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qui, ordinairement, font des apprentis , & d’apothicaires
qui, communément religieufes. , font religieux ou
S e c t i o n IL
D u m éd e c in - in fp e é leu r d e s hôpitaux c iv i l s .
R e la t io n d u m éd e c in -in fp eé leur d e s hôpitaux de c h a r
i t é a v e c te m in iflr e de la guerre & le s o ffic ie r s de
f a u t e em p lo y és a u x d i t s hôpitaux.
V oy e^ le titre XXXVI, p a g e 143 de l’ordonnance.
S e c t i o n I I I ,
D e s offic ie r s d e f a u t é a u f e r v i c e d e s hôpitaux de
ch a r ité .
R e la t io n d e s o ffic ier s 4c f a n t é em p lo y é s a u f e r v i c e d e s hôpitaux de ch a r ité , a v e c le u r m éd e c in d n fp e é leu r j
a p p o in t è r e n t & g ra tific a t io n d e fd it s offic ie r s>
l’orVdooynen1a lnec tei.tre XXXVI, p a g e 142 8c fuiyantes de
O b fe r v a t io n .
Lorfque les officiers de fanté des h ô p i ta u x de
charité ne dirigeaient pas avantageufement la
fanté des militaires que la circonftance leur confie-
roit , foit parce qu’ils ne connoîtroient pas la manière
de faire la médecine & chirurgie militaire ,
ou foit parce qu’ils manquëroient de capacité, ne
conviendrait-il pas alors d’en charger les chirurgiens*
majors des régiments, lorfque fur-tout ils
auraient les connoiffances requifesà cet effet ?
Lorfque les h ô p i ta u x mi-parties par occafion
n’auroienr pas l’emplacement néceffaire pour contenir
les foldats malades, ne conviendroit-il pas
de former des établiffements particuliers dans lef-
quels ils feraient reçus ? Et dans ce cas , Y h ô p i ta l du premier ordre du département ne pourroit-il
pas envoyer touts les individus & les chofes né-
ceffaires à la circonftance ?
Quand les malades indigents feront privés des
reffourçes que leur offrait Y h ô p i ta l de leur domicile
, parce que les lits qui leur étoient deftinés feraient
occupés par les foldats, ne conviendroit-il
pas alors que la paye pour les journées d'h ô p ita u x fût employée à fecourir lefdits pauvres chez eux ?
Lorfque les h ô p i ta u x dont nous venons de parler
ne jouiront pas de touts les avantages que nous
avons obfervés à notre hôpital , ne convieridroit-
il pas qu’on s’occupât des moyens de les leur procurer,
fur-tout à ceux des h ô p i ta u x des villes dont
la fituation peut attirer des troupes en ggrnifon de
temps à autre ?
Ne conviendroit-il pas que dans ces différents.
h ô p i ta u x , chez les commiffaires des guerres , ou à
leur défaut chez le fubdélégué, il y eût des billets
$ h ô p i ta u x tels que ceux dont nous avons parlé, 8c j
H O P ce , pour rendre cette partie du fervice uniforme ?■
Enfin , dans ces différentes cireonfiances, ne
conviendroit-il pas que les officiers de fanté des
régiments fuffent difpenfés d’agir, de concert avec
ceux defdits h ô p i t a u x, pour tout ce qui concernerait
leurs officiers 8c foldats , relativement aux certpiefincafets
mdieli tacioren ?g é& ca.vec appointement de récom-
Article IV.
D e s a dm in iflrateu rs d e s hôpitaux d e cha r itéf
R e la t io n d es a dm in iflra teu rs d es hôpitaux d e ch a r ité
a v e c le m in iflr e de la g ue rre,
nanVcoey.e ^ le titre XXXVI, p a g e 141 de l’ordon,
CHAPITRE XVII.
D e s hôpitaux d e s e a u x m in éra le s
S e c t i o n p r e m i è r e ;
Les h ô p i ta u x des eaux minérales font au nombrg
d8ce Saqiunatt-rAem : afçnat.v oir, Barège , Bourbonne , Dign• e‘
S e c t i o n II.
Le fervice de ces h ô p i ta u x ne devant avoir lieu
que du commencement du printemps à la fin de
1 automne, on peut confidérer ces fortes d’établif-
fements comme étant très précaires & imparfaits ;
aum eu-il fort ordinaire de les trouver infuffifants ,
& de loger alors chez le bourgeois la plupart des
malades qui y font envoyés ; ils font occupés par
des bas-officiers & foldats que des infirmités, ré-
fultantes de maladies ou de bleffures , y ont attirés«’
XI^I° yIe,K^. to ut ce q\û a rapport à ce fervice au titre $ 2 & fuivantes de l’ordonnance.
C o n fu lte£ auffi la p a g e f 4 du même titre, par rapport
aux officiers de fanté, & la p a g e 57 , par rapport
à la police dçfdits h ô p i ta u x ,
Obfervation.
Lorfqu’on fera forcé de loger les bas-officiers S t foldats hors des h ô p i ta u x ei-deffus mentionnés, il
lceosn vpileuns dtrraaint qquuilel ecs.e fuffent lès moins malades 8c
Tant avantageufes que puiffentêtre les boues &
les eaux minérales pour les maladies qui fontfufcep-
tibles d’être attaquées par elles avec une forte de
fuccès, nous penfons qu’il conviendrait d’aller à
leur fecours , fur-tout dans les maladies d’articulations
, de glandes engorgées , &c. &c. ; & c’eft
peut-etre a ce manque d’attention que ces remèdes
naturels ne procurent pas touts les effets qu’on
avoit lieu d’en attendre.
H O P Enfin nous remarquerons que les employés défaits
h ô p ita u x devant être licentiés depuis la fin de
l’automne , il conviendrait de les indemnifer ou de
leur donner de plus forts appointements pendant
le temps qu’ils feraient en exercice.
CHAPITRE XVIII.
D e s hôpitaux d 'a rm é e s .
A r t i c l e p r e m i e r .
. Les h ô p ita u x d’armées font, comme nous avons
dit, de trois fortes : fçavoir , h ô p i ta u x fédentaires ,
h ô p ita u x de quartier Sc h ô p i ta u x ambulants.
A r t i c l e II.
D e s hôpitaux f é a e n ta ir e s d e Varmée.
S e c t i o n p r e m i è r e .
Les h ô p i ta u x fédentaires de l’armée s’établiffent
dans les h ô p i ta u x m ilita ir e s ou de charité des frontière*!
, ou dans ceux du pays ennemi, lorfque les
circonftances le permettent.
On conçoit que ce n’eft pas le cas de travailler à
donner à ces h ô p i ta u x la difpofition qui ferait à
défirer pour les rendre plus falubres & plus commodes
, mais bien celui de s’en fervir tels qu’ils
font. Cependant s’il étoir démontré que leurs infalu-
brités nuififfent fenfiblement aux malades, il conviendrait
de les abandonner en faveur de nouveaux
établiffements que Ton formerait dans des
maifons propres à cet effet, ou bien l’on conftrui-
aroit des falles en planches dans un terrein élevé 8c
difpofé d’après les principes de falubrité dont nous
avons parlé.
O b fe r v a t io n .
En 1778, les h ô p i ta u x de la marine de Breft ne
pouvant contenir touts les malades de l’armée, on
fut contraint déformer, dans un terrein propice ,
un très grand nombre de falles en planche, 8c
nous avons remarqué que les malades , toute
chofe égale d’ailleurs, fe rétabliffoient plutôt que
ceux qui étoient dans les infirmeries des h ô p i ta u x .
S e c t i o n I L .
(Em p lo y é s d e s f u f d i t s hôpitaux.
Quant aux employés des fufdits h ô p i t a u x, ils
devraient y être en nombre relatif affujetfis aux
mêmes devoirs-, 8c le fervice devrait s’y faire
pcoarmlém.e dans les h ô p ita u x de paix dont nous avons
Il devrait en être de même du reverfement des
malades d’un h ô p ita l dans un autre, excepté les
h o p m
cas imprévus 8c urgents pour lefquels on devroit
fe comporter, comme lorfque l’ambulance eft en
marche.
A r t i c l e III.
D e s hôpitaux d e q u a r tie r de ! armée;
S e c t i o n p r e m i è r e i
Les h ô p i ta u x de quartier de l’armée n’étant ordinairement
établis que pour les troupes en quartier
d’hiver > ils devraient être confidércs comme ayant
une exiftence précaire, 8c il conviendrait de les
former d’après les principes pofés à l’article précédent
, 8c de fe comporter en tout de la même manière.
O b fe r v a t io n ,
Dans l’un 8c l’autre cas, les officiers de fanté
employés en chef à l’armée devraient déterminer
le local qu’il conviendrait de prendre pour former
un h ô p i ta l, 8c de fuite un d’eux y inftalleroit les
officiers de fanté en fous-ordre, qu’ils fuivrôient le
temps néceffaire pour s’affurer de la bonté de leur
fervice.
Il devroit en être de même des chefs de chacune
des parties qui conftituent le fervice des h ô p i ta u x pour les mêmes raifons que ci-deffus.
Nous remarquerons que pendant l’hiver les armées
étant en repos , les officiers de fanté en chef
devraient s’occuper de l’inftruéUon de leur fous-
ordre.
C o n fu lt e { c e que nous en avons dit au mot Chi-
rurgien-Ma/or.
V o y e ç auffi ce que nous en dirons au mot MÉDE-;
CIN & PHARMACIEN.
A r t i c l e IV.
D e /’hôpital am b u la n t d e Ia rm é e .
S e c t i o n p r e m i è r e ;
U h o p i t a l ambulant de l’armée eft celui qu’on
établit à fa fuite , foit au quartier général, ou dans
fes environs, lequel eft deftiné à recevoir momentanément
les malades 8c les bleffés, qui ne pourraient
pour l’inffant fe rendre à Y h ô p ita l féden-
taire voifin ; en forte que Y h ô p ita l ambulant n’eft
deftiné qu’à recevoir inftantanément les malades
de l’armée pour leur donner les premiers fecours»
S e c t i o n I L
E ta b liffem en t d e /’hôpital am b u la n t«
L’on établit Y h o p i ta l ambulant^ dans des mar-
fons convenables , lorfqu’il s’y en trouve dans
le lieu où on a projet de le former, ou bien ont
en çonftruiroit un en planche de la manier#