2 7 4 MIL
égale quantité d’hommes,depuis 14 ans jufqù’à 3$,4
deftinés à recruter l'infanterie provinciale. On dé-
figneroit enfuite une ville à-peu-.près au milieu de
chacune des quatre parties , pour laffemblée du
bataillon ; une au centre du diftriél de chaque, régiment
pour l’y afferabler , 6c une au centrç de la
rovince pour le raffemblément de la brigade ;
ans chacun des diftriéls de chaque bataillon , on
choifiroit douze villes , bourgs ou villages où s’af-
ïcmbieroicnt les compagnies du bataillon.
M I L
muficiens , 24 muficiens , un fergent-major des
ouvriers , 1 9 ouvriers , ( 12 vivandiers, un bufle-
tier , 2 armuriers , a cordonniers , a tailleurs ) i total
j 50 hommes. •
Compagnies de grenadiers & de chaffeurs.
Un capitaine, un lieutenant, un fourrier , 4..fervents
, 8 caporaux , 0 vétérans , 30 grenadiers ou
chaffeurs , 10 fùrnümérairés ; total, 63 hommes.
1 50. Corps de ïinfanterie nationale de ligne*
11 y auroît fons le nom de chacune des 30 provinces
militaires une brigadèTd’infanterie nationale
de ligne > cette brigade feroit compofée de a régiments
; chaque régiment de a bataillons ; chaque
bataillon d’un état major ., de 2 compagnies de
grenadiers, 2 compagnies de chaffeurs , 8 de fuu-
liers ; chaque brigade feroit commandée par un
maréchal de camp > chaque régiment par un co-^
k>nel*
Etat-major de bataillon.
Un lieutenant-colonel, un aide-major , un fous-
aide-major , un enfeigne, un fourrier-major, a
chirurgiens, un aumônier , un fergent-major des
muficiens, 24 muficiens »un fergent-major des ouvriers
, 26 ouvriers , ( 1 a vivandiers,, un bufletier >
a.armuriers, 3 tailleurs, 4 cordonniers, 4 fratcrs ) >
total, 60 hommes.
Compagnies. ( Elles ont toutes la même formation )
Un capitaine , un lieutenant, un fourrier , 4 fer-
gcnts , 8 caporaux, 8 vétérans , 30 foldats, 10 fur-
numéraires ; total, 63 hommes.
Itac-Ma- h. k
j.or, 60
i iC o r o .
* 6'y, 7J6.
l i t ail. 816
R tg . i f j i
, Brig. 32^4 / b. Ç Pour Tes jo"]
Col. 2 > T * 3167 / Brigades de \
Mar.- I / l'Infante ie t|
•-C . i J ^ nationale. —
Corps de Vinfanterie provinciale.
Il y auroît dans chaque-province militaire une
brigade d’infanterie provinciale. Cette brigade feroit
compofée de 2 régiments ; chaque régiment de
3 bataillons ; chaque bataillon d’un état-major, de
a compagnies de grenadiers, a de chaffeurs, 8 de
fufihers ; un maréchal de camp vétéran commande-
roit la brigade ; chaque régiment feroit commandé
par un colonel élève & un colonel vétéran.
Etat-major'de bataillons provinciaux..
Un lieutenant colonel, un aide-major, un fbur-
jrie»-majof jr un chirurgien , un fergent-major des
Compagnies de fußliers.
Un capitaine vétéran , un lieutenant-élève, un
fourrier , 4 fergents , 8 caporaux vétérans , 8 vétérans,
30 fufiliers, ao furnuméraires ; to ta l,73
hommes.
Etat.Major . . .. roi.;
Grenadiers 2 à Çj 1 1 6
'Chaffeurs 16
FufîHfers j 8 à 73 4 84
Bataillons . . , S86..
Régi«ienc a bat. 17 72 A.
s Brigade,2 Régiments 3 j 44
i Maréchal de-Camp . 1
’ C ö f ó a d V 4
Total . . . } J49
L Infanterie p ro vinciale, 30 h.
' brigades-................... ... . tog^yo
Mais en temps de guerre les grenadiers, ainfi
que^ les chaffeurs de l'infanterie provinciale étant
deftines a former un bataillon de grenadiers & un
de chaffeurs qui'marcheroienten campagne, l’état-
major de ces bataillons feroit compofè pour chacun
d’eux, d’un lieutenant-colonel, grade de colonel,
un aide-majot, un fous-aide-major, un fourrier
major , un fergent-majçr des muficiens., un
des ouvriers, uh aumônier, un chirurgien-major»
un .— v it k-------- 0 ‘
30 bataillons de grenadiers à
9 hommes. . . - , . . . . . t
2/q h.
30 bataillons'de chaffeurs ',
idem
Infanterie provinciale . . . 106470
Etat-major . . . . . 540
Total . . . : : . . 107010 h.
Cavalerie..
Il y auroît dans chaque province un régiment de
cavalerie compofé de 8 compagnies, formant 4 ef-
cadxons& un état-major.
Etat-major.
Un colonel', un lieutenant-colonel, un aide-
major ,run fous aide major j ur> fourrier-major, ua
chirurgien, un aide , un aumônier , 4 porte-étendards
, un fergent-major des muficiens-, 16 muficiens
, un fergent-major d’ouvriers , 22 ouvriers
( 8 vivandiers, un bufletier, un armurier., un maréchal,
un aide , 4 cordonniers , 4 tailleursa.fra.-r
ters); total , ja hommes*
M I L _ _ _
8 compagniesià fa h.
Comme l’infanterie. f , r . -, a'ff
30 régiment à 556 h.. « • • • « ioqqo
Total . . • . $ 1 W È ,<
ArûUeru. .
A-peu-prés . . . -, .f
16". Les colonels habirerqient les .villes ,où
doivent s’affemhler les régiments ; les,états-majors
celles ou devroient s’aflembler leur bataillon ; lejs
capitaines , dans le lieu de lfaffem.';lee 4e;l,finr £019- J
pagnie ; & les bas-officiers , fos villej,, çpurgs,;oit
villages où il y auroit des foldats de leur compagnie
, feélion ou efequadey &c.
iy°. On enverroit enfuite une ordonnance aux
différents notables;, par laquelle on leur eajojn-
droit d’affembler dans le courant d’un mois defi-
gné, & dans les endroits qu’on leur indiqueroit ,
les différentes claffes , pour leur faire connoître le
nombre d’hommes que chacune deyroit fournir,
de. la taille , nuds-pieds ,. de 5 pieds , de 14 à 17 ;
ans ; de 5 pieds un pouce, de 17 a 19 ; & de 5 pieds
un pouce & demi, au moins, de 17.a 28 , garçons
bien conformés ou mariés, mais feulement jufqu a
Fâge de 3 5 ans au plus.
180. La milice fe tireroit dans les villes , bpùrgs
& villages deftinés à l’affemblée des régiments, bataillons
& compagnies , en préfence des colonels ,
lieutenants-colonels 8c capitaines ; .dans ces difféy
rents endroits y affifferoient auffi les maires , èche-
vins ou confuls , lès curés.
190. Touts les hommes qui devrpient conippfer
les deux régiments d’infanterie provinciale, Une
fois défignés dans- chaque province , on nomme-
roit les bas officiers de chaque compagnie , qu’on
choifiroit pour le moment parmi les vétérans des
troupes a&uellemerit fur pied , ou ceux retirés dans
le royaume & en état de fervir'.
20°. On feroit pqfuiteaffémhlèr.’dans'lés villes
'défignées à cet effet, fputs les'Tôldats dè'chaque
brigade »afin He les enrégimènter d’apres lâ formation
indiquée n°. 15.
a i0. Après avoir fait connoître à chaque foldat
fes officiers & fes bas-officiers , les avoir touts
ïignalés, & fait des contrôles exafts des régiments ,
des bataillons ? des compagnies , &c. , en mettant
à côté du. nom de chaque foldat fa claffe , s’il eft
avoué ou s’il a tiré au fort, & c . , enfin fa demeure ;
on les renverroit chez eux & on les feroit.
fuivre par leurs bas-officiers , qiïi iroient s’établir
dans les villes , bourgs ou villages refpeélifs où il
fe trouveroit des foldats de leur feélion pour les
fergents, & de leurs efeouades pour les caporaux
-oc les vétérans.
aa°. On retiendroît feulement dans chacune des
villes où devroient s’affembler le bataillon , les bu-
fletiers , armurier * cordonniers, tailleurs, frater attachés
au bataillon , afin qu’ils puffent le fervir
vM 1 1 1 7 Ï
quand on ne.s’affëjnblerpit que par,bataillon , 6c le
'fuivre c?u a n dr <^iré 'a irr b le roi ^ par régiment ou brigade;
les miificieris & les vivandiers fe fixeroient
dans le même ‘éfjiâioti que le capitaine de la compagnie
où ils ferôientattachés.
' 23®.;Mais.Côim'mé.! il, y'a.àdâellement un corps
très confidérâblé Àè'milice , ’.on ne le licencicroit
qu’après ^voitifemployé'dahs la nouvelle, milice
qu'on formeroit, tours MM.‘ feS officiers , aififi qüé
les bas-officiers, grenadiers & fufilier.s qui confen-
tiroient à y finir Ce qui leur refteroit à faire de
leur congé dans la milice a&uelle, ppur lequel en-
gagénie'nt les différentes clafles leur donneroient
une foriime convenue 6cproportionnée au temps
«qu’il leur refteroit à fervir.
Obligations de chaque claffe.
Il feroit permis à ceux d’entre les hommes de la
troifiëme, que le fort feroit foldat, de fe faire remplacer
par un homme de leur troifième claffe, en
s’obligeant par corps à remplacer fon avoué dans le
cas de défertion, infirmité on mort, 6c en payant
fine fomme qa’on fixeroit fuivant les facultés de
l’homme qui voudroit fe faire remplacer , & qu’on
dépoferoit à la caiffe* milîtaite du bataillon. Quant
à la première .claffe qui , par fes contributions ,
fourniroit aux engagements des hommes qu’elle
devroit, on ne pourroit engager pour elle aucun
des gens attachés aux, travaux de la campagne , 8c
elle répbndrôit des hommes qu’elle fourniroit ;
mgis.ni la première claffe , ni la troifième, pourles
avoués dont elle pourroit avoir befoiti, ne fe-
roient libres de commencer leurs enrôlements dans
les ôcoîes de charité (fi on établiffoit celles propo-
fées en parlant des déferteurs au mot P e i n e s ) ,
que lorfque la feçonde claffe y auroit recruté.
. Complément des compagnies. .
A. dater de la formation des régiments dans
chaque province, on fourniroit à leur complément
à la fin de c h a q u e annép, en fe procurant les fol-
dàts néceffaires avec les formalités ; & dans les
villes indiquées. ~
Ce feroit à cette époque qu’on completteroitl'infanterie
nationale , & qu’on feroit des révifions
exaéles tles tableaux des différentes claffes , afin
d’y faire les changements qui feroient devenus néceffaires.
Premiers , féconds, troifitmes, quatrièmes congés , vétérance
^invalide.
Chaque foldat d’infanterie provinciale , afin de
pouvoir obtenir fon congé , feroit obligé de fervir
7 ans, à dater du moment où il auroit prêté fon
ferment ; s’ il vouloit faire un fécond congé , la
claffe dont il eft lui feroit compter 20 livres à l’époque
du rengagement, 6c 80 liv. lorfqu’il l’auroic
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