
classe a pour type principal le syllabairè llirakana (ou Firakana), qui tire spn origine de
l’écriture tachy graphique chinoise, et-qui est susceptible, comme cette dernière, d’être
tracée d’une manière extrêmement cursive.
Dans l’une et l’autre classe on écrit de haut en bas^ par colonnes verticales qui se
suivent parallèlement de droite à gauche.
Un artiste japonais a caractérisé les deux sy llabaires en les symbolisant en deux dessins,
dqnt le premier, représentant un docteur ès lettres, réunit sur les traits et survie
manteau du grave personnage, tous les coups de pinceau qu’exige le Katakana; tandis
j tq ueP lie 's econd, représentant unm m endiant, reproduit pareillement tous les coups déé
pinceau qui forment les caractères de l’Hirakana, le syllabaire du peuple, du style êursif,
<le l’écriture des femmes, et de la littérature amuSànîe.
En résumé, l'étudiant de Yédo ne laisse pas que de fôûrnir une laborieuse carrière.
Instruit dès sa jeunesse dans l’Hirakana, il faut qu’il apprenne le Katakana po,ur se mettre
au fait des productions le§ plus sérieuses de l’idiotne national, et il doit, en outre, acquérir
une connaissance as^ez étendue de là latigue chinbije. pour être en mesure de lire'tout
au moins les Entretiens de Confucius et cle MencSs:
^ C e tte éducation accomplie, ïl luweste à la fairenvaloir dans le monde de la cour, des
SYLLABAIRE HIRAKANA
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