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comme ceux qui font occafionnés par les dérivations
en avant, parce qu’ils doivent toujours ap-
nercevoir la ligne de l'année. .
1 Au refte, toutes dérivations quelconques doi-
vent être eftimées plus ou moins confiderab esg
fuivant leur influence dans 1 ordre general de 1 ar-
- dans l alignetnent des bataillons d a cote ,
a u 4 peuvent êSe entraînés , perdre leur potnt
X vue! & n’avoir plus, de règle pour eonlerver ,
• le'pa?CTemnplee!f i'ie centre dufecond bataillon de
hdroite de'larmée dérive-feulement un peu en
avant de la ligne droite t ƒ , je fuppofe jufqu en ,
en arrière iufqu’en b, dans le cas QU il aura et
ordonné à tou,s les bataillons de l’armée de prendre
r-'ienementdu front de la pofmon des deux pre-
miefs bataillons de la d r o « J *
CSA o u c d le C B ne manquera pas d’influer confi-
dérablement fur l’enfemble parce que la pofipon
du centre r du fécond bataillon doit etre le (ecoati
r ' S m rrittCK ie Parmée ’& non pas °
^Cet'exemple " » u v ê que la moindre dérivation
de Valianement néceffaire pour lenfemble d une
î ^ f a t u a ! n r e ? b à X n s V ' f o - en ligne avec
lui & toujours obligés de prolonger ' f
^us^granâeattenriondeta* part du commandant du
partie dérivée de ce bataillon fou promptement re-
^ RappeUonsn5id hTprincipe qu’un général en
chef Pen déterminant le fécond point dtrefteurprm-
S ’d'une armée, après^voir
l'aile droite, je fuppofe de la ligne en L 1 PS
l a 8l doit donner toute l’attention imaginable a
faire placer l’armée fur la ligne E F , dans fon rap
uorr néceffaire avec la pofmon de 1 ennemi nppo-
? “e A B , afin de ne pasïe porter trop pres d ette ,
comme en E P , ni trop loin d elle, corn meen!E
Or pour ne pas fe tromper en pareil cas , .1 tant
« S B t ^ Z t à X c t l p o i Z à r e f t e u r principal de cette
L n e c’eft-à-dire, du centre dufecond bataillon
en n ’ en O ou en R , parce, que la diflance de fa
dérivation de la ligne donnée s agrandit comme
l ’I T p r c e q u e [ T dérange g g
lion ^écefflire fur la ligne , plus en avant ou plus
TAC
principal doit être déterminée non-feulement apre<
avoir bien combiné toutes les circenftances poflU
blés, mais il faut encore qu’elle refte invariablement
telle quelle a été fixée , & quelle ne foit pas
changée à toutinflant fans une néceflttê indilpen-
fable , parce que dans une armee on doit éviter
en général tout mouvement extraordinaire , inutile
& dangereux, qui cauferoit des dèfordres confidé-
13 Quand l’aile gauche J de l’armée eft alignée parfaitement
dans fa pofition requife , s’il redoit en-
fuite quelques bataillons du centre de la ligne a
aligner encore, le général en chef, & meme les
commandants de ces bataillons doivent combiner
le prolongement de la ligne des deux points directeurs
E &■ R , avec la pofition de l’aile gauche de
l’armée en F , afin que ces bataillons ne foient pas
alignés trop en avant ou trop en arrière , pour ne
divifer en aucune manière la ligne générale de
l’armée. ■ , ,
Si le général en chef veut opérer avec la plus
grande exaélitude en alignant lui-même l’armee ,
il choifira , après avoir fixé la pofition du fécond
point direfteur R pour fa direéiion particulière,
deux autres points de vue extérieurs à 1 aile gauche
de l’armée , comme ceux L & M au-delà de cette
aile gauche F , fur lefqtiels il doit aligner le front
général de l’armée; de même qu’après avoir paffe
le fécond point direfteur R en defeendant, il faut
qu’il ait déterminé deux points de vite extérieurs au-
delà de l’aile droite de l’armée , comme ceux K 6c
J au moyen de quoi le front de l’armée peut être
aligné invariablement de la droite à la gauche, oc
de la gauche, à la droite, fur une même ligne droite
déterminée avec précifion, fans que les troupes
foient obligées défaire des mouvements extraordinaires
& inutiles , & de courir les roques d ua
faux alignement,
Touts ces principes peuvent & doivent etre^appliqués
à toutes les pofitions diverfes D-C ou D H
que l’on voudra donner à une armée, foit que 1 a-
lignement parte de la droite ou ,de la gauche.
Après avoir développé les principes neçeflaires
pour aligner parfaitement une armée fur une leule
ligne droite, paffons aux règles qu’il faut employer
pour aligner parfaitement une armée fur plufieuts
lignes .parallèles. ‘ ,
Suppofons un corps cj’armee de quinze bataillons
, qui doit être formé en bataille fur trois lignes
parallèles de cinq bataillons. En confulérant fepa-
rément leurs fronts particuliers , le général en cher
doit commencer par déterminer fur l’une de leurs
ailes particulières , deux points direftettrs principaux
des directions féparées que ces trois lignes dwtvenï
occuper , foit extérieurement par des objets pris
fur le terrein , pillants & bien diftiqâs, ce qui
toutefois n’eft pas toujours praticable pour la g "
conde & pour la troifième ligne de 1 armee, loi»
intérieurement daps chaque ligne elle-même , J 1
la pofition des çentres des deux premiers
T A C
îôns d’ailes , ce qui forme , dans toüts les cas , la
règle la plus (lire à pratiquer.
Comme la pofition de la première ligne de l'armée
c i, ()%• 431 ) , décide celles des lignes fui-
vantes , parce qu’elle eft la ligne générale de tout
le corps d armée ; elle doit auiii être déterminée &
alignée la première , d’après les principes démontrés
précédemment, foit fur des points-de vue extérieurs,
foit fur la pofition des premiers bataillons
de la drbite a b g , afin que les lignes inivantés ƒ k
& / m puitfent réger leurs polirions en coulé-
quence.
Les généraux qui commandent la fécondé & la
troifième ligne doivent obferver les régies fui-
vân es pour les placer parallèlement à la-première
ligne de I armée. Celui qui commande la (econde
ligne , après en avoir placé l’aile droite ƒ à la clif .
tance preferite de la première ligne » derrière fon
aile droite c , doit prendre fon point de vue fur
l’aile gauche k de cette fécondé ligne, St déterminer
a la fuite de d le fécond point direfteur principal'
par les deux ou trois premiers bataillons de la
droite h , tellement que la direéiion de la ligne
d, h prolongée jiifqn’en k , fe trouve derrière i , à
<liftar.ee précifément égale à celle de l’aile droite
ƒ derrière c.
Les bataillons fuivanrs doivent entrer en ligne
dan-, le prolongement d h & s y , d’après les principes
démontrés par rapport à l’alignement d’une
feule ligne ; enfin , pour aligner toute cette fécondé
ligne, le général obfcrvant les règles indiquées
, la difpofera dans la combinaifon exafte de
fon rapport néceffaire avec la première ligne.
Quant à la troifième ligne de l’armée , & y en
auroit-il encore davantage,il ne faut fuivre que les
principes donnés pour la fécondé ligne, c’eft à-
dire, ceux qui ont é;é démontrés pour mettre en
ligne fur plufieurs rangs un bataillon ; il faut feulement,
en déterminant la pofition du fécond point
directeur principal , obferver toujours & fuivre
exaftement le développement donné précédemment,
c’ eft-à-dire, prendre à diftance parfaitement
égale de la première ligne , les points directeurs
principaux tes lignes fuivantes, afin que ces
lignes ne fe coupent pas à une de leurs extrémités ,
& ne s’écartent pas trop l’une de l’autre.
' Plufieurs circonftances peuvent exiger, en formant
une armée- en bataille Si pendant qu’elle
marche en ligne , que fon front foit généralement
aligné de fon centre vers fes deux ailes , ou que
l ’une ou l’autre de ces ailes foit alignée de fon
centre particulier; ce fera la pofition de l’ennemi ,
la nature du terrein que l’on rencontre au centre
ou fur les ailes de l’armée, la difpofition intérieure
de l’armée elle-même , ou enfin , des vues particulières
du général en chef dans l’attaque ou dans la
défenfe.
Quand\ q centre eft indiqué pour le point directeur
principal auquel tout fe rapporte , foit l aligne
ment du front & de la profondeur, foit l’enfembic
Art militaire. Tome ll l .
T A C 721
des bataillons & leurs intervalles néccfiaires, la
direft.on générale de l’enfernble de l'arm ce en ell
d’autant plus facile , que les I gnés à dirg r font
plus courtes ; les forces de lenfemble en font plus
concentrées ; on en conferve bien mieux l’ordre <&
on en prévient plus facilement les dérivations , qui
ne peuvent fe communiquer précipitamment d'une
aile à l’autre, ni devenir auffi conlidérables qu’en
donnant une aile de 1 armée pour règle à 1 autre
aile , parce que les d.'rivaiions iroient alors fur-le-
champ directement tout le long du front général de
l’armée d’une extrémité à l’autre.
Il eft en general très avantageux à la guerre 8c
convenable à toutes les vues quelconques, d’établir
pour toujours l’ufage de fixer au centre de l’armée
mife en bataille ou marchant en ligne , fon
pomt direéleur principal, qui donne , à toutes fes
autres parties, la règle & les alignements nécef-
fatresv, de même, pour ainfi dire, que le coeur
donne la vie à toutes les autres parties du corps humain/
Il eft certain qu’une armé« pouvant être conduite
plus facilement du centre dans toutes les
directions & ordres de marche en front qui font
poifibles, foit que tout fon front doive occuper
une ligne droite A B , (fig. 4 3 2 ) , foit que les cir-
cônftances exigent de la meure & faire marcher en
une ligne rompue , comme celle B C D ou B CE*
on peut donc , en pareil cas , la maintenir dans fes
rapports néceffaires avec plus de fureté, quand
les difpofition* partent du centre C , que fi elles
étoient données de l ’une de fes ailes A ou B.
Il faut feulement avoir égard aux principes &
aux règles relatives à la manière de conduire, diriger
& aligner de fon centre un bataillon feul ,
parce qu’elles peuvent toutes être appliquées à una
armée entière de fon centre vers fes deux ailes
foit dans fa pofition en bataille , foit en marchant
en bataille , en obfervant particulièrement ce qui
fuit.
Le point direfteur principal de l’armée ou fon
centre C doit être diftingué fuffifamment des autres
parties de l’armée d’une manière très remarquable,
& connue pour tel de touts les bataillons de l’armée
; enfuire le général en chef doit placer lui-
même les bataillons les plus voifins du centre F G
& H j , dans leurs points direfteur* particuliers K
&c L , enfemble avec le centre cîe l’armée fur la
nouvelle ligne qu’il veut lui donner ; & fi les circonftances
demandent que l’armée foit mife en
bataille & alignée fur une ligne rompue , c’eft-à- dire
que la moitié du front général eft refufée à l ’ennemi,
comme C E dans une pofirion oblique, on
avancée obliquement comme C D , il faut que le
généralen chef donne les nouveaux points généraux
d'alignement aux points directeurs particuliers de deux
bataillons les plus voifins du centre de l’armécC
foit à ceux M & N ou O & P , foit à ceux L & Y *
fur ce centre lui-même , de forte que c es batai Ions
prendront alors très aifément la direftion quel-
Y y y y