
de part et d’autre comme les arceaux d’une cathédrale gothique. C’est alors que l’on
distingue à travers leur feuillage un large escalier de pierre, dont le Sommet se perd
parmi les massifs de verdure.
Nous lé; gravissons peu à peu jusqu’au haut de la colline : il compte environ une centaine.
de marches régulièrement étagées. Il y a toutefois à sa droite un autre chemin d’un
accès plus facile, tracé obliquement le long des pentes boisées et composé d’une série
d escaliers; entrecoupés par des terrasses pourvues de reposoirs.
Un oratoire délabré, avec deux idoles insignifiantes, l’une debout sur un lotus,
l’autre assise sur une tortue, et de longues galeries couvertes, rayonnant autour d’une
maison de thé, occupent le sommet d’Atagosa-yama. Les jeunes sommelières de la
maison s’empressent de nous servir des rafraîchissements, et nous prenons un instant
de- repos avant de nous approcher des pavillons qui, aux deux extrémités de la terrasse;
sè détachent librement sur le ciel.
Enfin le moment vient où nos regards vont planer sur la grande cité. Nous commenT
çbns par le pavillon du Sud. On est d’abord tout ébloui de l’étendue et de l’éclat du
tableau. Le soleil descend à l’horizon, dans un ciel sans nuage ; la transparence de
l’atmosphère',nous permet dé distinguer les forts à la surface lumineuse, de la baie. Mais