
C E P
Il ne diffère pas de ceux appelés L ancisie &
L idbeckie.
CÉNOBRION. Sorte de Fruit dont les La biées
préfentent le modèle.
CENOMYCE. Cenomyce. Genre de Lichens
qui réunit ceux appelés Cladonie, Scypho-
PHORE & HÈLOPODIE.
.CENTAURELLE. Centaurella. Genre de plantes
qui rentre dans celui appelé Genti anelle.
C E N T O T H È Q U E . Centotheca. Genre de
Graminées établi fur la Racle bardane.
CENTRANTHE. Centranthrus. Genre de plantes
établi pour placer les V alérianes qui n’ont
qu’une étamine, & dont la corolle eft régulière.
CENTRANTHÈRE. Centranthera. Petite plante
de la Nouvelle-Hollande, qui feule conftitue un
genre dans la didynamie angiofpermie & dans la
famille des fcrophulaires.
Elle ne fe cultive pas en Europe. -
CENTROPHYLLE. Centrophyllus.. Genre de '
plantes établi pour placer les C arthames l a i neux
& de Crète.
' CEODE. Ceodes. Genre de plantes, encore mal 1
connu, de ladécandrie monogynie, établi fur une
plante des îles de la mer du Sud.
CEOMICE, Ceomice. Autre genre de la même
fam-lle qui rentre dans ceux appelés-Beombice
& PhyllocarPe.
} CÉPHALANTHE. Cephalanthus. Arbriffeau de :
l’Amérique feptentrionale, qui feul conftitue un
genre dans la tétrandrie monogynie & dans la
famille des rubiacées.
Dans fon pays natal, ainfi que j ’ai eu occasion
de l’obferver, le céphalanthe croît dans les flaques'
d'eau & fleurit au milieu de l’été. Il fe fait re- •
marquer avantageufement. On l’appelle vulgairement
bois a 'bouton ? à raifon de la difpofîtion glo-
buleufe de fa fru&ification; ,
Dans les environs de Paris, où on cultive beaucoup
1 e céphalanthe, il fe.place ordinairement dans
les plates-bandes de terre de bruyère, au lieu de
le mettre fur le bord des pièces d’eau, même dans
l’eau des rivières factices des jardins payfagers :
auffi y profpère-t-il faiblement.
Les plus fortes gelées de notre climat n’ affectent
point le céphalanthe y mais fes graines n’arrivent
point à complète maturité dans les années
froides & humides, ce qui fait qu’ on ne peut pas
toujours le multiplier par leur moyen.
Lorfqueces graines arrivent à bien, il eft mieux
de les femer dans des .terrines fur couche & fous
châflis qu’en.pleine terre 5 cependant elles donnent
du bon plant dans ce dernier cas comme dans
le premier, lorfqu'on les arrofe convenablement.
CEP
_ Mais les demandes du céphalanthe, dans les pépinières
marchandes, ne font pas affez nombreu-
fes pou* que fa multiplication par rejetons &
par marcottes n’y fuffife pas. En cônféquence â
on fe borne généralement à ces deux moyens,
d autant plus que le plant qui en réfulte peut être
mis en place ( & même donner des fleurs ) dès la
première année de fon fevrage.
Les rejetons font plus ou moins abondans, ftlon
que les pieds qui les fourniffent font vigoureux,
& que leurs racines ont été plus maltraitées par les
labours. On peut en provoquer le développement
en coupant, entre deux terres, quelques-unes dés
groffes racines. Ils fé lèvent à la fin de l’hiver &
fe mettent le plus fouvent immédiatement en
place, comme je l’ ai obfervé plus hauts mais fi,
comme je le voudrois, au lieu d’ en garnir les plates
bandes de terre de- bruyère, on les employoit
à orner le bord des pièces d’eau, ilFaudroit les
laiffer fe fortifier un an ou deux dans la pépinière.
.Lorfqu’on fait les marcottes du céphalanthe
avec des branches de deux ans, elles font fou^
vent le même efpace de temps à prendre racines,
même il faut quelquefois les incifer ou les ligaturer
; mais quand on emploie les pouffes de l’année
précédente, elles s’enracinent en quelques mois,
& on’peut les traiter comme les rejetons dès la
fin de l'hiver fuivant.
Généralement on laiffe, dans nos jardins, le
céphalanthe en buiffon j mais je puis affurer qu’il
fait plus d’effet en demi-tige, difpofîtion qu’il efl
très facile de lui faire pendre en fupprimant fuc-
ceffivement fes branches inférieures.
Ce que j’ai dit plus haut doit engager à arfofer
fréquemment & abondamment, pendant les chai-
leurs de l’été, les céphalanthes des plates-bandes de
terre de bruyère. Je fuis perfuadé que c’eft à
l ’oubli de ce foin qu’eft due la mauvaife figure
qu’ils y font généralement.
Deux autres efpèces ont été rapportées à ce
genre, mais elles font peu connues.
CÉPHALODE. Sorte de tubercule dans les
Lichens. Les Stéréocolons en offrent des
exemples.
CÉPHALOPHORE. Cephalophorus. Plante du
C h ili, qui forme un genre dans la fÿngénéfie
polygamie. Elle ne fe cultive pas dans nos jardins.
CÉPHALOTE. Cephalotus. Plante., formant
un genre dans la dodécandrie hexâgynie,. originaire
de la Nouvelle-Hollande, & fort remarquable
par fes feuilles en forme de bourfe.
On ne la cultive pas en Europe.
CÉPHALOXE. Cephaloxis. Genre de plantas
établi pour placer le Jo^c rampant.
c e r
CéphAloxe. Cephaloxis. Genre de Mousses
établi aux dépens des Mnies.
CÉP1LON. Petit Bolet fauve clair, plus
fonçé en deffoüs , qui ne fe mange pas.
C É R A JA. Ceraja. Arbriffeau parafite de la
Cochinchine , dont les feuilles font d’ ufage contre
les maladies des nerfs, fort voifin des A n-
greç.s & encore plus des Dendrobions,
Il ne fe cultive p'as en Europe.
. CÉRAMION. Ceramium. Genre établi aux
dépens des C onferves. Il eft le même que-
celui appelé Pol y sperme.
C éramion.. Ceramium. Autre genre qui enlève
quelques efpèces à celui des V arecs.
CÉRAMOPSE. Ceramopjis. Genre de-plantes
établi encore aux dépens des VArecs.
CÉRÀNTHÈ. Ceranthus. Genre, de plantes
qui ne diffère pas affez du C hionanthe pour
être confervé.
CÉRANTHÈRE. Ceranthera. Deux arbrifféaux
dé jà côte d’Afrique conftituent ce genre, qui eft
de la pentandrie monogynie & de la famille des
azé’darachs.
On ne les cultive pas en Turôpé.
CÉR ARE. Synonyme de Serai, Voyei ce mot
& celui Fromage.
CÉRATIOLE. Ceratiola. Arbufte de l’Amérique
feptentrionale, fort femblable à une bruyère
à la première vue, qui forme un genre dans la
dioecie diandrie & dans la famille des bicornes.
Cet arbuftey que j’ ai obfervé dans fon pays
natal, & dont j’avois apporté des graines à Paris,
11’a pas encore pu être introduit dans nos jardins.
CÉRATOCARPE. Ceratocarpus. Petite plante
de Tartarie, qui feule conftitue un genre dans la
raonoecie monandrie.
Nous ne la poffédons pas dans nos écoles de
botanique.
CÉR ATOCEPHALE. Ceratocephalus. Genre
de plantes établi pour placer la Renoncule en
eaux.
CÉR ATOCÉPH ALLOIDE. Ceratocephallàides.
Ce genre a été établi fur la V erbesine ailée.,
Çiais il na pas été adopté. ,
CÉR'ATOCHLÔA. Ceratochloa. Genre de graminées
établi pour placer la Fetuque uniolide
qui s’écarte des autres.
. ÇÉRà TOÏDE. Ceratoides^ Tournefort a donné
ce nom au D ip u s .
CÉRATONÈME. Ceratonemus. Genre de plantes
établi aux dépens des Bys ses.
CÉRATOPÉTALE. Ceratopetalon% Grand ar-
C E R ^47
bre de la Nouvelle-Hollande, qui laiffe fluer de
la gomme de fon écorce, & qui feul conftitue
un genre dans la pentandrie monogynie & dans
la famille des bunoniacées.
Il ne fe cultive pa$ en France.
C É R A T O S P E R M E . Ceratofpermum. Plante
cryptogame peu connue , qu’on croit appartenir
aux genres Spherocarpe , Sphérie, V a r io -
laire .
On donne ce même nom à un genre établi aux
dépens des Xyr'ts & aux C occigrues.
CERATOSTEME. Ceratofiemum. Plante, du
Pérou, qui conftitue un genre dans la décandrie
monogynie & dans la famille des campanulaçées.
Il ne fe voit pas dans nos jardins.
CERCEAU. Synonyme dé Cercle & Pioche
â deux branches, dont on fait ufage dans la
V endée.
CERCERIS. Cerceris. Genre d’ infeftes de l’ordre
des hyménoptères, très-voifin de celui des
Philanthes, qui réunit une douzaine d'efpèces
qui, toutes, donnent des infeétes vivans pour
nourriture à leurs petits.
Je cite ce genre, parce que j’ai obfervé que
deux de fes efpèces3 le C erceris à quatre
& le Cerceris A'c inq bandes , dépofent dans
le trou où ils ont pondu leurs oeufs , des individus
des C harançons oblong & gris, après
les avoir fait mourir à moitié par une piqûre qui
a porté un poifon dans leur corps.
Or, les charançons oblong & gris font au nombre
des ennemis des cultivateurs, pùifqu’ils mangent
les bourgeons des arbres Fruitiers & autres ,
font furtout fouvent manquer les greffes dans les
pépinières des environs de Paris, ce qui oblige,
à celle du Luxembourg, de mettre ces greffes
dans des Tacs de crin.
Les cerceris font leurs trous dans les terrains
fablonneux, & de préférence entre les pavés. On
voit leurs femelles, pendant tout le mois de juin,
apporter, vers le milieu du jour, dés charançons
dans ces trous. J’en ai trouvé jufqu’à quinze dans
un feul, & il paroît que chaque femelle en creufe
plus d ’un, & le nombre de ces femelles eft très-
confidérable dans les lieux qui leur conviennent !
On peut donc affurer que les deux cerceris précités
font d’utiles auxiliaires aux cultivateurs pour
la diminution des deux charançons également précités.
Voyei mon Mémoire 3 pag. 370 du vol. LIII
■ des Annales t£Agriculture.
Une autre èfpèce de cerceris, au rapport de
M. Fayffole, détruit de la même manière, aux
environs de Ly on, le charançon du blé.
, C E R C L E M A G IQ U E; 11 eft des pays
( la chaîne de montagnes calcaires“de trànfition ,
qui exifte entre Langres 6c Dijon, eft du nombre)