
H I
lin II
S 1 1 m I I
i f t m l
CHAPITRE LV1I
L E Q U A R T I E R F R A N C
L’extrême Orient est le monde de l’imprévii. La sagèsse occidentale y perd son latin.
L’histoire contemporaine du Japon, en particulier, cette histoire que nous voulions faire a
notre guise, sur la base des traités que nous avions dictés, il n?est sorte dé péripéties inattendues
qu’elle ne déroule à nos regards étonnés.
On pourrait la comparer à un drame ou le tragique et le comique se èbudoient èt sè
heurtènt, sans nuire toutefois ni à l’unité, ni à la marche de l’action, ni au profond et sérieux
intérêt qu’elle présente et qui va grandissant de,scène en scène.
Rien de plus mélodieux que l’ouverture de la piècè; rièn de plus pur ni dé plus éclatant
dans les annales de la civilisation que le début, le premier tableau de nos relatioiis
avec l’Empire du soleil levant.
J ’en appelle à l’immense sensation que produisit, il ÿ à quelqués annéë's, le récit
des brillantes ambassades du commodore Perry, de lord Elgin, du baron Gros: On se demandait
avec émotion s’il était donc bien vrai que, pour cette fois enfin, la civilisation,Té