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la terre - ferme il y a un canal pas de large. Le fol eft ferdti’leen veinro nb lecdin q, uvainnt e, Ehulleile a 3 alium(Iol ndse 3b oornasn gpeâst u3 raamgeasn.d eSse s& haaubtriteasn sfr ufoitsn,.t grecs 8c ont un évêque particulier.
auxE ne m1p4e4r3e ulress gtruerccss j emnaleisv èerne n1t yloai vleilsle v é&ni tTieinlles tsu’ercns e 3m iplsa rèlar encto 3n q&u ireanprtè sd eT anvo.ouivre. raeuf titeuné e1 6a8u4x. MEno ré1e71 3 j lelse sv éanrimtieenss ddeésm atunrtceslè reanyta lan t caepnivtaalhei dlae tcreatntefp porrtoèvrienncte le, sq muiu npitoiorntosi t dlee gmuêemrree dnaonms jT ililles dmea iCnso rdfeosu tau rc&s c; emttea iisll eT arentnoémeb afu iavalonrsc ee netllree fleust conquife par les vénitiens qui l’ont confervé , 8c qui y entretiennent un provéditeur-.
fon4t. Clesu rzcoinlaqr i ill,o tsa ncvioeinlînnesm deen t laE cchôitnea ddèes l: ’acne
Lciievnandeie Aj camranias nqieu,e lqquuie fsa - itu nàs pfurérefenntt pjaadritsie réduen ilas àfa ilta jteetrtreer -A cfehremloeü s, adua nms olyae mn edre. lDa utelircreh iuqum’a, vqouiti aaup pnaormtebnroeit dà eUs liyllfefes ,E cehfitn acdoèmsp.tée .par Strabon
d’. It5h.a Vquael d, i qCuoim éptaoriet elaft lpea ntroiem dm’Uodlyefrlene. de Tille
Da6rd. aCneeflalelos n,i ap oour tCoiet fadleannsia l,e sv itse-mà-sv ilse sle sp lpues titrees
lcoeulcéisa l,e sc ’enfot*màs-d diree S3 aE mpuisr e8 cn ocierelu. i Edl’lEep iaruvso irM aeu-
tÇreeftoteis iqfleua tprero vdiluleits d,e sd ornatif ilnas cafepcista ,le aéutxoqitu Selasm oen. , ldeounrn ed el ’hnuoimle ,d ed eCs onorinixt hmen 3fc uand evs in, ddese lilma ocnosu ,
deexstr oaroarndgiensa ,ir ed,e se ngfrienn addue sb l,e dto. uOtens da’fufunree gqroulefe ular dpluuisfe ngtr anddese frpuaitrstie ddeeusx aforbisr els’a ndneé ec e3 ttefa villoeir paruox- mmooiiss dde’a vnroilv e&m bdree nfoovnet mubnr ep ;e um apislu sq upe ectietsu.x Odnu lp’oenu tm aebiollerduerr peonr t deifftf écreenlusi dl’ieAurxg odûeo lTi. ifLlee s,■ vméanisi
ftéielonns edn’ aufotrnets deenv e1n2u2s4 .le sL emsa îtturercs s ene n1 2fir1e4n, t olua vcéonnqitiueêntse eyn en14tr7e9ti e, n8nce nlat upne rpdriroevnét deinte u1r 4&99 .d Leeusx çmoangféeeilîlie r1s7. 6D6 e&s tre1m76b7l emla epnslu ds e gterarrned eo npt aerntied omde- cette ifle.
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V E N
nord. Elle fournit au fil du fel qu’ on exporte. Elle
a un grand nombre de bourgs 8c de villages. La
majeure partie de fes habitans font des grecs ,
qui y ont environ quarante églifes , quelques
monaftères 8c un évêque. Le refte eft compofé
de catholiques romains, qui y ont aufli un éveque
& trois couvents 3 8c de quelques juifs. La république
de Venife y entretient un provéditeur avec
quatre çonfeillers , qui’ gouvernent ces infulaires
avec beaucoup de douceur , pour ne pas perdre
leur affeétion. La ville de Zante eft grande 3 très-
peuplée , 8c elle a une forterelfe.
S E C T I O N V.
Du régime eccléfaflique.
La religion catholique romaine eft la dominante
dans les états de la république de Venife:
les grecs , les arméniens 8c les juifs y ont le libre
exercice de la'leur j 8c même les proteftans qui
y profeffent fecretement leur culte n’ y font point
du tout inquiétés. Le pape , après -de longues
négociations 3 a perfuadé aux vénitiens de recevoir
le tribunal de Tinquifition , qui eft compofe
du nonce , du patriarche de Venife 3 de Tinquifi-
teur 8c de trois afleffeurs laïcs j mais la république
a refferré fon pouvoir dans des bornes
affez étroites j il ne peut rien conclure fans
les afleffeurs laïcs , qui 3 avant de décider une
affaire importante , font obligés d’en rendre
compte à la république. Les caufes qui regardent
les juifs 8c les grecs / ainfi que celles qui
ont rapport aux blafphêmes 3 aux enchante-
mens 3 aux forcelleries 8c à l’ufure 3 8cc. enfin la
cenfure des livres 3 ne font point du reffort de ce
tribunal , mais appartiennent à la jurifdiétion fe-
culière. Au commencement de Tannée 1767 on
abolit les vicaires de Tinquifition dans les petites
villes & les bourgs de terre - ferme j feulement on
confeiva les inquifiteurs dans les grandes villes,
& même de nouvelles loix rellreignirent beaucoup
leur autorité > la liberté de la preffe s’eft étendue
même à l’égard des livres prohibés par le faint-
fiège. Les bulles & les brefs du pape 3 avant
d’être publiés 3 fubiffént un examen, & on les
arrête s’ih contiennent quelque chofe de contraire
aux loix 8c aux droits de l’Etat- Pour mettre
un frein à l’envie d’augmenter les poffeflions des
églifes & des couvents 3 on fit en 1767 E>i
pragmatique, en vertu de laquelle les teftamens
(même anciens) faits en faveur des mains-mortes
( excepté toutefois les hôpitaux , les communautés
& les écoles) furent annullés , fi la fomme
dont ils difpofoient paffojt cinq cents ducats de
Venife 3 encore doit-elle être prife non fur l’argent
comptant 3 mais fur le mobilier du défunt j lé
tout à la volonté des héritiers. Si les biens du
teftateur n’excèdent pas de beaucoup cette fomme,
alors on n’accorde aux mains-mortes que le
« dixième
V E N
dixième de la (ucceffi.on. Il fut réfolii la meme
année 1 7 6 - , que les biens ecclefiaftiques paiement
la dîme fans qu'il fût néceffaîre , comme
auparavant , d'en demander la permiifion a la
cour de Rome. En 1768 tous les membres des
ordres religieux, fans exception ^furent fournis
à la jufifdiïtion des évêques ; & il fut en outre
réglé qu’ils ne recevraient point de novices avant
l ’âge- de yingt-un ans accomplis, &c qu’on ne
pourrait faire fes voeux avant vingt- quatre.
J’omets d’autres fages règtemens relatifs ^ aux
ordres réguliers. Enfin en 1 7 6 9 la république
fournit tous les biens eccléfiailiques.aux memes
impofitions que ceux des laïcs. '
Quant à l ’ordre hiérarchique, le patriarche
de renife eft le premier des membres du cierge.
Il doit- toujours être noble vénitien, élu par le
fénat & confirmé pat !e pape. Il n’ eft cependant
point.fournis au St.-S iè ge. Il eft primat de la
Dalmatie 8c de quelques provinces de fiTerre-
ferme , métropolitain des archevêques de Candie
& de Corfou , ainfi que des évêchés de C hiozza,
de Torcello & de Caorle. Son autorité n’eft pas
fort confidcrable. Il ne confère pas plus de deux
prébendes dans la ville de V°.nifc , & le cierge
n’a que peu ou point d’ ordres a recevoir de lui 5
car ce clergé dépend immédiatement du fénat,
Le patriarchat d’Aquilée, en vertu d’un accommodement
figné en 1751 entre la cour de
Vienne & la république , ceffa à la mort du dernier
patriarche, 8c on créa à fa place l’archevêché
d’Udine dans l’état de, Venife. Nous dînons
tout-à-Theure que les archevêchés de Candie &
de Corfou font fournis au patriarche comme a
leur primat. 11 y a d’ ailleurs un archevêque à
Zara & un autre à Spalatro. Les évêques de la
république font pour la plupart des familles les
plus diftinguées de la nobleffe.
S E C J I O N V I.
Des revenus & des dettes , des troupes & de la ma-
rine Âe la république de Venife.
On évalue les revenus annuels de l’Etat à huit
millions deux-cents mille ducats de V inift, dont
chacun ne vaut pas tout-à-fait quatre livres tournois.
Ils font adminiftrés par trois gouverneurs.
En tems de guerre , le doge lui-même , les nobles
le refte des fujets , contribuent aux dépenfes
publiques chacun en proportion de fes revenus.
Les finances de la. république font en général
bien adminiftrées &,en bon état. Elle s eft occupe
férieufement Tannée dernière de la liquidation^ de
la dette nationale. Cette dette portant un intérêt
V E N
annuel de trois & de trois 8c demi pour cent,
fera éteinte de la manière fuivante : On rembourrera
tous les ans un demi-million de ducats,
en faifant dix paiemens de cinquante mille ducats
tous les mois , excepté dans les mois de
juillet & de novembre, qui font des mois de
vacances. Le rembourfement fe fera par une
Iotterie, dans laquelle on mettra toutes les obligations
à la charge de l’Etat. On tirera au fort ,
chaque mois, un nombre d’obligations eorrefpon-
dant aux cinquante mille ducats rembourfables
dans le mois, 8c ainfi de fuite.
Le même édit annonçoit un nouvel emprunt
de trois millions de ducats , fuffifant pour les
frais de l’armement fait contre Tunis, & de ceux
qui reftoient à faire.
La république redoute tellement les dangers
de la puîffance militaire , elle fent fi bien fa, foi-
bleffe qu’ ainfî que nous l’avons dit , les nobles
n’embraffent point le fervice de terre, & qu’elle
décourage d’ailleurs la profeflïon des armes. La
principale force de fon infanterie confifte dans
treize régimens dalmates , dont la valeur s’eft ac-
quife une grande réputation : mais ils favent
mieux fe fervir de l’épée que des armes à feu.
Les fuiffes fourniffent ordinairement à la république
fix mille hommes en cas de befoin. Si
Ton en croit les papiers,publics , fes troupes
réglées de terre comprennent vingt - deux mille
hommes commandés par un maréchal - de - camp ,
grade qui eft toujours conféré à un étranger. On
lui donne pour adjoint deux membres du fénat,
qui ont le titre de provéditeurs généraux , &
fans l’aveu defquels il ne peut rien entreprendre.
La marine de la république, jadis fi confî-
dérable , eft bien tombée.
Voici quel étoit Tëtabliffement des forces
maritimes de la république de Venife au commencement
de 788.
.. Efcadre du -chevalier Emo , deftinée contre
les tunifiens : la Fama', la Diligenza, la Gala-
tea , la Vittoria , l’Eole & le Saint-Georges, de
quatrevingt - huit canons 5 la Concorde & la M inerve,
de quatrevingt 3 laPalma, de cinquante-
quatre j la Brillante , de quarante-deux 3 le chevalier
Angelo, de quarante j le Mercure chebec ,
de trente j l ’Explorateur, defeize.
Efcadre du chevalier Condulmer , suffi fous
les ordres du chevalier Emo , 8c deftinée également
contre les tunifiens.
La Sirène, de quatrevingt j la Pal las , la Vénus
(1) & leCupidon chebec, de quarante-deux 5
la Delhudion 8c la Polonia , galiote à bombe.
£1) Cette frégate vient dje. faire naufrage à Zante.
(Eicon, polit. & diplomatique.' Tom. I V . Hh h l »