
tite odorante aux environs de Montpellier, 1
où elle fert à la nourriture des Brebis, & à donner
une faveur piquante aux Fromages.
EPALI. Synonyme de répandre le Fumier.
ÉPALTE. E p a l t e s . Genre de plantes qui a pour
type I’Ethulie divariquee.
EPAULE. Lorfqu’une ou plufîeurs des branches
d’un arbre font à moitié caffées & plus ou
moins pendantes , on dit qu’il-eft é p a u lé .
11 eft quelquefois poffible de rétablir un arbre
é p a u lé 3 en relevant la branche & en l’affujetciffapt
fur des bâtons, au moyen d’un bandage; mais
lorfqu’on juge cette opération impofiible, il faut
fe preffer de couper les branches é p a u l é e s , &
même toutes les branches, pour en faire pouffer
de nouvelles. Koy. Rajeunissement & A rbRe.
ÉPERLÈQUE. G’eft , en Flandre, une variété
ü Orme qui fe multiplie de Marcottes.
ÉPERON DE LA VIERGE ou DU CHEVALIER.
La Dauphinelee s’appelle vulgairement
ainfi..
ËPETI.'Plante de Cayenne, dont le genre n’ eft
pas connu.
EPHIELIS. EpUelis-. Synonyme de Ma t a y b e .
ÉP1BLÈME. Epi b le ma-. Plante de la Nouvelle-
Hollande, qui ne fe cultive pas dans nos jardins.
Elle eft de la gynandrie diandrie & de la famille
des orchidées.
ÉPICÀRPE. On a donné ce nom à I’Écorce
des Fruits.
ÉPICIA. Efpèce du genre Sapin.
ÉPIDORCHIS. Epidorchis. Genre de la famille
des orchidées , qui paroît peu différent des A n -
grecs de Swartz.
EPIFAGE. Epifagus. Genre de plantes qui a
pour type I’Orobanche de V irginie,
ÉPIGYNIE. Synonyme de Gynandrie.
EPILEPSIE. Maladie commune aux hommes
& aux animaux domeftiques, & qui a Ton liège à
l’origine des nerfs. On l’appelle auffi Mal c a -
d u e, Haut m a l , Mal sacré.
Les fymptômes’de Y é p i le p j ie varient beaucoup-.
Les plus généraux font la ceffation inftantanée
des fondions vitales dépendantes de la volonté,
fouvent la perte abfolue du fentiment ; hors ce
dernier cas, toujours des mouvemens conVulfifs
dans tous les organes ou dans quelques organes,
une bave écumeufe, &e.
S’il eft difficile de reconnoître les caufes de
l’êpilepfie dans l’homme & d’y appliquer des remèdes
d’un effet certain, cela devient prefque
impoffible dans les. animaux domeftiques / parmi
lefquels le C hien , le Chat & le C heval font
ceux qui s’ y montrent le plus fujets, & fur lefquels
on tente des remèdes, au nombre defquels un
régime rafraîchi fiant, des purgatifs répétés, des
cautères ou fêtons, & le feu, font les plus ufités.
L’important pour les cultivateurs, c ’eft. d’empêcher
les animaux épileptiques de fervir à h re-
production; car cette maladie eft du nombre de
celles qui font reconnues héréditaires. C ’eft probablement
parce qu’on ne gène nullement les
chiens & les chats à cet égard, qu’elle eft fi commune
parmi eux.
ÉPÏNARD-FRAISE,. V o y e z Blette.
. É P IN A R D S A U V A G E.. Un des noms de
I'Anserine.
ÉPINARD D’AMÉRIQUE. V o y e^ Baselle.
ÉP1NCER. Nom, dans quelques cantons.de
l ’opération dans laquelle on fupprime „ entre les
deux- fèves, les bourgeons qui ont pouffé fur le
tronc des Arbres de ligne. Voyez ce mot &
celui Ebourgeonnement.
ÉP1NETTE. Efpèce de C age portée fur un
pied plus ou moins élevé, dans laquelle on met
jes volailles qu’on defire engraiffer.
Rarement on voit des épinettes fîmplès ; le plus
ordinairement elles font accouplées au nombre
de quatre, de fix, de huit & même de douze.
Pour conftruire une épinette, on lie enfemble
deux cadres parallélogramiques par des montans
cloués à leurs angles, & on traverfe ces deux
cadres fur les cotés & en deffous par des bâtons
écartés de deux à trois pouces, félon l’efpèce de
volaille ; les inférieurs "difpofés dans le fens de la
longueur, c’eft-à-dire, parallèles aux grands côtés
du cadre. L’ intérieur eft divifé avec' des planches
très-minces en. plus ou moins de cafés, félon
la grandeur des cadres & l’efpèce de la volaille
, lefquels font chacun recouverts d’une
planche femblable ,. fixée à; un des cotés dû cadre
fupérieur. '
C ’eft dans ces cafés qu’on met les Coqs , Chapons,
Poules, Dindonneaux , Oies, Canards,
Pintades, qu’on veut engraiffer. Il
faut que ces oifeaux y foient-tellement gênes,,
qu’ils ne puiffent pas s’y retourner, même s’y donner
de grands mouvemens. Une petitevauge auflr
longue que le cadre, pour contenir leur manger,
eft placée devant eux. On leur donne féparement
à boire quand il eft néceffaire. Pour plus
de propreté , on place fous Xépinette une planche
rn peu plus large qu’elle, pour recevoir les ex-
crémens & les enlever avec elle..
Je n’ai pas indiqué de dimenfions précifes,
pirce qu’elles varient non-feulement pour chaque
efpèce de volaille, mais encore pour la même, aux
différentes époques de fa croiffance.
Les volailles fe mettent. & s’ôtent de X épinette
; n levant d'un côté la planche qui recouvre cha-
café i mais une fois placées, il eft bon qu elles
S'en fottent que pour être conforrtmees.
" Le meilleur endroit où on doive depofer les
eft une chamhre chaude & un peu obt-
fare él’oignée du bruit, 8c où n'entre que la personne
qui vient apporter à manger aux volailles
qui s’y trouvent 6c enlever leurs excremens. Voy.
L0Rrfqu‘’une épinette ceffe d'être garnie, il faut
h laver à l'eau chaude dans toutes fes parties 5c
la dépofer au grenier jufqu’.à l'année buvante. Par
ce moyen elle fe confetvera plufîeurs années fans
avoir befoin de léparation.
ÉPIPACTIS. Epipaciis. Genre de plantes qui
a pour type I'Elleborine a larges feuilles.
le manque d’alimens, de boiffon fuffifans, pro-
duifent fréquemment le même effet.
ÉPIPHYLLE. Epiphylla. Genre de plantes établi
aux dépens des V a r e c s .
ÉPIPOGE. Epipogion. Genre de plantes qui ne. I
différé pas de celui des Sa t y r io n s .- ■;
É F IS P E RM E . Epifperma. Genre de plantes
établi aux dépens des C on se r ve s ..
É P IS T R O M E . Epiftroma. Genre de plantes
établi aux dépens des Sphéries»
É P I S T Y L E . Epiliylium. Genre établi par
Smrtz, pour féparer deux efpèces de celui des
Omphauers.
É P I Z O O T I E . Ce mot,pour les animaux,
correfpond à ceux Epid ém ie 8c Endémie pour
l'homme, c'eft-à-dire, qu'il indique les maladies
qui attaquent en même temps un grand nombre
d'animaux dans une certaine étendue de pays. I
Les maladies contagieufes peuvent devenir tpt-
tootiquts, 8c le deviennent fouvent, mais elles ne
le font pas néceffairement.
La fièvre Ataxique , la Dy ssen ter ie, la Péripneumonie , I'Esqüinancib , le Ch a r -
SOn , le V er t ig o , la Clavelee, la Ph tisie,
8cc., font les maladies les plus commu*
nément épizootiques-
Il paroît que les fonftions digeftives louent un
grand rôle dans les épizooties, & en effet c eft pen
dant les grandes chaleurs de l ’été & les brumes de
l’automne qu’elles régnent avec le plus d mteniite.
On a vu difparoître du jour au lendemain, par e
changement de l’état de l’atmofphère, par le
changement de pofition, par exemple , enconaui-
fant les troupeaux de la plaine ; dans les bois ou
dans les montagnes, en les éloignant des localités
où il n’y a pas de cours d’air, comme les vallees
profondes, furtout des eaux ftagnantes, & principalement
des marais à moitié defféchés.
Des écuries, des étables & des bergeries trop
baffes & trop rarement nettoyéespeuvent donner
naiffanc.e à une épizootie.
La mauvaife nature des alimens, de boiffon, &
De ces faits on doit conclure que les maladies
épizootiques ne fe communiquent pas, mais fe développent
en même temps, par l’effet des memes
drconftances,. dans une étendue confiderable de
PaC ’eft par des moyens hygiéniques, & furtout
par l’ ifolemênr. dans les* bois,, le C antonnement
fur les montagnes, dansles plaines, que
les cultivateurs doivent combattre les epi\ooues ,*
mais comme ces moyens varient félon- le genre
de la maladie, je renvoie le leéleur a 1 article cie
chaque maladie,
EPOCHNION. E p o c h n iu m . Genre établi aux
dépens des Moisissures. Il ne diffère pas de la,
Monilie.
Ê P R A U L T . Le C éleri s’appelle ainfi dans
quelques cantons.
ÉPUISEMENT. Maladie des animaux qui a
pour caufe, i° . un défaut de nourriture fuffifante
en qualité ou quantité; a°. une travail excefnr,
ou des jouiffances trop multipliées,; j ° . une maladie
; 4°. la vieilUflè.
L‘ épuifement par la premiers caufe celle, ou par
le changement de nourriture., ou par 1 augmentation
de cette nourriture. , '
Le repos, dans les deux cas fuivans, amené pret-
que toujours la ceffation de Vépuifement.
Lorfque la maladie qui caufe l‘épuifement ce lle ,
il eft rare qu’il ne diiparoiffe pas quelque temps
après. . , . . . . „ .
Il n’y a rien à tenter pour faire difparoître
l’ épuifement caufé par la vieilleffe.
Koyei, pour le furplus, aux articles des animaux
domeftiques 8c à celui Hygiène.
ÉPURÉE. Genre de plantes qui ne diffère pas
de celui appelé Panzère.
ÉRABLE. "Acer. Genqe dé plantés de la polygamie
monoecie 8c de la famille des malpighia-
céèSj dans lequel fe placent vingt-fix efpèces,
dont plufieurs font indigènes- a la France 8c fe
cultivent dans nos jardins, ainfi qu’un grand
nombre d’autres originaires de i‘Amérique fep-
tentrionale. Ce font des arbres d’un fuperbe
feiiillagé , mais dont le bois, n eft qu au fécond
rang fous les rapports de l’utilité.
Efpèces|
i. L’Érable champêtre.
Acef campeJire. Linn. Tj Indigène.
i . L’Érable Tycomore.
A c e r p f e u d o -p l a t a n u s . Linn. f ) Indigène.
7>. L’Érable plane..
Acer platanoidese Linn. ï j Indigène..