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A r t i c l e V.
Relation des inspecteurs des régiments avec les com-
mandants de régiments , par rapport aux foldats
affi’Mes de maux vénériens.
Voye^ le titre XII ,page 51 de l’ordonnance*
A r t i c l e VI .
Relation des commandants des régiments avec le minière
de la guerre , les commandants de provinces ,
de places , VïnfpeEleur de leur régiment & le corn-
mijfaire des guerres chargé de la police des hôpitaux
, par rapport aux foldats malades qui y font
détenus,
Voyei le titre X I I , page ço ; le titre X V , page
63 ; le titre XVII ,page 71 & le titre X X X V I I ,
page 144 dé l’ordonnance.
A r t i c l e V I I .
Relation des officiers de vifite ^/’hôpitaux avec les
commandants de places, le directeur, le contrôleur,
o* le chirurgien de garde des hôpitaux.
V9ye\1 le titre X I I , page 9a de l’ordonnance.
Obfervation.
Malgré la défenfe exprefle qui enjoint a touts
officiers de fa majefté, même de fervice àékopi- ■
taux,Àz n’outrepaffer ce qui leur eft prefcrit par
l’ordonnance, il leur eft fouvent arrivé d’entrer en
difcuffion avec les perfonnes ci-deffus défignées ;
& ces difcuffions étant autant défavorables au fer-
vice qu’elles étoient injurieufes pour le particulier
qui faifoit exécuter l’ordré qui* lui étoit im-
pofê, il conviendroit, pour prévenir les inconvénients
qui pourroient en 'réfiilter , de févir contre
quiconque troubleroit Tordre de ce fervice.
A r t i c l e V I I I ,
‘Des officiers malades aux hôpitaux,
Voyei le titre premier ,page 4 ; le titre IV, page
36 ; & le titre V I I I , page- 27 de l'ordonnance.
Obferyation.
Nous pénfons que-meilleurs les officiers malades
aux hôpitaux devroient être par deux ou par quatre,
non pas dans des fafles confondues avec celles qui
font deûirtées aux foldats •; mais bien dans des
chambres particulières ménagées dans la partie du
bâtiment qui eft deftinée à loger les perfonnes employées
à X hôpital.
H O p
Leur lit devroit être entouré de rideaux 5 les four-
nitures feroient de bonne qualité , & touts les
effets & uftenfiles néceffaires à leurs maux de-
vroient être placés à portée d’eux ; il conviendroit
même qu'ils euffent des armoires pour renfermer
leurs effets.
A r t i c l e IX,
Relation des officiers commandants de maréchauffee
avec les majors des places commi/fdires des
guerres 6» les fubdéléptés , par rapport aux foldats
6» recrues malades , & confidérés comme fufpeQs.
Voyei le titre premier , page 5 ; le titre XIII ;
page 57 ; & le titre X V I I ,pags 69 & fuiv. de l’or-,
donnance.
A r t i c l e X.
Relation des tréforiers des guerres avec les intendants g
les commijfaires ordonnateurs & les directeurs des:
hôpitaux, par rapporta la comptabilité des hôpitaux
6» des régiments.
Voyei le titre X X , page 87 ; le titre X X I , page
09 de l’ordonnance.
A r t i c l e XI .
Relation des tréforiers-quartiers-maîtres des régiments
avec leur infpeCleur refpeClif, par rapport aux fol*
dats qui ont été affeClés de maux vénériens.
Voycç le titre X I I , page 50 de l’ordonnance.
A r t i c l e X I I .
Relation des officiers de fantl des régiments avec -
ceux des hôpitaux, par rapport aux officiers &■
foldats malades.
Vjye^ le titre premier, page première y le titre
V I I , page 2$ ; le titre XIII 9 page 73 le titre
X V I I , page 69 ; Sc le titre XXXVIl .page 144 &
fuiv. Confultez auffi ce que nous en avons dit aiîf
mot chirurgien-major, & à l’article II du chapitre
V I I I , page 71 de cet ouvrage.
C H A P I T R E X.
Des fergents de planton ; des fergents & gardes des
hôpitaux > des bas-officiers & foldats commandés
pour efeorter les eonvalefcents à la promenade 9,
ou pour les convoyer ailleurs ; des bas-officiers &■
foldats qui ont des permiffions pour vifiter leurs
camarades aux hôpitaux ; devoir des foldats ma>,
lades aux hôpitaux.
A r t i c l e p r e m i e r .
Relation des fergents de planton avec les c&mmif-
H O P < H O P
6l
A r t i c l e IV.
p ir e s , les contrélcurs , les direltcurs des h.pî- J
taux, var rapport à la partie du fervice qui cou- \
cerne les aliments.
Voye[ le titre V I I I , pape v) , & le titre X X I I ,
page 93 de l’ordonnance.
Obfervation.
Le fergent de la garde de Xhôpital-pouvant, fans
lézer fes fondions, faire ce qui eft prefcrit au fergent
de planton, on pourroit fupprimer ces derniers.
A R .T. I C L E I I .
Relation du fergent & de la garde de l'h ôpital avec
le commiJJaire des guerres , le contrôleur, le directeur
& le portier de /’hôpital, par rapport au bon
ordre qui doit y régner.
Voye^ le titre premier , page iô ; le titre XV ,
page 61 ; le titre X XII, page 9 1 ; le titre X XII, page
$6 , ôc le titre XXXII ,page 125 de l’ordonnance.
Obfervation.
Il conviendroit que la garde - de Xhopïtal prêtât
auffi main-forte à touts les individus employés en
chef dans les hôpitaux, ainfi qu’à leurs fubalternes
en fondions , lorfque le cas le requéreroit.
Il feroit auffi néceffaire que la garde de Xhôpital
fût chargée de furveiller les foldats prifonniers détenus
aux hôpitaux par caufe de maladie , &. non
leur donner des fentinelles particuliers du régiment
auquel ils appartiennent lorfqu’ils font de la
garnifon.
A r t i c l e I I I .
Relation des bas-officiers & foldats commandés pour
accompagner les foldats eonvalefcents à la promenade
, avec le contrôleur des hôpitaux.
Voye[ le titre X V , page 61 de l’ordonnance.
Formalités auxquelles font ajfujéttis lès bas-officiers 6*
: foldats qui vont aux hôpitaux pour vifiter leurs
camarades.
Voyeç le titre X V 9page 62 de Tordonnaace.
Il nous paroîtroit convenable qu’ils y fuffent admis
fur la permiffion du commandant du régiment.
A r t i c l e V.
Devoirs auxquels font ajfujéttis les bas-officiers &
foldats aux hôpitaux.
Voyei le titre XV , page 60 & fuiv. de l’or*-
donnance.
Obfervation.
De ce que l’ordonnance défend d’employer
comme infirmiers les foldats conValefcefits , il ne
s’enfuit pas qu’ils ne doivent aucunement fe
rendre utiles ; nous penfons | au contraire , qu’ils
devroient fe rendre entre eux touts les ferviçes
qu’ils pourroient , & même fe prêter à favorifer
le fervice, ainfi que nous nous en fommes expliqués
à la feéliora II de l’article I I I , chapitre VI *
page 60.
Une autre remarque non moins intéreffante ,
regarde une forte d’ufage qui permet aux foldats
de garder jour & nuit leurs camarades , lorfque
leur ïïtuation eft devenue critique : Taélion en eft:
véritablement louable ; mais comme elle pourroit
compromettre leur famé', & que les ferviçes qu’ils
rendroient dans cette occafion ne feroient prefque
jamais dirigés avec avantage, nous croyons devoir
repréfenter que les foins des peffonnes habituées
par état à fervir les malades , feroient biea
préférables; auffi n’admettons-nous les premiers
qu’autant que ceux-ci feroient infuffifants.
C H A P I T R E XI .
Obfervation.
Il feroit néceffaire que le contrôleur remît aux
bas-officiers un état nominatif des hommes qu’on
leur auroit confiés. , & qu’au retour il leur en
donnât décharge, afin qu’ils la remettent au commandant
de la place ou de leur corps refpeéfif.
On devroit tenir une conduite femblable pour
les convois des malades qui" fe font à Toccafion
d’un reversement de malades d’un hôpital dans un
autre. S
La même chofë devroit être obfervée pour
.ceux qui feroient préfents. à leur corps, d’après
l’indication qu’en donneroient les officiers de fanté
des régiments à leur commandant refpeélif,.
lnfpeéleurs cfhopitaux ; intendants de provinces 9
fubdèlégués , commïffaires des guerres , contrôleursà
A r t i c l e p r e m i e r .
Relation des infpefteurs des hôpitaux avec le ml-
nijîre , Vintenddnt, le commiffaire des guerres , &
touts les employés en chef des hôpitaux , relativement
à cette partie du fervice.
Voye{ le titre X X X V , page 134 & fuîvantes de
l’ordonnance ; c o n f l i t auffi ce que nous avons
dit des chirurgiens-infpeéleurs au mot chirurgien
major , & ce que nous dirons des médecins
& apothicaires-majors aux mots médecin & ph a k^
MACIEW,