ce mariage plus honore ôc doué de celle lignie, de
combien fans vile corruption ôc concupifcencc char-
nele ce bel ôc benoill enfant nous a efté nez, 8c comme
félon le dit Yfayen chap. ix. f . pour no lire redemption.
Confederations encores pour l’entendement des cho-
fes dittes, que le prccieux ôc virginal corps de fainte ^
Marie full à làint Jofeph , par la loy Ôc foÿ de ma-'
riage* comme aulîÿ le pur 6c cafte corps de Jofeph full
à la vierge Marie, par celle meilme lo y , en tant que
il furent deux tout ung fcullemcnten coraige, ou en
elprit 6c en volenté , 014 en biens temporels comme
tous amis ont unité , felon le proverbe ancien , mais
furent une char 6c ung corps par union facramentele,
jafoice que point n’y fut honteufe conjon&ion , 6c
plus furent tout ung, en ce que pere 8c mere ou feùr
6c frère, 6c aulîÿ tout ung excellemment par union
de grace efpirituele de tant que eulx furent plus parfais
en charité que les aultrës ne furent.
Confinerons en oultre par celle confederation, que
puifquc le benoit enfant Jhefus fu felond noftre humanité
fils de la Vierge Marie, efpoufe legitime du
julle Jolêph, par l’operation du làint Efprit, que en
ce tint le lieu de Jofeph lui confèntant, car il vouloit
ce que le làint Efprit vouloit, Jhefus doit eftre rai-
fonnablement dit fils de Jofeph , Comme fait 6c formé
du corps prccieux de fon efpoufe Marie, lequel
corps eftoit à loy , 6c en ce ne erroient point ceux
qui cuidoicnt Jhefus eftre fils de Jofeph , felond l’E vangile
faint Luc , Luc. ni. 2.3. mais en ce eftoient
deceus , que il tenoient ce fuft par charnele conjon-
élion , car ils ne comprenoient point le hault mifte-
r c , mais c'eftoit pour leur imperfection.
Confiderons encores les principes de noftre F o y , 8c
ce que la fàinte Efcriture nous tcfmoigne 6c afferme
de Jolêph , qui eftoit homme julle 6c qui fu joint à
noftre Dame, Mere de Dieu, par loyal mariage, lê-
lond le commandement de Dieu fait à luy par l’Ang
el, 6c autres teles plufieursloenges: 6cnouseftudions
prendre aucunes confiderations particulières felond probables
railons ou argument morales ôc topiques, comme
appartient à tele matière, ôc comme elle les peut
fouffi-ir 6c recevoir fins téméraire ou foie afiêrtion, car
en ce failànt on édifié l’affêélion devote qui s’elmeut
plus en confiderations particulières qucuniverfeles, 8c
c’eftceque nous appelions en Latin Pietasfidei 6c nous
le povonsdire en François: Religieufe eftimation.
Confiderons queen ce failànt nousefeheuons le pe-*
ril de errer, car noftre àflèreiori ou eftimation ne lê
met point adiré certainement queainfi loit, ou ainfi
aift efté, mais fe met feulement noftre crédulité ou af-
lèntement ou opinion fus les apparences ou probabilités
que on treuve à dire que ainfi cil ou ha efté. Et
cecy fe peut maintenir fins erreur 6c fans prefumption,
car ja foit ce que deux aflèrtions 6c jugemens contradictoires
ne puilîènt eftre enfemble vrayes, neantmoins
chafcune partie de contradiction peut avoir fon apparence
ou fa probabilité.
Si foit ainfi pris 6c entendu tout ce que nous avons
à dire ou avons dit oultre la determination de l’Efcrip-
ture fainClc, pour loer faint Jofeph 6c le virginal mariage
de luy 6c de fainte Marie , 6c pour nous efmou-
voir à là louenge 6c veneration , 6c celle confederation
prou fi te à merveille pour entendre 6c concevoir
comment les làins DoCteurs ont parlé ôc parlent chafcun »
jour es matières de noftre Religion, 6c comment fainClc1
Eglilè ufede leurs dis en fesLegendesôcen fes chans *
car autrement on pourrait prendre Jegierement occa-
fion de errer ôc de foie ou prefumptueulê afiêrtion
d’une part, 6c de foie reprobation d’autre part.
Confiderons doneques en apres felond celle precedent
confidcration, que la providence Divine ordonna
en fon éternité, comment Jolêph ferait efpous 8c mari
legitime de fabenoiCle merej fi femble que Jofeph devoit
eftre moult privilégié entre les autres hommes Ôc
femmes, dezl’curc de fa conception Ôc de là nativité’
ôc par toute là vie julquc à la mort, ôc apres là mort
en gloire, ôc raifon donne qu’ainly convenoit ou afïè-
roit à faire, lêlond quatre confiderations. Pour la con-
fideration de Dieu. Pour la confideration de noftre Da-
^ me. Pour la confideration de l’enfànt Jhefus. Pour la
confidcration de humaine inftruétion.
Confiderons que Jofeph devoit dire réputé Pere du
Fils de Dieu, 6c eftoit pere felond une des confiderations
deflùs dittes, 6c felond ce que le nomma fa Merc
noftre Dame, ôc que ics gens le jugoient. Or ell le
commandement de Dieu, 7« honoreras ion pere &ta-
mere. Deut. vi. y. ne la point trespafié Jolêph 5 aulîî
eftoit ordonné à nourrir 6c garder ôc fervir le benoit fils
de Dieu, voir de fon propre labour 6c de fa fubftance.
Si veult la vertus de libéralité que Dieu rende le pour
quoy, c’eft à dire le pareil, ôc non mie lêulement le
pareil ou l’équivalent, mais l’excellent làns comparai-
fon, quelconque il ell en tout excédent.
Confiderons quant au regart de noftre Dame, que
Jofeph fii fon loyal 6c vray efpous 6c mari-, 6c le tout
bien 6c làinélement amé, 6c eftoit chief de noftre Dame,
felond la reugle de mariage donnée de Dieu, 6c pro-
mulgée-par faint Pierre, 1. Petr. ni. 6 . quant il aile-
leguc l’exemple de Sarre' qui appelloit Abraham fon Soi-
* gneur. Et n’cll point à doubter que l’umilité noftre Dame
eftoit fi grande, qu’elle fc rendit autant ou plus fub-
gette à fon loyal efpous Jofeph, comme autre femme
doit ôc peut faire à fon efpous. Vées doncquesquelc
dignité c’cft icy de Jofeph que il foit chief6c feigneur
de la mere du chief6c du Seigneur de tout le monde:
fi ell bien à tenir que il ut les grâces 8c dignités teles
comme il appartenoit a l’efpous de la merc de Dieu,
ôcàlaRoyne des Ciels , ou autrement fe noftre Dame
avoit trouvé grâce pour empetrer à fon fils tout ce
qu’elle vouloit, comment eull elle honoré fon chief,
fon feigneur ôcfon amé efpous, fa garde 6c fon tcfmoing,
Ôc fon féal gouverneur, s’ellc ne luy eull empetré toute
grâce ôc dignité que bonne efpoufe doit vouloir ôede-
firer à fon loyal efpous.
Confiderons encores quant à l’enfant Jhefus, que
Jofeph lenourry, le porta, leconduifitenEgipte, le
ramena, le mena puis chafcun An ou Temple, l’en-
feigna Ôc difciplina lêlond paternele auélorité , ôc à
brief dire il accompli toute la cur^quebon, Ôc loyal
^6c faige pere, peut 8c doit faire à fon vray fils. Sire-
J venons a ce que dit ell que jhclus, non pour quant fuft
il Dieu, honora Jofeph comme fon pere , fon nutri-
teur, fonconduilêur ôc deffenlêur, fon doéleurÔcin-
ftruéleur, ôcces cholês comment le doivent entendre
ôc fe povoient faire nous deelairerons cy-cn apres.
Confiderons à la parfin quant à humaine inftru-
élion, quen'eft exemplaire plus vray , plus plain &
plus parfait en toutes vertus ôc en efpecial à plaine
humilité fondement des vertus , ôc à confondre
tout l’orgueil de fotc humaine prelumption , que de
regarder comment le benoit Fils de Dieu, pareil au
Pere , à voulu eftre fubget à la loy des hommes &
dornlcr exemple que le plus grant obeift au mendre,
ôc le fils au pere tant eull excellence ou dignité le fils
defiiis le pere : Car dit l’Evangile que Jhefus vray
Dieu, eftoit fubget a Jofeph & k fainte Marie.Luc.H-
2 f. O quele merveille comme profonde humilité:
^6c fe I4 bénignité ÔC humanité de Dieu fu tele qu’il
ha youlu eftre fubget à ung fevre en bo,is , c’ell à
dire à ung charlier ou charon, ou à ung charpentier,
6c à une texcerelîê ou povre ouvrière en foy e , la prefumption
de quelconque homme ou fera-elle trouvée,
qui ne daignera obéir 6c fe non à homme, au moins à
Dieu?
■ Confiderons doneques felond les prérogatives que
raifon juge avoir ellées appartenans ou deiies ou de-
cens à làint Jofeph , que c’ell bien , à croire religieufement
ltuiv.ni. -- — ——— H.1V.Jv_, u n v e n u e UC la
Mere, comme làint Jean Baptifle , comme Jeremie,
comme fon efpoufe noftre Dame , ôc comme autres
pluficurs de mendre merite. Entendons qu’il devoit
atouchier fouvent ôc tics familièrement au Saint des
Saints, c cftajhelùs trop plus fouvent que ne fit làint
fement qu’il fu Gûo^fié ou confacré ou ventre de (a bres, & oh corps adverfanfà la loy Me raiCo-
' j. ........ J~” - "<■ <* ‘■ vj ne nnjun qi captivant
ou mettant en fervage k la loy de pechief Rom
Teremie."lia n t nu rm.p1 tnmi e,™ 1 ; f i .
1 ? ; mC c?Pcricnce ]e monftrc, Ôc Ariftotc
le dit, & Platon & autres le jugoient; mais ils ne
congnoifloient point la racine & la caufe
Confiderons pour preuyer ce que eft maintenant
Jehan Baptifte , & luy devoit Étire plus de fervice" d i t f quTfitarjofeph dwoTfiîncCT& efo ln?in|tcmn-
devoit eftre ce femble fa pretieufe char moult pu- . te belle V i e r g e ° T p u S e Noftre Dame k
niiee & nette des le commencement de fa for-A eftoit tant bede.rifiée &C nette des le commencement de là for
nnVIle a , I V 3SSÊ
mation , comme fu celle dé faint Jean Baptifte.
Ajoutons à ce , que la char Jofeph fu après la
char & le corps de Noftre Dame, commeeft dit par-
avant , & ce fut par l’union & confederation de Mariage
felond le dit de l’Apoftre , que l'efpom & h t
foîsfi ne font jm deux corps mm me char, Ephef y.31.
& s’aucun oppofe que St. Jofeph fu circoncis, de laquelle
circoncifion il n’etift eu meftier, s’il euft efté
fanétifié , la refponfe eft clere en plufieurs tels cas:
car la L o y l’obligoit à c e , & de ce fu fa grace plus
augmentée & plus parfaite.
Confiderons oultre que St. Jofeph demoura vierge
comme Jeremie, &H e!y e , & St. Jehan Baptifte,
& ion efpoufe Sainte Marie.: A cette Confideration
valent les raifons maintenant diètes, valent auflt aul-
tres raifons, car la fainéte Efcripture &les Doàeurs
déterminent que Dieu ne volt point bailler quelconque
garde à Noftre Dame pour la gouverner , nourrir &
garaeaiNoltre Dame pour laX gro Au*.v erner , cn_o1u rrirr &... ou aguillons ou rebellions d d a char, moins W l 'e n
accompa.gn.er apres fa mort & defamt Jofeph , fors ® font d’un An, comme nous le monftre or r e s de No
ccee vvitrrggimnaall jjoouuvveenncceell SStt.. JJeehhaann ll ’EEvvaannggeelliiffttee ,, nnoonn lire Dame. Nous lifons d’un hermitr. le
pour quant fu ja Noftre Dame aagée, &horsdemau-
vaife foupecon : fi eft bien à croire plus, fort que à
Noftre Dame quant elle eftoit jofne, pucelle de trei-
fe ou quatorfe ans , Dieu ne luy euft point affignèe
garde qui n’euft efte pareillement Vierge. Adjoutons
à c e , que le benoit fils de Dieu ama tant virginité,
qu’il ne volt point acomplir le miftere de fon Incarnation,
fe non par Mere vierge; fi eft bien à croire
que auffi il ne volt point eftre garde nourri, baifiè,
porte & gouverné, fe non par cellui oü quel reluifoit
pure Virginité; car comme dit le Saige qui aime la netteté
du cuer il aura le Roy à ami. & qui eft mieulx ce
Roy que Jhelù Crift3
eftoit tant belle, qu’elle conceu & enfanta le plus bel
des hommes Jhefu Cr ift, tel le fils tele la Mere en
ceftè beauté : Jofeph auffi devoit converfer avee cefte
Vierge familièrement longuement & contiuuclle-
ment, en apparent & en privé par licence jufte de
royal Mariage , fans charnele Conjonétion. Jofeph
avec ee eftoit efleu de Dieu à converfer continuel-
ment en la compaignie du très bel & tics avenant &
delicieuxen&ntjheim, à le porter, & le nourrir,
a le baifier par licence & amitié paternelle. Jofeph
doneques s il euft eu dedens foy en fa char , m a lc&
forte concupifcencc charnele , enclinant & trahant
a folcment convoitier beauté d e femme ou aune
veons en quel péril, yeons en queldangier, veonsen
quel dur ôc grief aflault continuel il eull elîé pour
garder fa virginale pureté- fi eft bien à croire, que
par regart ou-par ftmiliaritételccpmmcditeftdeNo-
ftre Dameoud’autre, faint Jofeph nefentoit pointures
ou aguillons ou rebellions delà char, moins quel’en-
„ „ .........^ »wiiuicruns apres,ne JNoitre
Dame. Nous lifons d’un termite, le quel Dieu yolt
envoyer en prédication, il s’efcria& dit: Sireoftémov
doneques l ’efprit d'orgueil & de foie complaifance en
ma prédication. LôrsTudit àluy, qu’il milVfa main fus
la telle , & qu’il enfevelift ou fablon ou en terre ce
quiltrouveroit: ainfi fit &tira jus comme un noirE-
thiopten, & ccnuyr. dulidilon, & depuis Une fcnti
temptacion cfôrgueil en là prédication.
Confiderons encores que nonobftant ce qui eft dit,
tant Jofeph commeNoftre Dame peurent avoir temp-
taclon par dehors parla fuggeffiondel’enneini, comme
leur enfent Jhefus qui avoit Juftkeoriginele, comme
auffi A d an S Eve furent temples; mais les vertus
/ trA , ^ dce ccnhaalftteettee K& aauuttrreess ceifttoojicenntt ffii ffoorrtteess ô&c eexxcceelllleennttee*s reih r n i I B M M pounces raifons & autres Jofeph &en M.arà& enjhefuCrift, que riensneva
femblables, les fams Doéteursreputent, êcontrepu- loit a efmouvdir la vicîeufc temptacion^de* l’ennemv
fiimptueuxêt contre la fote & erronee qfcriptuoe, qui milité & autres vertus & feuous tenons one Wml,
rn IBH la quele ont au- c ot confirmation en grace , fcommeles ApoftrJorcnt
VBr®!11 , col,wo I «>Wtt d’aucuns pre- pour fubvertir ou Ü H virginité : pareillement «pu-
cuns attribue a fiunt Jerome, mais on voit clerement, le jour de Penthecoufte; temptation quelconour ne
ttnt pat- le ftile & mamered’eforipre, commeparune efineu:Jofeph, à ce que il s’enclinaft & trebuchaft à
Efpiftre fiunt fente,uns peebiemortel : & s’aumn ______
MBfewm-----— Lonimcpar une
Elpiftre que fait faint Jerome contre Helyidius hérité,
que oneques ne fit tel Livre; car en la dîâe Epiftre
faint Jerome, il dit par espi-ez que faint Jofeph de-
mouravierge. Paravant, dit-il, Jofephn’avoitpoint
elle marié, fi n’avoit point eu cognoiflânce charnele
de femme puis qu’il eftoit jufte, felond le témoignage
de la fàinte Eferipture. & en mariage il ne con-
gneuft oneques Noftre Dame, ne autre, commel’E-
glife le tient, & làint Jerome le preuve; fis’enlùitce
que dit eft. A ce s’aconde.Maiftre P. Lombart que
nous difons Maiffirc des Sentences, Cefl bien a croire,
dit-ll, 5mfamt ÿofipb & n ^ B a m e firent exprès voeu
‘le vtrgtmé, au quel dit, comme religieux, Paint &
tauonnable, chafcun dévot cuer des fainsDofteursêc
expofiteurs s’cll accorde.
° k ^ ^ ° ns cn ou^re y 4aTls roponare de preient
aus objections que fàifoiont les hérités au contraire
par aucuns mos de l’Evangile, ôc difons que c’ell bien
e crT que làint Jofeph, ôc en fon corps ôc en là
c ar e raint ou amoins reprime, refroidis ôc ûfeblov
e nourriflènaent de pechie qui vient en nous par le
pecme originel lequel nouriffement depeebiè ell appelle
par poltre concupifcence,6c le tirant de nos membres
veni»?^ en°^ne<^C ueceffite à pechier, au moins
par.quoy nous fentons me loy en nos mèm~
ung peeffie mortel : "& s’aucun .demande " 'c p ^ oe t
cecyfe raifort 5 relpondons que la raifon eftoit.tant fortifiée
par la vigueur de.graceDiyine&des vertus, que
tousjours raifon prevenoit lesmouvemens fenfuels, &
nés eflevoientpoint fans le confentement deraifon &
fansfon congie, .& fon commandement; mais autre-
mentlas, las autrement eft de nous , qui n’avons pas
tele habondance de grâce, car veullonsou non, noftre
charnele concupifcencc s’efmeut foudainement,
quant aucun objeét lui eft oftèrt delitable & plai-
lànt. r
Confiderons en apres pour la loenge de làint Jofeph,
que felond letefinoignage de faint Mathieu Matth 1.
Sç de faint Luc Luc. m. Jofeph fu fils de David &
ainfi le nomma l’Angel, quiluiapparuendormant,&
idlt lofeDh fi s dp D a v id ____ I
” r r , , « u uoe u u iiin a in n g e i,qui luiapparu endormant, &
oultre, fans refpondre prefentDdit Jofeph fils de David ne fàispoint doubtede pren-
= failoioiit les hérités au contraire dre Marie ton Efpoufe, & ot Jofeph ce lignage Royal
de double ligne, felond la ddeription de la double
gencalogie. Cai- auffi il ot deux Peres, l’un legal, l’autre
Charnel on naturel, & la declaration.de ce jelaifiè
aux Théologiens & auxglofes des làints. Cefte no-
bldTe Royale fti tele en David & fi .prochaine , que
felond aucuns DoSeurs, le Royaume des Juifs appartenoit
à Jofeph par legitime fuceeffion, & de ce dient
que Jhefu Crift pour cefte caufe fu appelié R o y des
Juifs,