
Le coton brut, destiné au marché chinois, le cuivre, fort estimé dans l’industrie européenne,
et le charbon de terre, dont 1 exploitation est encore très-délectueuse, ne peuvent
être qu’occasionnellement l’objefàT opérations dequelque valeur.
Le commerce des oeufs de vers'tà soie,-étant dû à des.causes accidentelles, ne saurait
être mentionné au nombre des ressources commerciales permanentes du Japon. Il a
donné lieu depuis sept ans à des affaires considérables, mais il se gale de plus en plus
entre les mains de la spéculation.
Aussi longtemps que le Japon n’emploiera pas les machines dans la filature de ses
soies, l’Europe en pourra utilise^* les déchçts comme elle le fait présentement.
Les autres produits japonais qui se prêtent à des affaires de circonstance, généralement
très-limitées, sont ; le tabac; le chanvre, la racine de ginseng, l’huile de poisson,
l’huile et la graine de navet et de colza, le lin, la ficelle, le brocart, les crépons, les cocons
percés? les champignons, les nattes, les cornes de cerfs, le papier, dont on fabrique
environ 70 espèces, depuis la plus fine qualité de papier de soie jusqu’au papier d’emballage
qui a la consistance de nos toiles cirées ; enfin les laqués et autres objets d’art et
d’industrie,' le vitriol, l’alun, le salpêtre et le soufre. Ce dernier, article est susceptible de
rivaliser.tôt ou tard, sur le marché d’Amérique, avec le soufre sicilien.
Mentionnons, pour compléter.cette énumération, le commerce qui se fait uniquement
à destination dès marchés;chinois.
Les Japonais y exportent des barres de fer de fabrication indigène, des algues fort
rechérchées pour leurs qualités salines dans les provinces de la Chine, où le sel.est rare,
des châtaignes, des patates, des fruits à poulpe, des huîtres séchées, des crevettes,
des nageoires de requin, etdes bois de construction.