les autres ont perdu par leur inconduite la place qu’ils occupaient au service du Taïkoun
ou dans la maison militaire de quelque daïmio ; d’autres encore ont été renvoyés par un
chef que le malheur des temps forçait à restreindre ses dépenses au moyen de réductions
opérées dans le personnel de sa suite.
Le lonine, privé de la solde qui le faisait vivre et ne connaissant que le métier des
armes, n’a généralement pas d’autre ressource, en attendant un nouvel engagement,
que de se réfugier dans les repaires du vice, où il rémunère par d’ignobles offices
l’hospitalité qu’il y reçoit. La clientèle qu’il y attire ajoute de nouveaux éléments de
perversité à ceux dont le faubourg abonde. Il s’établit une organisation, une discipline
dans le désordre même. Il y a des chefs de lonines qui tiennent sous une dépendance