
nativement à droite & à gauche , coups dont ,
l'effet eft un trémeuflement dans les fibres de la j
douve,qui produitprefque toujours l’effet defiré. I
Dans le cas contraire, on aide la fortiedu Bon don S
par e moyen de la pointe de fer avec laquelle on !
percele$ tonneaux pour en goûter le vin. -
Les boudons peuvent fervir plufieurs fois, lorf-
qu’ils font reftt's il taéts, mais cela arrive rarement.
Leur peu de valeur doit engager à ne pas
craindre de les remplacer plutôt que de s’expofer
à des pertes. Voyé* Eouchon& T onneau.
BONDRÉE. Un des noms de la Carie duFRO-
XI EN T.
BONLORIFO.Glume ouBale des graminées
aux environs d'Aix.
BONPLANDIE. Bonplandia. Arbre de l'Amérique
méridionale , qui feul forme -un genre dans
la monadelphie monogynie. Il n’eft pas cultivé
dans nos jardins. C'eft lui qui fournit à-la médecine
l'écorce appelée ànguftura.
BONTE. Qualité qu'on defïre avec raifon dans
tout ce qui fert à notre ufage.
Il y a une bonté morale & une bonté phyfxqug
dans l’homme & les animaux. La féconde feule
peut txifter dans.les végétaux & les minéraux.
Toujours les cultivateurs doivent tendre à augmenter
la bonté de leurs chevaux,- de leurs boeufs
& autres animaux demeftiqugs; la Bonté de leurs
récoltes, de leur vin , de leur pain & autres, ali-
nrens ; ils doivent veiller fur la bontéde leur char-:
ru e , de leurs faux & autres inftrumens.
Je pourrais étendre cet aiticle d'une manière
prefqu'indéffnie ÿ mais comme la plupart de ceux
qui entrent dans ce Diélionnaire ont. pour objet
d’augmenter 1 a> bonté de ce qui y eft traité, il devient
fupe: fin que je le fafie.
B O O P ID É E S . Famille de plantes établie aux*
dépens des Synathérées par H. CTïîni. Elle fe
rapproche de celle des DiPsÂcÉts.
Les genres C a eygère , Boopsis* & à c ïc a r -
p.he font lesieuls qui y- entrent..
BOOPSIS. Boopjis. Genre de plantes de Fa fyn-
généfie agrégée & de la fa mile de fon nom , qui
renferme deux efpèces originaires de l’Amérique
méridionale y mais que nous ne cultivons pas dans
nos jardins.
BOQUELTIER. Le Pommier sauvage porte
ce nom dans quelques cantons.
BORGNOS. C'eft le C harbon du maÏSs
BORKANSÉNIE. Borkanfenia. Genre de plantes
qui ne diffère pas de celui appelé T éedie.
BORNAIS. Sol argilo fab!onneuxy qui repofe
fur du calcaiie. On le rencontre dans le département
d'Indre & Loir. Il eft peu productif dans
les années fèches comme dans les années pluvieufes.
TERRAIN.
BORONIE. Boronia. Genre de plantes de l’oc*
tandrie monogynie, qui réunit quatre efpèces,
toutes de la Nouvelle-Hollande, dont une , la Bo-
ron ie primee , eft cultivée dans nos orangeries
& exhale une odeur agréable de toutes fes parties.
Je ne crois pas que-cet te plante ait encore porté
des graines, quoiqu’elle fleuri fié abondamment
tous les ans ; mais on la multiplie fi fac le ment de
boutures , lorsqu'on les fait dans des pots fur couche
à châflîs, qu’on n’a pas lieu de beaucoup le
regretter.
Donner un tuteur aux-jeunes pieds , les arrofer
fouvent en été , ou les rentrer de bonne heure
dans l'orangerie après leur avoir donné delà nouvelle
terre font ïes feuls foins qu'ils demandent,.
BORRERIE. Borreria. A r bu fie de F Am étique,,
qui feul confit tue un genre donc les caractères ne
font pas encore compléterait nt connus.
Cet urbufle n’eft pas cultivé en Europe.
BORYE. Borya. Deux genres. de; plante s portent
ce nom.
L’u n d e l'hexandtie monogynie, eft formé
par Labillardière fur une herbe vivace de la Nouvelle
Hollande,- qui ne fe. cultive pas dans nos
jardins.
L’autre eft conftitué par cinq efpèces d'arbff-
feau del’A nérique feptentironale, dont trois font
cultivées dans nos jardins. Il eft de la monoeçie
polyandrie.
Efpèces*.
1. La Borye. caliinoïde.
Borya caüinoïdes. Willd.T} Des Antilles.
2. La BjORYE poruleufe.
Borya porulofa. Mi ch.. f). De la Floride.
y. La Eü RTE à feuillesde troène.
Borya lïguftrina. Mich. T) De l'Amérique fep-
tentrioHale..
4.. La Bo r ye aeuminéé-
Borya acuminata. Mich. De l'Amérique fep-
tentrionale.
y. La Borye à feu lles ondulées.
Borya undulat-a. Bofc. T? De l’Amérique fep-
tentrionale.
Culture,
La première efpèce fe tient dans nos. orangeries
& y fleurit prefque tous les ans à la fin de l'hiver,
mais elle n'y donne jamais de graines. Op la multiplie
par marcottes.
La troifième vient fort bien en pljein air dans
| le. climat de Pâiis. La terre de bruyère & l'expo-
fition du nord lui conviennent. On la multiplie auffi
! de marcottes. Je ne l'ai pas vu fleurir en Europe,;
mais bien en Amérique, où je l'ai également cultivée
8c où. elle s'élève à douze, ou quinze pieds.
La cinquième ne craint pas plus h pleine terre
& l’expofidon du nord que la précédente j mais
comme elle eft plus rare, on en tient quelques pieds
en pot pour :Ies rentrer dans l'orangerie. Onia
multiplie par le même moyen.
Tous ces al'bu'ftes font de peu d'effet & nedoi-
vent être recherchés que dans les écoles de botanique
& dans les grandes colle étions d'amateurs.
Le bois du troifième, le plus grand de tous,
eft tiès-dur & très-ëlàftique.
BOSCIE. Bpfcia. Mon nom a été donné à deux
genres de plantes, qui chacun ne renferment
qu’une efpèce.
L’un, par Thunberg, à une plante de la tétran-
drre monogynie , qui croit naturellement au Gap
de Bortn'e-E'fpérancè.
L’autre, à 'un arbu'fté de l'oétïtidrie monogynie,
qui eft originaire de la côté d'Afrique voifme de
la Gambie. Les nègres rna'ngè'nt les fruits de cet
arbiffte , qui a été 'appelé PodORie.
Ni l'une ni l’autre de ces efpècés né font cultivées
en Euro'p'e.
BOSSE. Maladie des C ochons. Elle ne diffère
pas de la Soie.
B0 ST RICHE. B oft ri chus. Genre d’inféétes de
l’ordre des coléoptères , dont lès cultivateurs
doivent délirer conhoitre les êfpècés qui pondent
leurs oeufs d.ms le tronc'dès vieux arbres , oeufs
d’où naiffeïït des lai y es qui perforent le bois &
altèrent fa valeur.Tl drffè.e foTt peu de celui appelé
Scôlyte.
L’efpèce la plus commune en Europe-«ft le
Bostriche capucin , qui a fix lignes de long,
lin corps cylindrique , noir, & dés élytrès rouges :
c’eft-le bois de chêne qu’il ronge.
Il n'y a moyen de s’oppofèr à fes ravages qu'en
faifanc la chiffe aux infeêtès parfaits avant leur
ponte, c’eft-à-dire, dans la première quinzaine du
mois ne mai. On les trouve de neuf heures du
matin à trois heures de l’après-midi, dansles beaux
jours, fur les arbres équarrisdes taillis, & on les
écrafe. Il faut les approcher avec rapidité, car ils-
felaiffent tomber dès qu’ils ont lieu de craindre
un dang. r , & on ne peut les retrouver dans
l’herbe.
BOSWEL1E. BoÇwdia. Arbre de l’ Inde qui fournit
le véritable Encens. 11 a été décrit comme
genre & figuré par Roxburg, mais il n'a pas encore
été apporté dans les jardins de l'Europe*
BOTOR.P iante d’Amboine fort voifine des D o u
e s , mais qui conftitué un genre.
Elle ne fe cultive pas datas nos jardins.
^BOTRYE. Botrya. Arbriffeau grimpant de la
cote de Zanguebar, voifrn des Parf.Ires , qui
leu! conftitué un genre dans la petïtaodriè moiio-
gynie.On mange fes baies & on emploie fes feuilles
en. médecine.
Cet arbriffeau n’ eft pas cultivé dans nos jardins.
BOTRYCÈRE. Botryceras. Genre de plantes de
la tétran.iirie monogynie, fort voifin du Pr o t e a ,
qui renferme deux arbri(féaux du Cap de Bonne-
Efpérance, non encore cultivés dans nos jardins.
B O T R Y C H IO N ou B O T R Y P E . Genre de
plantes qui fépare quelques O smondes dés autres,
B O T R Y T I S . Genre^établi aux dépens des
Mo is is su re s .
BOUCHON. Nom de ce qui fert à empê:her
les liquides de fortir des dames-jeanne , des bouteilles,
des flacons , enfin de tous va fes de verre,
de terre, ou autres matières dont l'ouverture ait
étroite.
C ’eft avec un B on d o n qu’on ferme la grande
ouverture du milieu de la longueur des tonneaux,
& avec un Fausset qu'on ferme momentanément
les petites ouvertures faites dans leur pourtour.
On peut fabriquer des bouchons avec toutes
fortes de matières foüdes, mais aucune ne remplit
fi bien fon objet que l ’écorce du Chene-liége.
En conféquènce ,. dans tous les lieux où les Européens
ont pénétré, c’eft toujours de ceux de
liège qu’on entend parler quand on dit limplement
un bouchon.
Les bouchons de verre dont on fait un fréquent
ufage pour fermer lés petits vafes, de même fubf-
tance, deftinés-à renfermer des liqueursalcooliques
odorantes , des acides , & c . , fe diftiraguent par
l’épithète ufês à l'émeri, parce qu'on les calibre
rigour-eufeme'nt aux goulots dans lefquels ils
doivent s'adapter, en les frottant avec de 1’Em e r i .
Quelquefois, pour fuppléèr ces bouchons ufés a
l'émeri dans la fermeture des dames-jeanne renfermant
des acides, on enduit de cire un morceau
de bois un peu plus petit que l’ouveriu e de ces
dames-jeanne,.
Ce qui fait mériter à l’écorce du liège h préférence
fur toutes les autres matières connues, c’eft
que les bouchons qui en font faits , quoiqu’exrrê-
ménYeht durables, poreux & légers, ne laiftent jamais
pàfferlès liquides, lorsqu’ils en font imbibés,
& fe prêtent à un àffez grand refferrement fur eux-
mêmes pour ne pas faire craindre, dans lès circonf-
tances les plus communes , qu'une bouteille , dans
le goulot.de laquelle on les a fait entrer de force,
puiffe fe déboucher fans la main de l ’homme.
C'eft principalement l’Efpagne qui fournit au
, commerce le liège deftiné à la fabrication dés bouchons.
11 y a auffi des cantons dans le midi de
la France & de (’Italie d où on en tire quelque peu.
La grande dépènfe de fon tranfport, réfaltat de
fon exceflàve légèreté, ne permet pas de faire
■ ufàge dé la plus-grande partie de celui des Etats
de Maroc, d’Alger & de Tun is, où il eft rrès-
commun.
L e bon liège pour faire des bouchons doit être n i
trop mou , ni trop dur 4 ni trop poreux : un io#-
D d l