
encore le caractère enfantin. D'un autre coté, la coutume nationale ne lui permet pas
d’élever son nourrisson dans la mollesse. 11 faut qu’elle l’endurcisse aux influences atmosphériques
en l’exposant tous les jours au grand air et même au soleil du midi, la tête
rasée et complètement nue. Pour le porter le plus longtemps possible sans trop se fatiguer
elle-même, elle le glisse sur son dos en le serrant comme un paquet entre sa
chemise et le collet de son,kirimon. C’est ainsi que l’on voit beaucoup de femmes de
Cigales et papillons. Pèche et natation.
Le cheval de bois. Le tambour de basque. Le cerceau. Le cerf-volant.
j eux d ’en f a n t s .
paysans vaquer aux travaux de la campagne, laissant percer derrière le chignon une petite
tête qui ballotte entre les deux épaules. A la maison, l’on peut sans inquiétude abandonner
les enfants à eux-mêmes, leur permettre de se rouler en toute liberté sur les nattes,
d’y marcher à quatre pattes, de s’essayer à s’y tenir debout ; car il n’existe aucun meuble
contre lequel ils risquent de se heurter, ni aucun objet qu’ils puissent bousculer ou briser.
Ils ont pour compagnons les animaux domestiques, une sorte de petits caniches à