewald,
r_,J J. .jnbach-Baruth qui forme trois nouvelles
lous divifions * favoir Baruth Affenheîm & Roe-
W i l f V , 4°'r B»,™* - Wildenfels , partagée en
W denfes Laubach, Wildenfels & Uthe ,
Wildenfels-Wildenfels , & | | Baruth - Baruth.
Mais les rameaux de 5o/OTr.Sonne\vald ScdcSoims-
i-aubach- Baruth avec leurs fous - divifions I ont
leurs terres en Luface & dans l'éJeétorat de Saxe.
Le titre commun de cette maifon eft comte de
enberSj !
Sfl taxe matr>cul_aire eft de deux cens cinquante-
k reP.art.ls.de manière que Hohenfolms
paye quarante-huit florins pour Solms & vinat-
quatre florins pour Liéh ; Braunfels cent vingt
norins , Roedelheim vingt-quatre florins , & Lau-
bach trente cinq florins. La contribution de Hoen-
lolms pour la chambre impériale eft de trente-fept
ecua vingt-un kreutzer* ; celle de Braunfels
de cinquante neuf ecus quarante - cinq kr. j celle
e Roedelheim de dix-huit écus cinquante - trois
kr- , & celle de Laubach eft la même. Les princes
& comtes de Solms font partie du collège des
comtes de 1 Empire en Wettéravie , où ils ont
haut-Rhi“ * É amÛ q“ ’'aUX affemblécsdu cercle du
Ceux d entre eux qui ont leurs terres en Saxe
lont exe us du majorât inttoduit dans la maifon I
f i PU - 1 P JS asI S la famille, qui d'ordinaire
eft lheri.ier des fiefs, quoiqu’il nelefoitpas de
tous îndiftinaement. Quant à la religion, les
branches de Braunfels & de Hohenfolms fuivent
le culte reforme, ce le de Sonnewald le culte
catholique , & toutes les autres font luthériennes.
Les jiofleflions refpeétives de toutes ces bran-
cnes régnantes font :
Pour Us princes de So\ms-Braunfels. I
I. La plus grande partie du comté de Solms
proprement d i t , fitué fur les deux rives de la
Loe h n , & limitrophe des terres de NalTau & de
Heffe , ainfi que de la ville de Wetzlar. Son
etendue eft de fix lieues de longueur fur quatre de
largeur, & fon fol produit du bled en abondance,
s o t
j eXc^ ! entes Praln'es OÙ l'on nourrit beaucoup
d,e beltiaux ; du fer pour le travail duquel il y a
un grand nombre d'ufines j du cuivre & de Tar-
gent , dont on néglige l’exploitation.
Çe comté étoit anciennement divifé en haut
& bas j l'un formé des bailliages aftuels de Braun-
fels & de Greifenftein jTautre de celui de Hcen*
folms & de celui de Koenigfberg , qui appartient
aujourd'hui à la maifon de Hene-Darmftadt. Le
nom de bas comté ou de comté poftérieur eft en-
core en ufage , quoique la plupart des cantons fe
diftinguent pardes noms des rivières qui les ar-
rofent.
Les bailliages princiers font :
1. Celu i de Braunfels.
2. Le bailliage de Greifenftein.
II. Une partie de l'ancienne feigneurie de Munzenberg
, formant un canton fertile d'environ
quatre lieues d etendue , où l'on trouve :
i. Le bailliage de Hungen , qui depuis 1^92
a a appartenu à une ligne particulière
de la maifon de Solms Braunfels.
1 . Le bailliage de Woelfersheim.
3* Le bailliage de Gambach. -
4. La communauté de Munzenberg, quis’étend
fur la petite ville de ce nom , dont la maifon de
Ao/ms-Braunfelsaif, & le village de Tteys-Mun-
zeuberg , dont elle poffède la moitié.
Les comtes de Solms-Haenfolms pojs'edent -•
I. Une portion du comté de Solms proprement
d i t , laquelle contient le bailliage de Hoenfolms
forme d'une petite ville & de neuf villages dont
la maifon de Hefle-Darmftadt s'eft réfervé la jm-
nfdiétion eccléfiaftique par la convention de 1638,
Tous les fujets font luthériens , excenté ceux de
la réfidence qui font réformés!
II. Une portion de l’ancienne feigneurie de
Munzenberg, polfédée ci-devant par une branche
particulière de la maifon dé Solms éteinte
en 1718.
III. Une portion de - la feigneurie de Munzen-
berg : la maifon de Solms-Hohenfolms a i de la
ville de ce nom.
Les comtes de So\ms-Laubach pofsedent :
I. Le bailiage de Laubach.
II. Le bailliage d’Utphe.
III. Une portion de la communauté de Mtw-
zenberg ou £ de la ville de ce nom.
Les comtes de SolmS - Roedelheim pofsedent :
Le bailliage de Roedelheim faifant autrefois
fjartie de la feigneurie de Kronenbourg , & que
e comte Jean , fondateur de la ligne de Solms-
Lich , acquit par mariage. Il comprend une ville ,
cinq bourgs & une ferme.
SO UL ZBO URG E T P YR B AUM . Seigneuries
fouveraines d'Allemagne.
Elles font fituées dans le haut Palatinat. Le
bailliage deNeumarkt enjtoure Soulçbourg & forme
avec Allelberg , bailliage de Neubourg, & le dif-
triél du marggraviat d'Onolzbach 3 la limite de
la fécondé de ces feigneuries.
Les feigneuries de Soul^bourg & Pyrbaum ap-
partenoient autrefois aux feigneurs de Wolfftein,
créés barons en 1^22 & comtes de l'Empire en
1673. Ces dynaftes tenoient déjà au treizième
fiècle en fiefs relevant immédiatement de l'Empire,
les châteaux d’Adlenbourg & de Heimbourg,
avec quarante bourgs qui reftortififoient de la préfecture
de Berngau. Les comtes de Hirfchberg
leur cédèrent en même - tems à titre féodal le
droit de châtellenie de Soul\bourg avec fes biens-
fonds & revenus. L'éleCteur de Bavière prétend ,
cjue par la mort de Gebhard, dernier comte de
Hirfchberg, arrivée en 1304, ce comté eft dévolu
à fa maifon. L'empereur Louis IV , duc de
Bavière, le donna en fief (1330) aux nobles de
Durrwang. Son fils Louis , marggrave de Brandebourg
, le donna en 1347 à Albert de Wolfftein,
dont les aïeux le pofledoient autrefois à charge
de le racheter de Henri de Durrwang. On con-
tefta fous Charles IV aux dücs de Bavière Louis
& Etienne , la direCte du fort de Soulçbourg ,
qu'on prétendit être dévolu à l'Empire après la
mort des comtes de Hirfchberg. Les ducs ayant
été requis en 13 m pour ce fort & fes dépendances
par les nobles de Woilftein , il en réfulta un arrangement
depuis lequel ils furent réputés vaflaux
immédiats. Le bourg de Pyrbaum faifant jadis
partie de Soul[bourg > a été cité féparément dans
Jes lettres d'inveftiture données par l'empereur en
j 480. Albert V , duc de Bavière , fe fit accorder
en 1562 par Ferdinand I fa furvivance aux fiefs
de Wolffteim fous la mouvance de l'Empire , laquelle
fut confirmée par les fuccefleurs de cet
empereur, & enfin par Léopold en i6ç8. Lorf-
que dans les commencemens du dix-huitième fiècle
l'éledeur de Bavière fut mis au ban de l'Empire ,
& que les comtes de Wolfftein regardèrent fa
furvivance à leurs fiefs relevantde l'Empire comme
éreinte , ils en follicitèrent l'inféodation auprès
de l'empereur Jofeph en faveur du comte Adolphe
de Rochtern & fes fuccefleurs féodaux mâles 3
cette grâce leur fut accordée en 1708 , mais elle
fut révoquée par la paix de Bade. Le comte Chrétien
Albert de Wolfftein obtint néanmoins en
1729 du confeil aulique.de l’Empire une com-
miflion , pour régler aux frais de l'archevêque de
Sahfjourg & du duG de Saxe-Gotha les limites de
réparation des fiefs d’Empire dudit comte avec
fes terres patrimoniales. L'empereur, fur le rapport
des comrnifîaires, décida en 1732 , qu’après
Lextin&ion de la ligne-mâle de Wo lfftein, les
fiefs de l'Empire nommément détaillés dans la
lettre d’inveftiture donnée à ce fujet par Tempe*
reur Charles IV en *353, & dans celles qui la
fuivirent, appartiendroient de plein droit aux électeurs
de Bavière, & ne pourroient leur être con-
teftés en aucune manière j mais que les héritiers'
allodiaux entreroient, au contraire , en pofleflion
des foixante-dix huit aïeux , dont cette lettre fait
mention, & y feroient maintenus par autorité
impériale, à la charge de contribuer à la cote
matriculaire que Jes comtes de Wolfftein acquittent
à l'Empire & au cercle. L'élefteur de Bavière
réclama contre le jugement impérial le
moyen de fupplication de révifion , ( remedium
fupplicationis b revifionis 3 ) qui lui fut refufé 5 mais
il s'empara réellement en 1740 après la mort du
dernier comte de Wolfftein, de fes fiefs de l'Empire
& de fes biens allodiaux. Après de longues
conteftations, le confeil aulique de l'Empire enjoignit
en 1764 aux ducs de Bavière de fe contenter
des premiers , & d'abandonner les aleuxavec
leur ufufruit. Ceux - ci pafièrent aux héritiers du
dernier comte Albert, favoir, à Charlotte Amélie
, qui époufa le comte Charles-Augufte de Ho-
henlohe - Kirchberg , & à Henriette mariée au
comte Charles - Maximilien de Giecfi. En 1768
les héritiers allodiaux lignèrent enfin une tran-
faélion avec l'éleéteur de Bavière, en vertu de
laquelle ils le mirent à perpétuité , moyennant
une fomme de deux cens vingt-fix mille florins du
Rhin , dans la pofleflion tranquille & entière de
tous les allodiaux conteftés dans les deux feigneuries
de Pyrbaum & de Soul-^bourg, dont les lujets
lui prêtèrent alors foi & hommage.
Les ci-devant comtes de Wolfftein profefloient
la religion luthérienne , qui eft dominante dans
ces feigneuries. Lorfqu’elles échurent à la maifon
électorale de Bavière, le culte de la religion catholique
romaine y fut introduit en 1755. Leur taxe
matriculaire eft de deux cavaliers & quatre fantaf-
fins ou de quarante florins, & leur contingent pour
la chambre impériale de vingt - cinq rixdales. A la
diète de l'empire l'éle&eur n'eft aggrégé pour ces
mêmes feigneuries à aucun collège des comtes ,
mais il prend à leur égard, voix & féance aux af-
femblées circulaires de Bavière entre Ehrenfels &
Hohen-Waldeck. l'article Pala tina t.
S O U L Z B A C , Voye^ N EUBOURG.
SO U V E R A IN E T É . Puffendorf définit la fou-
veraineté, le droit de commander en dernier refloit
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