
aflemblees comme des ci Te aux. La plus grande eft |
recourbée comme une ferpette, & porte à fa partie
inférieure, une douille dans laquelle entre l'ex trémité
d'une perche; la plus petite, épaiffie à
-Ton Commet pour qu'elle puifle fe renverfer, offre
un anneau à fa partie inférieifte , anneau dans lequel
entre une ficelle.
La branche courbe de cet infiniment fe place
fur la branche à couper , & en tirant fortement &
brufquement la ficelle attachée à l’autre, on la
rapproche de la première & on coupe la branche.
Cet infirmaient, très-bien combiné, fuffic pour
tous lés cas & elt d’ un prix modéré, ainfi que d’un
long fervice. Il eft donc inutile d’en indiquer
d’autres. V ~ o y e [ C henille.
É C H IN A IR E . ’E ç h i n a r i a . Genre de plantes
établi pour placer la Raclf. en tête.
ÉCHINAIS. E c h i n a i s . Genre de plantes .établi
par H. Caflini, pour placer la C arline echinee.
•ÉCHINE. E c h i n a s . Arbre de la Cochinchine,
qui forme fé a l, dans la dioecie polyandrie, un
g;nre voifin des U l a s s i .
Il ne fe cultive pas en Europe.
ÉCHÏNELLE. E c h i n e l l a . Genre de plantes qui
fepare quelques efpèces dés BatràchospErmes.
É C H IN O C H L Q A . E c h in o c h l o a . Genre de
plantes.établi aux dépens des Pan jc s .
ÉC H INODORE, E ç h in o d o r a . Genre de plantes,
qu’a établi Richard, pour placer les Flûteaux
qui ont un grand nombre d’ étamines.
ECH1NOLÈNE. E c k i n o U n a . Genre de plantes
établi aux dépens,des,]?a n ies*
É C H IN O L I T R E . E c h in o l i t r u m . Genre de
plantes dont le tvpeëft le Scirpe setacé. Il-rentre
dans celui appelé IsolÊpe & Fim b r y s t y l e ,
ÉCHINOLOBIUM. E c h in o lo h iu m . Nom donné
à un genre de plantes, qui renferme les Sa in foin
s propres à l’Europe. II. ne diffère pas de
I’O n o b r y ch is .
É C H IN O N. Cylindre de bois mince, ouvert
aux deux bouts, qui fért, dans le département
des Ardennes, de forme aux From ag e s . V o y e -^
Eçlisse.
É C FIIN O P O G ON. E c h in o p o g o n . Genre de.
plantes établi pour placer I’A g r o s t ip e o v a l e .
ÉCHINORINQUE. Genre de ver qui vit dans
les inteftins des animaux domeftiques & qui les
gffoiblit, même quelquefois les fait périr.
La plus remarquable des efpèces qui le com-
pofent,eft I'Eceîînorinque g é an t ,qu’on trouve
dans le cochon.. On a reconnu qu’elle a caufé une
épidémie fgp ces animaux , en 18 i i . Les remèdes
»employer, pour les chaffer, font des purgatifs
rnqltipliés Sc i huile empyre^matiqne. V ^ o y e z V e r .
ÉCHIOCHILON. E c h io c h i l o n . Plante de Bar-
barie, qui conftitue feule un genre dans la pen.
tandfie monogynie & dans la famille des borra-
ginées.
Elle ne fe cultive pas dans nos jardins.
É Ç H IO 1 D E. E c h io ïd e s . ' Genre établi fur |a
Ly co p s id e vésiculaire. Il ne diffère pas de
celui appelé Nonee.
ECHMÉE. E c h m e a . Plante du Pérou, qui conf.
titue feule un genre dans l'hexandrie monogynie
& dans la famille des afparagoïdes.
Nous ne la voyons pas dans nos jardins.
ÉCHOISELER. Nom d’une forte de Labour
qui fe donne , à l’entrée de Ihiver, aux V igms
des environs de Pari«. Il conlifte à Déchausser
les C eps & à réunir la terre qui les entouroit,
en petites .buttes , dans leurs intervalles.
ÉCHOPE. Petite auge de bois, dont un des
bouts eft oblique , laquelle, après avoir été emmanchée
par l’aurre bout, à pn bâton de quatre à
fix pieds de long, fgrt à prendre de l'e^u dans les
badins & à la répandre, en forme de pluie, fur le
gazon,
C ’eft qne excellente manière d’A rro se r que
celle au moyen de Y é c h o p p e , mais elle pe peut pas
êtr.e pratiquée partout.
„ ECHTRE. E ç k t r u s . Plante épineufe de h Co?
chirfchine, donc on fait un genre, mais elle ne
paroît pas différer de I’Argemone du Mexique.
t C I D I E . E c i d i u m . Genre-de pilantes établi
aux dépens des V f.sses-lo u p , &-qui renferme
plus de foixante efpèces, toutes fe trouvant fur
les feuilles & les tiges des plantes, & vivant,
comme parafâtes 3 aux dépens de leur fève. Il eft
très-important aux cultivateurs de. les étudier,
pour pouvoir trouver un moyen de diminuer l'étendue
des pertes cju-ils leur occafionnent quelquefois.
Les effets des é ç id iè s fur les plantes, font les
mêmes que ceux des. Ürèpes en copféquence,
je renvoie à cet article ceux qui voudront les
connoîcre,
* Les deux efpèces q u i, aux environs de Paris,,
font le plus fréquemment dans îe cas de nuire aux
ppduicsdela culture,font.: i°. I’Ecidie des chi*
'coracêes , qui attaque fi fouvent la, Scorsonère
& le Salsifis , & les empêche de prendre
leur accroiffemènt ; elle eft d’abord jaune & en fuite
noire j 2.0. I’Ecidie en g r il lag e -, qui croît fur
la furface inférieure des feuilles des poiriers,- en
•forme de tubercules jaunes, renfermant u ne. pois fi
fière brune,. El le.eft quelquefois fi commune qu’elle
empêche les arbres de porter du fruit, non-feulement
Tanhçe de fon apparition, mais çnepre U
fuivanter
Les moyens de fe garantir des dommages caufés
narces deux plantes, ne me font pas connus. Inutilement
j'ai fait enlever & brûler les feuilles d’un
poirier qui en écoient couvertes pendant deux
années confécutives, il en offrit prefqu'autant la
troifième.
ÉCIMAGE. C ’eft L a bou re r la moitié d’un
champ, en recouvrant l’autre moitié avec la terre
retirée duÉjlon. - ; . -. .,
Ce déteftable labour eft, avec raifon, abandonné.
É C L A IR .C IE ( Coupe par ). Manière d’ex ploiter
les bois, dont les avantages font conftatés
p ar un grand nombre d’expériences en grand, que
la théorie approuve complètement y & qui cependant
eft à peiné connue en France.
La coupe p a r é c la i r c ie eft formée fur cè principe
ihconteftablé , que las racines d’un arbre ne peuvent
nourrir qu’ une certaine quantité de bra-acnés>
moins dans fin mauvais & plus dans un bon , &
qu'en diminuant le nombre dé fes-branches, celles
qui relient profiteront de la fève qui auroit a limenté
les autres.
Ainfi lorfque , dans les pépinières, après avoir ;
récepé des plants mal venans , on 1-es met fur le
brin U plus droit & le plus fo r t , on fait une
é c la ir c ie , dont les fuites font une tige unique, qui
fouvent acquiert, avant fon premier hiver, une
hauteur & une groffeur décuples de celle quelle
a remplacée. P o y e ^ Pépinière & Recepage.
Ainfi lorfque, dans un taillis, on coupe, tous les
deux ou trois ans,, les brins les plus foibks des
trochées, pour .accélérer la croiflànce desautres,
& qu’en même temps on fupprime les épines,,les
ronces, les rofiers, les houx, les troènes & autres
morts bois,- on-fait encore une é c l a i r c i e , dont les
réfulhts font très-profitables.
Mais ce font de grands é c la i r c i s - d e c e u x qui ont
lieu dans lès futaies, pour non-feulement sonner
p'm d’efpace aux racines des chênes, des hêtres,,
des frênes, dés châtaigniers & autres arbres de
h ut fi-rvice mais encore plus d’air à>k-urs bran--
ehes,. dont je veux parler ici.
Le fylième des éclaircifkmens , fi^bien développé
par MM. Hàrtig; & Bondfdorfs, n’èft pratiqué,'
en France, que dans la forêt de ViLers-
Cottefrts,. dont M' de Violaine eft l'infpedeur.
IJ en.a été parlé au mot E xploita tio-n ,. mot-auquel
Deux Sèvres,un Sillon pliiscourt que les autres.
je renvoie le le&eur.
É C L O P É . Eilope-s. Genre établi fur deux
plantes frutëfcentés du Cap de Bonns-Efiérance.
lbeft dé la- fyngénéfie fuperflue , & a beaucoup de
rapports avec le-. Ath an a se s & les Relhanies.
. Nous ne pofîedons pas ces deux- plantes dans-nos
ptdir.s. •. '
ECOBUS’E. La C anche ce s piteuse s’appelle
ajnfi aux environs cie Boulogne.
LC OIS SO-N.- C ’eftdans le déf a-i'temrnt des*
ÉCONOMIE. L’acception commune de cetnot
eft fynoiayme d’EpARCNE, de Parcimonie. Ainfi
un cultivateur eft économe iorfqu’ il ne fait que
des dépenfes ftriélément nécc-flaires, ou mieux-
qu’il fe prive de toutes les jouilfânces qui lui coûtent
de l’argent. -
Ici ce mot fïgnifie l’ordre que met un cultivateur
dans toutes les parties de- fts recettes & de
fes dépenfes j l’application qu’il apporte à tout
ce qu’ il fait ou fait faire >. afin de remplir le
mieux poffible fon but y le foin qu’il prend que fes
beftiaux (oient convenablement nourris, que fts-
inftrumens aratoires fuient confervés en bon etat-
da fervice, que le produit de fes récoltes foit foui--
trait à toutes caufes de deftruçlion, &c. &c,
Très-fréquemment un économe, dans cette'
dernière acception,. eft regardé comme un pro--
digue par un économe dans la première, qui ne*
penfe pas, ainfi que lu i, qu’il eft profitable de ne'
; pas économifer fur là bonié des matériaux, fur la1
. profondeur des fondations ,• fur l’épaifleur des
; murs,.&:c., d’une maifon deftinée à pafler fuccef-
fivement à .vingt générations, qu’il eft profitable
d’acheter de bons plutôt que de mauvais chevaux,,
dont on fera obligé de ménager le travail ou qu’il
faudra- remplacer peu après ,< de bien payer fes-
5 ouvriers, fes domeftiques, pour être autorifé
, en exiger un meilleur travail, des feins plus af--
( fi dus- , & c.
La' véritable é c o n o m ie du cultivateur ccnfifte*
donc à favoir dépenier à yropos, & à rejoufler
tout bon marché, lorfq'i’ il eft Y ir-Jé fur la mau--
? vaife qualité de l'objet à vendre.
Mais la femme de ce cultivateur a- une aütre
. forte'd‘ é c o n om ie - à mettre en pratique.-C’eft celle-
; de veiller à ce que- tout ce qui eft de fon reflort
> reçoive exaâement un emploi utile , c’eft-à-dire,^
. que rien ne fe perde, que chaque chofe (oit con-
fommée ou vendue au moment même où il eft le-
plus avantageux de le faire.
Qüe de millions" fe diflipent tous lès ans* en!
France / parce que les femmes des eultivateurs ne-
vaillent pas a fiez fur leur laiterie, fur leur poulailler
, fur leur cave,-fur 11ur gienier, &c. , qu’ elles-
font pillées par leurs en fan-s , par leurs domef-
t'ques-, par les chlfns', les* chats ,-les belettes, L s1
' fouris , ix c.-!-
?: Que de chofes j’aurois à dire fur’le fujet que je
traire F mai s il faut que j.e m’arrête.
ÉCORCE. Partie extérieure des végétaux de
la cîalTe des dicotyledons, & fous laquelle fe fait:
îrur accroiffement.-
On diftingue très-facilement Y é c o r c e de la plu-
; part des arbres , lorfqu’on les coupe tranfverfale-'-
n.ent ou longitudinalement, par la couleur, l i
contexture, &c. Au temps de la fève on l’en fé-
p.are avec la plus grande facilité.
• Ainfi- que- le bois, l‘ é c o r c e eft cornpofée de