
expirent en gémissant : c’est l’hymne nocturne de la déesse ; et c ’est elle-même, — Ave
pians Stella ! — c’est elle qui guidé l’étoile du soir et la fait luire à Thorizoii, comme un
phare, pour les pauvres pêcheurs.
Aux.yeux des: femmes du pèuple,’Benten. est par-dessus tout le type de la matèrnité
ou plutôt tout uniment, le modèle , des bonnes mères* ; car elle a quinze, garçons, tous, à
l’exception d’un seul, bien élèvés,: bien sages , pourvus,de bons états : l’un est devenu
fonctionnaire public, on le.reconnaît à son écharpe ; l’autre, écrivain public, car il porte
une écritoire et une cassette à papier ; celui-là, c’est le fondeur de métaux, et près de lui se
tient le banquier, muni d’une balance à peser l’or; voila le cultivateur à côté de ses gerbes;
le marchand, tenant un boisseau; le boulanger, une écuelle à mesurer le riz; le tailleur,
un paquet de kirimons confectionnés; l’éleveur de vers à soie, une corbeille de feuilles de
BISJAMON.
mûrier; le. brasseur,'un puisoir et un tonnelet de saki;.et voici le théologien, nanti des
trois bijoux de.la triade bouddhiste; le médecin, en.costume de ville; l’éleveur d’animaux
domestiques,'toujours accompagné du buffle et du; chèval ; l’entrepreneur de transports par
eau et par terre, ayant à ses côtés une barque et un chariot rustique; et finalement nous
arrivons au quinzième, avec lequel la légende se termine par une énigme, car, seul parmi
tous ses. frères, il; sé présente sans; attribut quelconque.
N’àurait4il pas de.profession qualifiée? sefait-41 venu trop tard, pour ainsi dire, après
le partage de la terre , comme le poète dans là ballade de'Schiller! Quelque étrange que
soit l’allusion, je. ne puis m’empêchêr de la faire, cai*. on croirait que la conclusion de la
légendéjàpOnaise.n’est.autre chose que la traduction du poème allemand :
Quant au dernier venu, ; dit—ellé, quoiqu’il n ’ait rien en main, c’est celui qui possède
les biens les plus précieux.