
6 6 H O P
titre X ipâge 46 ;le titre XI ,page 48, le titre X IV ,
page 58 ; le titre XV , page 64 ; le titre X X , page
S4 ; le titre X X I I I , page 95 ; le titre XXIV ,page
102 ; le titre XXV , page 102 le titre X X V I , pave
104 j le titre XXXII 9page 124; le titre XXXIII &
le titre XXXV , page 135 de l'ordonnance.
Obfervation.
Il conviendroit que les commis aux falles fuffent
aftirjettis aux chofes que nous leur avons affignées
à l’article III du chapitre V I , page 60 & fuivantes
de cet ouvrage. Il feroit aufli néceflaire qu’ils fuflènt
chargés delà police des infirmiers fervants, & qu’ils
défignaffent ceux qui feroient de fervice pour la
difiribution des aliments, d’avec ceux qui le feroient
pour la garde de jour ou de nuit. Ces derniers
feroient tenus de vuider les chaifes percées
ainfi que nous allons le dire à l’article fuivant.
Article I^I.
Des infirmiers.
Relation des infirmiers avec les commijfaires des
guerres , les officiers de fanté , les directeurs, &
particulièrement avec les contrôleurs & commis aux
[allés , de qui ils devroient ejfentiellement dépendre.
Voye1 le titre I I , page 1 2 ; le titre I I I , page 14 ;
le titre V , page 20 ; le titre VIII ,page 29 ; le titre
X IV , page 59 ; le titre XV,, page j le titre X V III,
page 75 ; le titre X X , page 84 ; le titre XXIII, page
95 ; le titre XXV , page 1 0 4 ; le titre X X X I I , page
124 ; & le titre XXXIII, page 126 & fuivantes de
l ’ordonnance»
. Obfervation»
Indépendamment des devoirs affe&és particulièrement
aux infirmiers, il en eft de généraux , qui
devroient être répartis à tour de rôle : tels font les
diftributions des aliments , la garde de jour & celle
de nuit. Ceux qui feroient cette dernière, feroient
affujettis à vuider les chaifes percées à la pointe du
jour: & pour que chacun d’eux puiffe repofer tranquillement
, & n'être pas expofés à recevoir la
mauvaife influence de l’air des falles , il feroit né-
cefîaire qifils couchaffent dans les petites chambres
que nous avons dit devpir être pratiquées dans les
veftibulès.
Nous repréfenterons que les infirmiers de garde
devroient porter leur attention particulière furies,
falles ' qui contiendroient les malades les plus cou-
féquents. Article I I L
Des fervants»
Indépendamment des infirmiers , il y a encore
plufieurs perfonnes employées, aux hôpitaux, fous le
H O P titfe de fervants : leur nombre eft proportionné à
l’ordre des hôpitaux , & ils font ordinairement
attachés au fervice des cuifines , &c.
Voye^ le titre XXIII, page 96, & le titre XXXII,
page 124 de l’ordonnance. .
Il feroit néceflaire qu’un des fervants fût employé
pendant l’hiver à la propreté des amphithéâtres
, & dans le cours de l’année foyeur. , comme fof-
Voye£ le titre XVIII, page 6 5.
A r t i c l e IV.
Des portiers.
Relation des portiers avec les commijfaires des guerres *
* le contrôleur, le directeur, les officiers de fanté, les
commis aux falles , les malades & la garde de l'hor
pital, par rapport à ce fervice.
Voye{ le titre XV,page 61 ; le titre XX, page
84 ; le titre XXIII, page 95 j le titre XXXII, page
124 de l’ordonnance.
Obfervation'.
De l’expofé des quatorze chapitres précédents *
réfulte tout ce qui a rapport & peut fe rapporter
aux hôpitaux militaires. Nous en excepterons cependant
quelques particularités relatives aux ïiopi-
taux de premier ordre , aux hôpitaux mi-parties T aux hôpitaux des eaux minérales , & aux. hôpitaux: d’armée , dont nous allons fuccefiivement nous occuper
» *
CHAPITRE XV.
Hôpitaux militaires de premier ordre y amphithéâtre
laboratoire de chimie j préparation & envoi de rné--
dicaments ; jardin des plantes ; cours■ de médecine,
chirurgie & pharmacie ; nombre & difiinClion des officiers
de fanté qui y font employés, & qui devroient
y être attachés ; ètabliffement particulier pour les•
galeux & taigneux , les vénériens & fcropkuleux ,
les convalefcents , 6» pour y prendre les bains , les-
douches- & les boues minérales i enfin, hôpitaux
d! inoculation.
A r t i c l e p r e m i e r ..
Des hôpitaux militaires- de premier ordre:..
S e c t i o n p r e m i è r e ..
Les hôpitaux militaires de premier ordre, font
comme on le fçait, au nombre de cinq, dans cha- .
cun defquels on y a pratiqué des établiffements.
particuliers , afin d’y enfeigner lado&rine & la pratique
de la médecine , chirurgie & pharmacie militaires
aux perfonnes qui fe propofentde fe vouer à
cette partie de l’art de guérir»
HOP
En conséquence , on a ménagé dans .l’intérieur
de ces hôpitaux un emplacement’ fuffifant pour
former un laboratoire de chymie , à la faveur duquel
l’on puiffe faire les préparations néceffaires ,
non-feulement à la confômmation defdit s h ô p i ta u x ,
mais encore à celle de ceux de leur département,
& afin de raffembler les élèves, & leur donner fuc-
ceflivement les documents théoriques & pratiques
deO cnet tae fécgiaelnecme.ent formé hors de ces hôpitaux, mais à portée d’eux , un jardin des plante^ pour le
cours de botanique, & un amphithéâtre pour les
«ours qui font du xeffort de là chirurgie.
Quant aux cours qui font du domaine de la médecine
, il conviendroit qu’ils fuffent faits dans une
chambre particulière , qu’on auroit ménagée à cet
effet dans Vhôpital : on pourroit aufli fe fervir de
l’amAp lh’éitghaéradt rdee. la façon dont ces cours font dirigés ,
on en prendra connoiffance au titre VII, page 24 au titre IX ,page 36 ; au titre XXVIII, page 108 ;
au titre XXX, page 117; au titre XXXI ,page 121 ;
6 l au titre XXXV ,page‘ 138 & fuivantes de l’ordonMnaains
cqeu.ant à la manière dont ces cours devroient
être défignés , nous renvoyons , pour ce qui con-*
cerne la chirurgie, au mot Chirurgien-major ,
& pour ce qui regarde la médecine & la pharmacie, :
nous renvoyons à ce que nous en dirons aux mots
Médecin & Pharmacien.
A r t i c l e I I .
Des officiers de fanté en chef, employés dans les hôpitaux
militaires de premier ordre.
S e c t i o n p r e m i è r e .
Les officiers de fanté des hôpitaux de premier
ordre , font au nombre de deux par chaque claffe ,
diftingués en premier & fécond. Il faut en excepter
la claffe de apothicaires, qui n’eft compofée que
d’un apothicaire-major-démonftrateur.
La claffe des médecins renferme celle des médecins
furnuméraires., comme celle des chirurgiens
& des apothicaires , comprend celle de leurs fur-
numéraires.
Voye{ les titres ci-devant cités , ainfi que le réglement
des amphithéâtres , & confulte£ ce que nous
avons dit des chirurgiens, au mot C hirurgien-
Major , & ce que nous dirons des médecins &
apothicaires aux mots Médecin & Pharmacien.
A r t i c l e I I I .
Des chirurgiens , dentiff.es & herniairesl
S e c t i o n p r e m i è: r e.
La plupart des officiers de fanté ci-deffus défi-
HOP %
gnés, n’ayânt pas fait une étude particulière des
maladies des dents , des gencives, 6c de toutes
celles qui en dérivent, & ne s’étant pas non plus
livrés à l’étude particulière de tout ce qui devroit
fe rapporter aux diverfes efpèces d’hernies de
bandages , nous penfons que pour faire ceffer aux
uns la violence ou la durée des maux qu’ils
éprouvent, & adapter aux autres les moyens qui
conviendroient à l’efpèce & à la nature de leur rupture
, & ne pas contraindre, ainfi qu’on l’obferve
conflamment, cette efpèce de maladie à s’accommoder
aux moyens variés que fa manière d’être
pourroit exiger, il feroit néceflaire d’établir dans
les hôpitaux dont nous parlons, une place de chi-
rurgien-dentifte & herniaire , qui , chacun dans
leur partie, s’occuperoient des moyens d’accroître
les fecours auxquels les militaires ont droit de prétendre.
S e c t i o n 11.
Quant aux foldats qui auroient des hernies ou
des maladies croniques du reffort du dentifte , ils
feroient envoyés auxdits hôpitaux, pour y recevoir
les fecours qui conviendroient à la nature de leurs
maux.
A r t i c l e I V.
Des accejfoires des hôpitaux militaires de premier
ordre.
S e c t i o n p r e m i è r e .
Lorfque les hôpitaux de premier ordre n’aurpnt
pas toutes les difpofitions que nous avons affir
gnées devoir fe rencontrer dans les hôpitaux militaires,
nous penfons qu’il conviendroit de former
à portée de ces hôpitaux, un ètabliffement particulier
pour y traiter les malades affedés de gale , de
taigne , de vérole & de fcrophule , &c.; & dans
cette circonftance , il feroit néceflaire d’y traiter ,
finon touts les galeux, du moins touts les taigneux ,
les vénériens & les fcrophuleux du département ;
& même on pourroit y réunir touts les malades réputés
incurables , & ce feroit un moyen d’avancer ,
s’il eft poffible , les progrès de cette partie de l’art
de Oguné drier.vroit aufli y former un ètabliffement particulier
pour les convalefcents ; ètabliffement que
l’on placeroit même à la campagne, fi les convalefcents
avoient beaucoup de difficulté à fe rétablir
en ville. On pourroit également y réunir les con -
valefcents de la province, qui feroient dans le
même cas étant dans la garnifon.
Ces divers établiffements , ainfi que le fuivant ,
devroient dépendre de l’entreprife générale oh particulière.
^ S e c t i o n I L
Indépendamment de ces établiffements, on devroit
profiterdeceux que no us propofons, ou 1 ij