
A O U A C A . Un des noms du La u r ie r a v o c
a t •.
AO U CO oy ÀOUQUE. Les habitans de la
Provence appellent ainli I’Oie .
AOURAOUCHI. On donne ce nom à l’huile
concrète de I’Ic iqu ie r sébifère.
AOURNIER. Nom vulgaire du C ornouiller
dans quelques cantons.
AO U TIM O U TA . Efpèce de Bauhinie.
APA CARO . Arbre fort voifin du C an ang .
A PA C T E . Apaftis. Genre de plantes de la do-
décandrie monogynie, autrement appelé St ix i s .
Il ne renferme qu’un arbre du Japon, non encore
cultivé dans les jardins d’Europe. '
APAHU. Nom d’ un L iseron à Ceylan.
APALANCHE. Prinos. Genre de plantes de
î’hèxanîrie monogynie & dè la famille des rham-
biidés, qui renferme fept efpèces. , prefqué toutes
:”:lfivees en pleine terre dans les jardins de Paris. 11 eli figuré pl. 2 ƒ y des llluflrations des Genres de
Lamarck.
Efpèces.
i . L’A pa lanch e glabre.
Prinos glaber. Linn. Tj De l’ Amérique feptentrionale.
2. L’A pa lanch e luifante.
Prinos luciduf. Ait. De l’Amérique fepten-
trionale.
$. L ’A pa lanch e verticillee.
Prinos verticillatus. Linn. D De l’Amérique
feptentrionale.
4. L’A palanche ambiguë.
Prinos ambiguus. Mich. De 1*Amérique
feptentrionale.
y. L’Apalanche à feuilles lancéolées.
Prinos lanceolatus. Desf. fr De l’Amérique
feptentrionale.
6. L’A palanche à longues feuilles.
Pfinos longifoiius. Desf. De l’Amérique
feptentrionale.
' 7. L’A pa l an ch e à feuilles de prunier.
Prinos prunifolius. Desfont. I) De l’Amérique
feptentrionale.
Culture.
La première efpèce eft un arbufte toujours
vert qui s’élève feulement de cinq à fix pieds, &
qui orne les lieux où il fe trouve, par la couleur
foncée de fes feuilles & par l’épaiffeur de fes
touffes. Un fol léger & humide elt le feul qui lui
convienne. Les gelées de l’hiver le frappent quelquefois,
mais il repouffe toujours du pied, & fes
jeunes touffes font plus belles que les vieilles j de
forte que cet inconvénient eft peu nuifible.
La fécondé efpèce, que quelques pevfonnesont
placée parmi les houx ( ilex decidua3 Walt.),
eft encore plus dans le même cas, car il eft rare
quelle ne fouffre pas un peu des hivers les moins
rigoureux.
Toutes les autres efpèces bravent cette faifon,
profpèrent dans la terre de bruyère & à l’ombre,
mais font moins propres à orner les jardins,
parce que leurs feuilles tombent & que leurs
fleurs font petites. La feule d’entr’elles qui fe voie
communément dans nos jardins, eft la troifième,
arbufte de cinq à lïx pieds de haut, qu’on peut
placer,ainfi que la première, fur le bord des maf-
fifs, le long des murs.
La multiplication des apalanckes a lieu par le
femis de leurs graines, dont les première & troi-
fièine donnent abondamment dans le climat de
Paris, par marcottes, par rejetons & par déchirement
des vieux pieds en hiver. Ces derniers moyens
fuffifant aux befoins du commerce, on les fème ra-
rementi mais lorfqu’on le fait, c’eftauflitôt que les
graines font récoltées, & dans des terrines, qu’au
printemps fuivanton place fur une couche à châflis.
Le plant qui provient de ce femis eft repiqué, à fa
fécondé année, dans une plate-bande de terre de
bruyère expofée au nord, à quinze ou dix-huit
pouces de diftance en tout fens. On donne deux ou
trois binages par an. Les pieds font en état d’être
mis définitivement en place à quatre ou cinq ans.
APALATANGH-VARI. Arbre de Madagafcar
dont les feuilles font digitées & aftringentes.
A PALATOU. Crudia. Grand arbre de (a Guyane,
! qui feul conftitue un genre dans la décandrie mo-
: nogynie & dans la famille des légumineufes. Il ne
■ fe cultive pas en Europe.
APÀNA. Nom malabar du L o n t à r .
APANXALOA. Plante du genre SÂl ic a ir e ,
qu’on emploie comme vulnéraire au Mexique.
APARGIE, Apargia. Genre de plantes établi
aux dépens des Lion dents.
APÈRE. Aperà. Genre de plantes établi aux
dépens des A g rôstide s.
APÉRIÀNTHACÉÈS. Famille de plantes intermédiaire
entre les Fougères & les Pal-
* m ie r s , qui réunit lés genres Z amie & Ç y c a s .
APHARCA. C ’eft, à ce qu'il paroît, un des
fynonymes d'ALATERNE.
APHELANDRE. Apkelandra. Genre de plantes
établi, pour placer la C a rm a n t in e en crête.
APHÉLIE. Apkelia. Petite plante de la Nou-
l velle-Hollande , formant feule un genre dans la
monandrie monogynie , fort voifin des V a r o -
quieRS (centrolepis, Labiil. ). Elle ne fe cultive
pas dans nos jardins.
APHTES. Petits ulcères qui fe forment, le
plus fouvent fans caufes apparentes, dans la bouche
des animaux domeftiques, ulcères qui les font
fouffrir & les empêchent de manger. Il en eft de
deux fortes , les bénins j dont la couleur eft
blanche, & les malins , donc la couleur eft noire,
ces derniers fe transforment fouvent en C h an cres.
( Voyez ce mot.) Les premiers font peu
dangereux.
M. Morel de Vindé nous a appris que les uns
& les autres cédoient toujours à des lotions faites
avec 1’Acide nitr iq u e affoibli (l'eau-forte).
Aj.nfi, les cultivateurs qui éprouveront des dommages
par fuite de leur apparition, auront à fe
reprocher de n’avoir p'as fait ufage de ce. moyen
fi fur & fi prompt.
AFHYLLOCAULON. Aphyllocaulon.Genre de
plantes de la famille des corymbifères , voifin des
Mutis & des G erberies,.
APIABA. Efpèce d’HYPTis.
AP1CHU. Synonyme de Pa t a t e .
. APICRE. Apicra. Genre de plantes établi pour
divifer les A lqÈs .
APILIG. Il y a lieu de croire que c’eft un
Eben:e r .
APLETER. Synonyme d’AccÉLÉRER le tra-
1 vail dans le vignoble d’Orléans.
Un bon apleteur eft celui qui expédie beaucoup
; en peu de temps.
^ APOBALSAMUM. Gomme-réfine provenant
d’une Euphorbe , avec laquelle on empoifonne
I les flèches & les poignards.
APOCAPOUC. Arbre de Madgafcar, dont
le fruit, quoique regardé comme un poifon ,
s’emploie cependant à faire de l'huile.
| APODANTE. Apodanthus, Genre de plantes
établi pour une Mousse prefque microfcopique
naturelle à la-Suède, & parafite d’ une autre mqulfe,
le Splach’ne.
APOGON. Nom donné par Palifot-Beauvois à
lâ première ftétion de la famille des Mousses.
APONCOITA. Voyei C a n é f ic ie r .
APORÉTIQUE. Aporetiça. Genre de plantes
qui né diffère pas de ceux appelés Gemelles,
Ornithrophe & Po u r é t ie .
APOSTEME. Nom qu’on donnoit autrefois
aux A bcès ou aux Dépôts. Voye^ ces mots.
APOUCORICTA. Efpèce de C a s s e ,
APPAREILLER. On emploie ce mot dans
deux acceptions, c’eft-à-dire, que tantôt il lignifie
le foin de choifir deux chevaux ou deux boeufs
pour les atteler au même carroffe, à la même charrue
î tantôt, lorfqu’il s’agit de conferver la beauté
ou la bonté d’une race, ou relever une race abâtardie
, il s’applique à la copulation.
Lorfque des chevaux de carrofle ne font pas de
forme , de taille & de couleur femblables, ils ne
présentent pas un coup d’oeil fi agréable. Lorfque
des chevaux de charrette ne font pas d’ égale force,
d’égale docilité, ils font un plus mauvais fervice.
On eft donc déterminé à chercher à les appareiller
, & on le fait autant que poflible. Voye1
C h e v a l .
11 en eft de même des boeufs pour le trait & la
charrue j car lorfqu'un de ces animaux tire vigou-
reufement & lorfque l'autre fe contente de marcher
, non-feulement le premier porte toute la
fatigue & s’ufe plus promptement, mais encore
le travail, fe fait irrégulièrement , & par confé-
quent mal : de-là le proverbe une charrue mal attelée»
Dans l'accouplement des animaux domeftiques,
il faut faire attention à la grandeur , à la force , à
la bonne conftitution , à la beauté , aux qualités
morales. Il feroit abfurde de chercher à obtenir
des productions d’une jument de race, au moyen
d’un cheval de dernière claflfe, par exemple de préférer
un cheval cornard à un cheval fain, un cheval
rétif à un cheval doux, pour faire faillir cette
même jument. Voye£ Ra c e .
APPÉTIT. Difpofition des animaux à manger.
Elle eft produite par l’aétion des fucs digeftifs
fur l’ eftomac.
Un appétit modéré & égal eft le ligne d’une
bonne fanté. Sa fatisfaCtion a pour fuite le renouvellement
de la vigueur mufculaire & de la graille
abforbée par l’aCtion vitale.
Un défaut d‘appétit annonce une difpofition à
des maladies , & même un commencement de
maladie. On s'oppofe fouvent à l’invafion de la
maladie, en lai fiant repofer l’animal, en changeant
fa nourriture, en lui donnant des purgatifs, &c.
Il eft des appétits dépravés, c’eft-à-dire , qu’on
voit des animaux manger de la terre, des cendres,
du linge, &c. C ’eft un effet de l’altération des
fucs .digeftifs , qui cède le plus fouvent à un changement
de régime. Voye[ Dig e stion .
APPUYÉE (R é c o lte ) . C ’-eft celle qui eft ï
demi verfée, & q u i, par ce fait même, s'annonce
comme devant être très-produCl.ve.
Les récoltes appuyées agilfent même fur celles
de l’année fui vante, en ce qu’elles étouffent les
mauvaifes herbes & entretiennent une humidité
confiante fur la terre. Voye^ E t io l em e n t , Pois
g r i s , V e s c e , G esse & T rèfle.
APULÈGE. Apuleja, Genre établi aux dépens