
des joies tranquilles, tandis que vers le Nord, dans la solitude des rizières d’Asaksa-
Imato, le grand carré, et l’on pourrait presque dire la cité de Sin-Yosiwara, exploite, avec
privilège du gouvernement, les débordements les plus effrénés du vice et de la débauche.
Nous atteignons, depuis le Hondjo, la base du triangle de l’Ogawa, en traversant le
Riogokou-bassi, qui débouche sur la place dans le voisinage de laquelle sont les quatre
grands théâtres de Nippon-Ivita. En faisant quelques pas vers le Nord, nous arrivons au
confluent du canal et du grand fleuve. La rive droite du canal est bordée, à perte de vue,
d’unemagnifi que plantalioirde saules pleureurs. On passe sur la rive gauche, dans le quainOÜllGF.
OlS DE YÉDO, {COLPORTEUIIS ET PÈLERINS.
lier d’Asaksa-Okouramaya, par un pont bastionné qui est la vraie avenue de la grande
route siogounale du Nord; car entre cette dernière et leTokaïdo, qui aboutit au Nippon-
bassi, il est difficile de reconnaître, parmi les rues de la Cité marchande, quelle est celle
qui doifevêtre qualifiée d’artère principale.
La route du Nord, ou Oskio-kaïdo, est à peu près parallèle à l’Ogawa, mais elle en est
•séparée jusqu’au pont d’Adsouma par l’Ogawa-Bata, groupe de constructions massives
d’une très-grande étendue, qui comprennent les docks et les principaux magasins de riz
du Taïkoun.
On rencointre fréquemment, sur l’étroite chaussée qui longe ces bâtiments, des pèlerefuges