
nus grandes cités. On y remarque des fabriques de tuiles et de grosse poterie, des usines
d’ustensiles de cuisine en fer, des papeteries, des ateliers pour le nettoyage et la préparation
du coton, des füatuVes domestiques de coton et de soie, des étendages de teinturiers, des
boutiques de tisserands, de vanniers et de tresseurs de nattes.
L’industrie japonaise n ’utilise pas encore le travail des machines. On voit pourtant des
fonderies de fer dont les soufflets sont mus par une roue hydraulique, sur laquelle l’eau
est amenée au moyen de conduites en gros tronçons de bambou. Le combustible se compose
de charbon de bois et de charbon de terre; le premier est d’excellente qualité.
NETTOYAGE DU COTON.
Les femmes ont leur part de labeur dans toutes les professions industrielles, et
ce 1 les—ci sont toujours groupées autour du foyer domestique. Il n ’existe pas de grandes
manufactures an Japon.
On n ’y connaît ni le travail ni la population des fabriques. Les gens de la classe
ouvrière vaquent en famille à leurs divers métiers, les interrompent pour manger quand
ils ont faim, et pour se. reposer quand il leur plaît. Dans une société de six artisans des
deux sexes, il y en a presque constamment un eu deux qui fument leur pipe, et assaisonnent
de gais propos le travail de leurs camarades.
Ainsi se développent et .se transmettent, de génération en génération, cet instinct