
CHAPITRE XXI II
T A R A N AWA ET A T A R O S T A
J ’ai déjà signalé le caractère plébéien des arrondissements du Midi qui s’étendent
dans la campagne, au Sud-Ouest et à l’Ouest de notre résidence. Ils forment entre eux
une sorte de grande cité villageoise, dont les groupes d’habitations se relient le plus
souvent les uns aux autres par de simples chemins de rizières, étroits sentiers où deux
chevaux ne peuvent passer de front.
Nous n’avons découvert dans cette direction qu’une seu,le chaussëê convenable et
bien entretenue, celle qui conduit au temple principal du quartier de Mégouro. Presque
tous les Européens qui ont séjourné à Yédo connaissent Mengourou, comme on appelle
vulgairement cette-antique bonzerie et les gracieuses maisons de thé dont elle est entourée.
Un peu plus loin, une colline taillée en formé de Fousi-yama attire à certaines
saisons de l’année, et particulièrement à l’époque de la floraison des vergers, une foule
de promeneurs indigènes, appartenant aux classes inférieures de la société de Yédo.
Les habitations de la petite noblesse, c’ést-à-dire des employés subalternes du Taï