A V E R T I S S E M E N T
HD E S E D I T E U R S . OUScomptionsrenfermerdansçeIV.TomeïôutelalettreZ),& le maffidcric
entier de cette lettré avoit été donné à l'Imprimeur ; mais ce Volume ayant déjà
deux cens pages de plus que les deux précédêns, nous avons été forcés de renvoyer
au, cinquième le relié de la lettre D , tant pôür'rie point fendre celui-ci
b s s s iw ï .» tr0n incommode par fa groffeür, quê pour n’en pas retarder davantage la publication.
On trouvera dans l’avertiüement du III. Volume , jfdge'iij. de quoi fe rauûrêr fur
le petit nombre de lettres renfermées dans ces quatre premiers .. "
Dans cè même Avertiffement nous avions annoncé que le I II. Volume nous paroiffoit
fort fupétieur aux deux précédêns ; & le Public femble avoir confirmé Botté jugement
d’une voix Unanime : nous crûmes pouvoir annoncer dés lors que ce IV.Volume I emportc-
roit encore fur le III. C ’eft au même Public à juger fi nous avons tenu, parole. Si fdn fuf-
Fràge nous èft favorable, nous le devrons fur-tout à-Tintérêt qu’il a bien voulu prendre à
nôtre travail; c’eft en effet cet intérêt qui a redoublé nos efforts & multiplié nosfecours»
Nous nous bornerons ic i à rendre Compte des articles que nous avons reçus pour ce
Volume , indépendamment de ceux que-nos Collègues, ordinaires nous ont donnés»-- -
Nous nommerons d’abord ceux qui ayant contribué au précèdent Volume ; ont bien
voulu concourir encore à celui-ci.
M. le Chevalier d e Jau cou r t , & M. B oucher d ’A r g is ont continué de travailler
pour l’Encyclopédie avec un zele digne de toute notre reconnoiflànce & de celle
du Public» , ,
La JürifprudeftCe, dont M. Boucher d’Argis s’elt chargé ', etnbraflè tant de parties differentes
, que plufieurs de ceux qui fe confacrent à l’étude de cette Science , s’attachent fin-
gulierement à une feule matière ; l’un choifit le Droit écrit; un autre le Droit coutumier,
ou fpécialement ia Coutume de fort pays ; un autre fe livre aux Matières bénéficiâtes ,.
criminelles, féodales , domaniales , & autres femblables, qui demanderaient chacune un
homme tout entier : c’eft pourquoi M. Bouclier d’Argis ayant à parler de tous ces difi’é-
rens objets, a eu foin de confulter ceux qui lui ont paru le plus vérfés dans chaque matière.
Les Cours fouveraines, les autres Tribunaux-, & en général tous les Offices d e Ju-
dicature ne demandoïent pas moins d’attèntion : il eft difficile qu’ün feul homme puiffa
çonnoître par lui-même l'origine & les variations de chaque Jurifdiftion & de chaque office
, leur Compétence , leur difeipline, leurs droits, prérogatives & privilèges ; auffi juf-
qu’à préfent il n’avoit paru prefque rien d’e x a â fur oet.objet. Pour nèj>a$ tomber dans
le même inconvénient, M. Boucher d’Argis a communiqué »Autant qu’il lui a été poffi-
ble les articles dé cette nature aux Officiers que cè« aidcles concernent ; & les articles
qui concernent les Compagnies ont été communiques aux chefs & autres principaux
membres les plus inftruits» .... , t
M. L e R omain , nous a donné plufieurs articles concernant l’Amérique, à la fin défi
quels on trouvera fon nom. Il avoit auffi fourni pour le III. Volume quelques articles femblables
, qui n’ont pas été annoncés exactement : nous réparons ici cette faute» f a )
M. D aùbentoN , fubdélégüé de Montbard , a continué de nous envoyer des articles
confidérables fur la culture des afbrés ; ils font marqués de la lettre ( c ).
M. M armontél a donné pour Ce Volume , Critique , Déclamation IJPeco-
ration, Dénouement , Dialogue, & plufieurs morceaux moins confidérables , tous
relatifs aux Belles - lettres ; ils ne forment quelquefois que des portions d articles : nous
avons diftinguépartout avec foin ce qui lui appartient. _ , .
M. l’Abbe L en g l e t D u er en o y a continué de revoiries articlesd’H iftoire,& nous
(«) Dans ce III. Volume, l'Imprimeur.à-mis èh deux ou trois endroits M. de S. R o m a in , pour M. Le Ro$
main. C’eft une faute que I’pnrdoit corriger, .
Tome IV. A