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pouces de diftance. La quatrième ou cinqu’ème
année, il eft propre à être planté définitivement.
C'eft pendant Thiver qu'on multiplie les an~
droite des par réparation des vieux pieds & déchirement
des racines» moyen,? qui fuffifent le plus
fouvent aux befoins du commerce.'Ces. opérations
iont très-faciles à exécuter , d’un fuccès prefque
certain, & peuvent le renouveler tous, .les ans,
lorfque la terre de bruyère eft de bonne qualité
& fuffifamment profonde.
Entre l’andromède en çrbre, quj s’élève à .une
dôuz aine de pieds, & celle h feuilles de polion ,
qui arrive à peine à un pied, i! y en a de'toutes les
hauteurs : ainfi on peut les placer par étages. Elles
contraftentiort bien les unes avec les autres par
la couleur de leurs feuilles , l’époque de leur dotai
fon, la difpoiïtion de leurs Heurs r q u i, eji
général, font blanches*& de peu d’apparence. Il
eft bon de couper les vieux pieds, de loin en loin,
pour les renouveler , & de donner à tous, des bi
nages annuels pour augmenter la vigueur de leur
végétation.
C ’eft moi qui ai apporté le premier en France
Y Andromède a feuilles de eajfîné, & fa variété ; &
en cela j’ai fait un cadeau aux amateurs, car elle
eft une des plus belles du genre.
A ND R O PH I L A-X. Synonyme de W end-
LANDE.
ANDROPHOKE. Quelques botaniftes appellent
ainfi les É tam ines à plufieurs anthères.
AND R YALE. Voye^ A n dr ia l e .
ANËEBONG. Pa lm ie r des Moluques dont
le chou eft très-bon à manger.
ANEGEM/Nom arabe du D ic tam e .
ANEILEME. Aneteima. Genre de plantes qui
fépare des C ommelines celles qui n’ont pas
de bra&ées.
ANÉMIE. Anémia. Genre établi aux dépens
des- O smondes.
ANFRUS. On appelle ainfi, à la Guadeloupe,
le, Ma r a n t a a r o n d in à c é .
ANG AR. Toit fupporté par des pièces dé bois,
& fous lequel les récoltes & les inffrumens de
l ’agriculture peuvent être mis à l’abri du foleil &
de la pluie.
Quand on confidère les avantages des angars,
©n ne peut concevoir comment il s’en trouve
fi peu dans les exploitations rurales. Sans doute il
eft des cantons où le défaut 5e bois rend leurconf-
tru&iontrès-difpendieufe, mais aufti il en eft beaucoup
où cette ccmftruélion ne doit prefque coûter
que la main-d’oeuvre $ car qu’eft-ce que valent fou-
vent une vingtaine de pieds d’arbres de quinze
à vingt pieds; de long, quelques centaines de î
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| perches & deux milliers de bottes de paille J
feigle?
■ Un angar propre à tous les ufages , il eft vrai!
devroit êtr£ entouré de murs de trois côtés*!
mais ces murs peuvent être, fans inconvénient!
en terre, en torchis , en pierres fèches, &C1
pui'fqu’üs font à l'abri de la pluie & qu’ils n]
fupportent pas le toit.
Non-feulement .les angars fervent à dépofel momentanément les récoltes qui font dans le J
d’être foumifes à. des opérations fubfequemesl
comme le chanvre, le lin, tes pois , les haril
cots, & c ., mais encore les voitures, les charrues!
les harnois & autres objets dont.les alternatives!
du chaud & du froid, du fec & de l’humide,ac.|
célèrent la deftruétion. Il y a. fouvent à gagnerI
fous xes. derniers rapports , en une feule.année!
ce qu’a pu occafîonner la conftruélion entière!
du angard.
C ’ ett fous le angar qu’on peut le mieux travaillera
la réparation des gros inftrurnens de 1 agri>|
culture, fendre le b o is , tondre les moutons,!
étendre la lefli.ve dans les:jours de pluie, &c. |
La grandeur d’ un a ngar.: doit dépendre du b«
foin de l’exploitation, mais'il eft toujours boa
qu’ elle foie plutôt trop forte que trop f.ible. I
Je vouJrois que les quatre, ou les fix , ou bi
neuf montans qui fupportent le to it , fuifenc po-,
fes fur des ;dés de pierre de taille d’au moins ml
pied cube, que les chevrons qui portant les per-B
chss fur lefquelles la paille doit être fixée f'affentl
une faillie de fix pieds, le tout pour 'aflürerli!
plus grande durée de l’édifice.
La pofîtion du angar doit être telle qu’il ne
reçoive pas les émanations des fumiers : la parti
la plus élevée de la cour & le voifînage de lü
porte lui conviennent ie plus fouvent-
Un angar ouvert de tous côtés, qui feroit meublé
ds grandes claies i pofées au befoin fur de
fupports de diverfés hauteurs, feroit très-a vanta-: '
gsux pour recevoir les récoltes mouillées, leil
récoltes dont la maturité n’eft'pas complète, le*
fumiers, & c .
ANGARÏ. C ’eft I’A büt ilon d ’A s ie .
ANGEIDEN. Efpèce de L a s e r .
, ANGELIMARAVARA. On appelle ainfi mj
É p id èn d r e .
ANGELONIE. Angelonia. Plante vivace, origi‘1
naire de Caracas, qui feule conftitue' un genre'
dans !a.didynamie ang'iofpermie & dans la famiill
des fcrophulaires. Èlle ne fe cultive pas dans
nos jardins.
• ANGHARAKO. Efpèce du genre Ludwigi J
ANGHIVE. Voye£ A n g a .
■ ANG ï ANTHE. Angianthus. Plante annuelle: ■
■ du Cap de Bonne-Efpérance, qui feule conflit*
H u,l
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un genre dans la fyngénéfie polygamie agrégée.
Nous ne là pofîedôns pas dans nos jardims.
ANGINE. Efpèce q’Esq ü ir ah c ie . I
J AiNGIOPTÈRE. Angiopteris. Fougère des
|es Marianes qui conftitue un genre aufli appelé
C lementée.
« A N G IR A . Un des noms de I'Or tie p io ïq u e .
®ANGOPHORE. Angophora. Arbriffeau de la
Nouvelle-Hollande, fortvoifin des Métros id é-
Rbs , qui forme un genre dans l ’icofandrie mono-
gynie. Il n’ eft pas cultivé en Europe.
.B ANGORKIS. Angorkis. Genre établi dans la
gynandrie diandrie & dans la famille des orchidées,
lequel raffemble vingt-quatre efpèces toutes
exotiques & non cultivées dans nos jardins.
■ a NGUILLAIRE. Anguillaria. Deux genres de
plantes portent ce nom & ne paroiffent pas êtr,e
dans le cas d’être confervés. L’ un a été établi aux
dépens des Melanthes , & l’autre aux dépens
des A rdisies.
-ÎANGUILLE. Poifton d’ eau douce qui fe met
ayec queiqu’avantage dans les étangs bourbeux,
pâtre qu’il y profpère, & que fa vente eft avantag
e fe îorfqu’il eft d’ une certaine taille. Il ne demande
aucun foin particulier. Je crois donc que
les cultivateurs, propriétaires d étangs de cette
folrte, doivent toujours y en mettre quelques-uns.
Une fois qu’ il y en a eu , ils s'y confervent éternellement,
parce que beaucoup fe cachent dans la
boue au moment de la pêche, & y attendent plufieurs
mois, s’il le faut, le retour de l’eau. Voyeç
Étang.
mANGULOSE. Angulofa. Genre de plantes fort
vpifin des Angrecs g lequel ne renferme qu’une
efpèce originaire du Pérou.
lAN GU STU R E . Angujlura. Ecorce dont on
fait, depuis quelques années, un aflez grand ufage
en Angleterre & en Efpagne. Elle appartient à
l’ârbre appelé Bonplandie par Willdenow &
Cjjspaire par Humboldt.
*ANG ZA-VIDI. Efpèce de Bru y è r e qui croît
naturellement à Madagafcar.
aA N Z A - V IDI - LARE, Synonyme d’HEMi s-
téme.
- j ANHAMEN. Synonyme d’Anémone des jardins.
JANIÇIL LO. Efpèce de Po iv r e originaire de
^Amérique méridionale.
•7|ANICLA. Voyei G it h Age.
ANGI E. AniSlangium. Genre de
Moussse établi aux dépens des Sphaign'e s .
ANIGOZANTHE. Anigo^antkos. Genre de
Pentes de l’hexandrie monogynie & de la famille
K Dift, des Arbres & Arbuflés.
A N K io5
des Jiliaçées, fort voifin des A r g o l a z e s , & qui
renfeune deux efpèces cultivées d.ms nos jardins.
Efpîces.
î . L’A nigozanthe jaunâtre.,
Anigoçanüios jlavida. Labill. ^De la Nouvelle-
Hollande.
i . L ’A n ig o zan th e rouffe.
Anigo^anthos rufa. Labill, Tf. De la terre de
Yan-Leuw'in,
Culture.
Ces deux plantes demandent l’orangerie, une
bonne terre fubftantielle & des arrofemens fré-
quens en été. Elles fleuriflent fort bien dans nos
climats, mais n’amènent jamais leurs graines à
bien : en conféquence on ne les multiplie que par
le déchirement des vieux pieds, au printemps,
déchirement dont les réfultats manquent rarement
de fournir des pieds vigoureux, lorfqu’on les
tient pendant quelques femaines fur une couche
à châffis,
ANILO. Grand arbre des Philippines, imparfaitement
connu & pas enebre cultivé en Europe.
ANINGA-IBA. Plante du Bréfil dont le genre
n’ eft pas connu. On fait des radeaux avec fes tiges
& f djt-on) de l’huile avec fes racines,
ANISILLO. Plante du Chili qui a de grands
rapports avec I’A s t r a n t e .
ANISOMELE. Anifomeles. Genre de plantes
de la didynamie gymnofpermie ,& de la famille
des labiées, qui réunit trois plantes de la Nouvelle-
Hollande, dont aucune n’eft cultivée dans fios
jardins.
ANJA-OIDY. Br u y è r e qui croît à Madagafcar.
ANKILOSE. Soudure de deux os formant articulation.
Cette maladie, qui empêche les mouvemens,
eft principalement importante à confidçrer dans le
cheval, qui y eft fort fujet, parce quelle lui fait
perdre toute fa valeur.
Les caufes des ankilofes font la courbe, l’éJ
parvin , les piqûres, les coups, les luxations, les
entorfes , les dépôts , &c.
On en diftingue de deux fortes, la vraie ou
complète, 1a faujfe ou incomplète.
Dès qu on s'aperçoit qu’un cheval eft menacé
d’anki/ofe, ou feulement d'inflammation dans une
articulation , on doit le laiffer à l’ecuric, le fai-
gner, le foumettre à un régime rafraïch fiant, le
purger de temps en temps * appliqu-r des cata-
plafmes émolliens fur la partie, & ne pas craindre
de prolonger ce traitement, lors même qu’il fem-
ble ne pas produire d’ effets.
Lorfque Yankilofe eft ancienne, il n’y a aucune
efpérance de la guérir.
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