fur le devant. V o y e [ E spalier , TAILLE & PALISSAGE.
DARÉE. D a r e a . Genre de plantes établi aux
dépens des A n antes.
Le genre Monograme ne femble pas en différer
fi.jfifamment.
DAP.MAS. A g a r ic qui fe mange dans le midi
de la France.
DARNELLE. LjIv r a ie fe nomme a in fi dans les
Ardennes.
D A R T E . D a ' t u s . Arbriffeiu dë la Cochin--
chine, qui feul conftitue un genre dans la pentan-
drie monogynie. -
Il ne fe cultive pas dans les jardins d’Europe.
D A RW I N IE . D u n v i n i a . Arbriffeau de la
Nouvelle-Hollande, qui conftitue feul un genre
dans la décandrie monogynie.
Il ne fe cultive pas en France. • ...........
Le même nom .a été donné ,à un autre genre de
la diadelphie décandrie, qui ne renferme qu'une
efpè.ce oiîginaire de l’Amérique fepter.trionale,
que nous ne cultivons pas non plus.
D A S T IM E . Genre propofé par Rafinefque,
pour placer le Micocoulier a fruits b l eu s ,
qui ne fe cultive pas en Europe.
DASU. D a f u s . Arbre de la Cochinchine-, qui
conftitue un genre dans la pentandrie monogynie.
Nous ne le poffédons pas dans nos jardins.
D A S Y P H Y L L E . D a f y p h y l l u m . Arbtifte du
Pérou, qui conftitue un genre dans la fyngénéfie
éga’e & dans la famille des cynarocéphales, fort
Voifin du R A R N A r È S E . ^
Il ne fe cultive pas dars nos'jardins.
D A S Y P O G O N. D u f y p o g o n . Arbufte de la
Nouvelle-Hollande, qui forme un genre dans
l’hexandrie monogynie & dans la famille des joncs.
11 ne le cultive pas en Europe.
D A T TO N 1E. D a i t o n i a . Genre de Mousses
peu différent de I’Anomodon, établi aux dépens
cL s N f.kère s.
DAVALLÉE. D a v a l l i a . Genre de F ougères
établi aux dépens des T rickom an .es. ,
On n’en cultive.pas d’ efpèces en Europe. .
D A V 1ESIE. D a y i e f i a . Genre de plantes qui ne
diffère pas affez des Pultenées pour être cbn-
fetvé.
DAV IL LA. D u v i l l a . Aibre du Bréfi! qui ne fe
cultive pas en Europe. Il conftitue feul un genre
dans la polyandrie monogynie & dans la famille
diesrofacées*
DAWSONIE. D a w f o n i a . Moufle de la Nouvelle
Hollande, qui lert de type à un nouyeau
genre.
DÉBARBER. C ’eft, aux environs de B. rdeaux,
couper les racines fuperficiellesdela V igne. V o y t %
ce mot.
D É B À R D E M E N T . Opération qui a pour
objet d'enlever le bois du lieu où il a été coupé
pour le tranfporrer hors des forêts.
• S-ion la grofleur des arbres, l’étendue des forêts
, la difpofition ou la nature,du fol, le but de
la coupe , même les uiàges locaux, le déburdement
fe fa it , ou au moyen des voitures , bu à tir de
cheval, eu à dos de cheval, ou à dos d’homme,
ou à bras d’homme.
L’emploi des voitures eft le plus expéditif & le
plus économique , foit pour les gros arbres , fcif-
pou r le bois à brûler, le bois façonné , les fagots
, & c . , & c’eft en conféqüence celui qu’on
préfère ; mais il eft beaucoup de lieux où il n'eft
pas applicable, foit parce que le terrain eft marécageux
, foit parce qu’il eft trop Fablonneux , foit
parce qu’il eft trop en pexn te , & c . Il eft d'ailleurs,
dans les lieux lés plus favorables , très-fatigant
pour les voitures & pour les chëvaüx ou les boeufs,
& trèi-nuifible à la recrue , à raifon des fouches
qui fe rencontrent à chaque inftant fous les roues
& qui font iécorcéès. Le mal qui en ré fui te , dès
que la repoufl'eeft en activité, eft bien autrement
grave, puifqu’outre cet écorcement, les bourgeons
font décollés, écfafés, & la repouffe retardée d’un
t tiers, d’une demi-année , que même la mort de la
fouche s’enfuit.
Le déburdement des bois de charpente , en les
traînant avec [des chevaux ou des boeufs, immédiatement,
ou au moyen de traîneaux , augmente
encore la plupart de ces iriconvéniens 5 mais il eft
dés cas où on eft forcé d’ÿ avoir recours.
Si le d é b u rd em e n t à dos de cheval étoit praticable
peur les groffes pièces , & qu’ il fût plus expéditif
pour les petites & pour le bois à biul;r, il
feroit partout dans le cas d’être préféré,» mr.is ces
deux mconvéni ns en reftreignent l’emploi dans
beaucoup de cirçonftancés.
Ce n’eft que lc-rfque la. diftance à parcourir eft
| peu eonfidérablê & que les pièces font péri es,
qu’on peut utilifer le dos ou lés bras des hommes
les brouettes y comprifes, pour effectuer le d t -
b u rd e tn e n t de s bois} mais ces circonfiances font
fréquentés. , u J . ; *
Ges confidérattons doivent prouver l’ importance
dont il, eft pour les propriétaires , car l’acquéreur
calcule toujours à fon avantage la difficulté du
d é b u r d e m e n t , de faire percer le ut s bois de routes
droites , larges .& -nombreufes, & d’établir toutfS
leurs coupes au moins le long de l ’une d’entr elhs.
Qu’ils ne croient pas que le terrain employé à leur
conftrùétion fera perdu j ca r , outre le motif ci-
delTus, elles favori feront la croiflance des arbres',
par l’ air & là lumière qu’ elles introduiront dans le
maflif, comme un examen attentif en peut partout
convaincre.
Ces routes, qu’ il feroit bon d’ accompagne!
r nîrtout de'folîés, feront réparées une H
^ 'Æ n t là vente des bois , aux dépens du pro-
nt , a re & non après l’expl mition au compte
B i- In. éveur. comme cela a lieu fi générale-
d ent puifqu-il en calcule duffi la dépertfe dans fa
SHMBÉBI c’ eft-à-dir,q, quil la porte ues-haut
■ I f a t très-bas. Ôn fe borneroit alors a exiger
H| iui qu’il fît combler les orpiè.res. | H
T “é vidence & l'étendue des dommages qui re-
fultent du d é b o rd em e n t des coupes, de quelque ma-
H H H fe faffe, pour la recrue des b o is , a dev
i n é l’intervention de fa-loi, pour fixer 1 époque
i| devoit être terminé. Cette époque efl le IJ
avril, mais elle eft prefque toujours trop re-
îirdée d'un mois au moins, meme pour le climat
j , Paris, ainfi que j’ ai eu maintes & maintes rois
l'ôccafion de le remarquer.il vaudroic mieux exa-
Êérer en l'accélérant'; mais les acquéreurs, qui ne
s’inquiètent pas des motifs des propriétaires, qui
veulent mettre le plus d’economie poflible dans
leurs opérations, fe prêtent difficilement atte j,
eneag-mens de cette nature , ou , lorfqu ils les
prennent, ne les exécutent pas. C ’eft pourquoi je
voudrois qu’il fût poflible à tous les proprietaires
de faire exploiter à leur compte, pour vendre
W Ë bois coupé en gtoç ; mais dans la difpofition
aéluelle des ehofés, à un petit nombre, de cas
près, ils en %roient conftamment la dupe.
DEBOIRADOUR. Inftrument employé, dans Je
Limoulin , pour ôter la fecohJe peau des châtaignes.
Il eft cqmpofé de d=ux bâtons en c roix , dont les bouts iiiféiieprs font entaillés & ag'ffent taDidérnent, en tout feus;, fur les châtaignes renfermées
dans un pot. V o y t l CHATAIGNIER,
DEBRÉE. D e b r e a . Genre de plantes qui fe rapproche
I|; n’eft pas encore introduit dans nos cultures*
DECODON. D c ç o d o n . Genre de plantes de la
décandrie monogynie.
L’efpèce qui lui fert de type çft une herbe aqua-
| tique de la Caroline , qui ne Te cultive pas en
| Europe.
1 DECOSTÉE. D e c o f t c a . Arbriffeau du Pérou ,
que nous ne poffédons pas dans nos jardins. Il
forme fèul un genre dans là dioecie pentandrie.
I -DÉDALÉE. D é d a l e a* Genre de champignons
t établi aux dépéris.des Bolets.;
! DÉÉRINGIE. D e e r in g i a . Genre de plantes éta-
| bli aux dépens des Passe-velours. _ _ |
beaucoup de la Lopezjs & qui ne parole
pas différer de I'Erisme. U ne renferme qujune
efpëce diiginaiie de la Guyane, & non cultivée
en Europe.
DÉCADIE. D e c a d i a . Arbre de la Cochinchine,
dont l’écorce & tés'feuillés font employées à con-
folider les tcirîturës.1 II forme feul un genre dans
Ticofandrie monogynie.
DECAND0 L1E. D e c a n d o l i a . Genre de plantes
établi aux dépens des A grostide s. Il a auflî été
appelé V il fa .
DÉCHARGER A LA T A IL L E .C ’eft enlever
une plus grands quantité d; branches qu’à 1 ordi-
naire à un efpalier. On exécute cetie operation ,
principalement lorfque les efpaliers pouffent foi-
bïemenc. F'oye^ E spa lie r & T a il l e .
D É C L I E U X I E . D e d i e u x i a . Arbriffeau des
bords de l’Orénoque, qui conftitue feul un genre
dans la tétrandrie monogynie 8c dans la famille des
rubiacées. _
DÉCASPERME. D e c a f p e rm u m . Genre établi aux dépens des .Go y a v ie r s . Il ne diffère pas du
Nêlîtris &’Te rapproche des Campomanèses.
DÉC ASP DRE. D e c û f p o r a . Genre de plantes
qui ne diffère pas du Cyathode.
DÉCEMI.ON. D e c e m iu m . Genre de plantes propofé.
pour placer I’Hyd r o ph y l lo n a tro is
lobes , plante de la Louifiane, qui ne fe cultive
pas en Europe.
Là feule efpèce qu’ il contient eft originaire de,
la Nouvelle-Hollande, & ne fe cultive pas dans
nos-jardins;
DÉFOURURE. Dans la ci-devant IW e n c e ,
ce nom fe donne à la paille deftinée à la nourriture
des befliaux.
DÉGALLIR. Synopyme de GADi/ER.
DÉGAZONNER. Opération qui confifte à enlever
le gazbn d’une îandë, d un chemin, brc. ,
pour le tranfporter fur un champ, dans uns v igne
, & c . , pour fuppléer aux engrais. _
C ’eft une très-bonne opération que le qegazon-
nementi mais elle eft coûteufe, & elle n’opère la
fertilité d’un lieu qu’aux dépens d’ un autre : aulh
les lois la profcriveht-ëllds. fur tous lès terrains
appartenant au public , aux communes ou à d’autres
que celui qui la fait faire. V o y e [ L ande.
D É G I B E L E R . Opération .q u i s’exécute, avant
l’hiver dans les vignes de l’Orlëanois, & qui con,
fifte à remplir les'ORNÏs ( partiesecreufes) avec
les ProneeS (patries élevées). V o y c [ V igne 8c
La b o u r .
DÉGOÛT.- Éloignement des animaux domefti-
ques pour le manger,
Le d é g o û t a pour caufe, ou une maladie, ou une
altération dans l'aliment qui et! prëlenté.- ■
Dans le premier cas, le d é g o û t n’eft qu’ un fyrnp-
tôme qui difparbîc avec la maladie ; a.in.û il ne
faut pas s’en inquiéter d’ une manière fpéciale.
Dans le fécond, il faut fubftituer q’autres ali-
méns à ceux qui foqt refufes,
V v *