
56o P A P
demi, & pèfe de 17 à 18 livres la rame. Il fert
anlïi pour enveloppes. ,: J ^ P .
C a r r é t r è s -m in c e , du même format que le
précédent. Voyez le tarif, pag. 537..
C a r r é ; d’un format plus petit pour enveloppes.
Voyez enveloppes , pâtes grifes. . - •
C a r r é m u s c ; forte de papier fabrique de débris
de cordages & de filets de pêcheurs. Il a zz
pouces & demi fur zz pouces & demi, & pèfe
de 40 à 4* livres la rame : il fert à faire des facs
& des enveloppes. ' ' . n
Il n’y a que le cane mufc qui foit réellement
carré, & dont les deux dimenfions foient égales.
Dans les autres, la hauteur diffère de la longueur
a lle z fenfiblemenr. t ,
(Ca r t ie r ; papier qu i fert a la fab rication des
cartes à jo u e r : il y en a de plufieurs formats ; le
grand cartier-dauphine ; le carrier grand format, &
le cartier ordinaire d’un plus petit format : ces fortes
fervent à faire le dos des cartes. Voyez le tar
if, pag. 538 , & mitre cela,, ce que j’ai dit des
principes qui doivent diriger le choix & la préparation
des pâtes qu’il convient d’employer à fa
fabrication, pag. 527. Les fabricans de lAngou-
mois ont perfeSionné cettô forte. .
On a donné auffi le nom de cartier ordinaire au
papier au pot qui fert à couvrir le dedans des cartes.
Voyez pot, & le tarif, pag-53^* , .
Il y a enfin un cartier qui s’expedie au levant
par le port de Marfeille , & qui a des dimenfions
différentes des précédens.
C a r t o n s pour les apprêts des étoffes de draps;
fur quels principes ils doivent être fabriqués.
Voyez pag. 526. gg
C a s s e r , lignifie dans les papeteries, déchirer ou
féparer des portions quelconques des feuilles de
papier. C ’eft dans ce fens que l’on dit : on ne peut
fe hafarder. à laiffer long-temps féjourner -les poignées
dans la colle , fans courir le rifque d en caf-v
fer une partie, &C.
C a s s é s ( papiers ) ; ce font ceux qui font déchirés
, tant fur les bordures que dans 1 intérieur
des feuilles. Ces papiers font le dernier lot de ceux
qui fe trient à la falle par les deliffeufes. Il renferme
ceux à qui il manque ou quelques-unes de leurs
parties , ou qui font perces ou déchirés fur les
bords & dans l’intérieur, ou bien qui ont quelques
défauts très-marqués. Voyez délijfer. Compâraifon
de la qiiantité des cafés dans nos fabriques avec
ceux- des fabriques de Hollande, pag. 5 2 4*
C a s s o t s , fortes de caiffes en compartimens ,
où les trieufes mettent les difterens lots de chiffon,
pag. 483. ! r
C a v a l i e r ; il y en a de deux formats : Le cavalier
& le petit cavalier. Ces fortes paroiffent occuper
le milieu entre les grandes &• les moyennes.
Voyez le tarif, pag. 537. - , , . c
C u e i l l e t t e d u c h i f f o n ; la cueillette du chiffon
eft affujètie à certaines limites autour des papeteries
qui font les centres de confomijiation de
P A P
cette denrée , pag. 483. Elle peut encore s’établir
dans plufieurs vides en France ; & un moyen
d’augmenter nos papeteries feroit une diftribu- -
tion de ces établiffemens, réglée fur les reffources
des nouvelles cueillettes, ibid.
Cueillette des pages. Voyez ramaffer les pages.
Cueillette du papier. Voyez recueillir le papier.
C h a m p i ; moyenne forte dont.ôn fait beaucoup
d’ufage. Elle eft du même .format que le bâtard.
Voyez le tarif, pag, 537.
C h a n t o n n é ; ( papier) papier défectueux, 8c
dont on fait le troiüème lot dans certaines fabriques.
' .
■ Ch a p e l e t , grande forte dont on fait un grand
ufage pour l’imprèffion des cartes géographiques
& même pour le déffin. On le fabrique de deux
formats. U ,y, a le chapelet & le petit chapelet.
Voyez le tarif, p?g, 536.
C h a p i t e a u , boîte arrondie qui fert à recouvrir
le cylindre, & à contenir les chiffons & la
pâte qu’il fait circuler. Le chapiteau renferme à
l’une de fes extrémités deux chaffis, dont l’un
porte une verjure en fils de laiton ,. & l’autre une
toile de crin pour arrêter lés matières que le mouvement
de révolution du cylindre lance contre ces
obftacles, mais qui donnent en même temps iffue
à l’eau fale.
Les chapiteaux des cylindres raffineurs , Ou
n’ont point de chaffis, ou font garnis en même
^ temps d’une planche qui ferme toute iffue à l’eau
dans laquelle la pâte circule, pag, 492 , 493 &
494. I , ! I I I H ,
La différente hauteur de la voûte du chapiteau,
détermine la quantité de chiffon qui retombe dans
la pile pour rentrer dans le torrent de la'circulation,
& celle qui parvient jufqu’aux chaffis.
C h â s s i s , (papier à ) Ce papier fert, à garnir
les croifées, & à donner un jour fort doux aux
ouvriers, lorfqu’il a été huilé. On l’emploie fur-
tout à Lyon & dans certaines villes du Dauphiné,
où il y a des fabriques, & même dans les villages
:.il peut être de différens formats; mais on a
foin qu’il ne foit pas trop étoffé, & que la pâte
en foit blanche & pure.
C h â s s i s d u c h a p i t e a u , font de deux fortes,
l’un garni d’une toile en fils de laiton, & l’autre
d’une toile de crin, pag; 492, Q uelques chapiteaux
de cylindres à raffiner n’ont point de ces
chaffis , parce qu’ils ne donnent point d’iffue à
l’eau au-dehors : ceux qui ont de ces. chaffis renferment
auffi dans une double couliffe une efpèce
de vanne, qui en ferme l’ouverture , & par confé-
quent intercepte toute communication de la matière
avec le dehors : j’obferve que la toile en fils
de laiton, doit être fermé & folide ; & qu’il faut,
pour lui donner ces qualités, que nou-feulement
les brins foient d’un moyen calibre, mais encore
écrouis à la filière.
Ç h a s s i s d e l a ‘f o r m e ; c’eft îàffemblage de
quatre tringles de bois à angles droits, dont deux
.P A P
, ies grands côtés , & deux autres les petits
T l Ce chaffis eft fortifié par des barres de fa-
•n oui traverfent d’un grand côté à 1 autre. C eft
f r ce chaffis qu’on établit la toile de laiton qui
fat à faire le papier. Voyez pag. 4?S.
1 CHIFFONNIERES ; femmes qui font dans les
campagnes la cueillette du chiffon. Leur induftne
fc /fuie t, pag. 48z. On appelle auffi chiffonnières
celles qui font le triage du chiffon dans les fabri-
^U£jjjppons ; ce font de vieux morceaux de toile
je chanvre, de lin ou de coton, qu’on ramafie
pour en faire une pâte, avec laquelle fe fabrique
le papier d’Europe.
Cueillette & commerce des chiffons, pag. 402 ,
font plus abondans dans les campagnes que dans
les villes ibid. Différentes qualités des chiffons
• fuivant, les provinces d’où on , les tire , relativement
au pourriffage, à la nature des pâtes & aux
qualités des papiers qui en réïultent, ibid. Certaines
provinces en fourniffent plus que d autres ,
en conféquence de ces différentes qualités, ibid.
Matière précieufe, & qui ne coûtant prefque que
la peine qu’occafionne fa cueillette, ne peut etre
remplacée par les plantes brutes ou par les dépouillés
des arbres & arbuftes -, 483. Sa cueillette
ne s’étend que dans la proportion du prix qu y
peuvent mettre les fabriques, ibid. Son triage en
différens lots , &Jes avantages de l’exactitude de
ce triage, ibid&L 484.
Chine , ( papier de la ) belle étoffé propre a dif-
fèrens uCages. Je parle ici du papier fait avec la
matière précieufe du bambou , qu’on a priie en
France pour de la foie. Les Chinois fabriquent
aufli dans les différentes provinces de cet empire ,
toutes les efpèces de papier que nous connoiflons :
dans les provinces du nord des papiers de chiffon,
foit de chanvre , foit de coton : ailleurs ils emploient
l’écorce intérieure d’un mûrier & de 1 arbre
à coton , pag. 473 Mais ce qui doit nous în-
téreffer le plus , ce font les détails curieux des
procédés que ce peuple induftrieux emploie pour
préparer la matière du bambou & de 1 écorce intérieure
des arbres, pag. 474. Les manipulations
Amples de la fabrication du papier de la Chine,
font une fuite de la qualité des matières du bambou
& du mûrier, pag. 479* Llles doivent nous fer-
vir de modèle dans l’emploi qu’on tentèrent de
faire en Europe des fubftances femblables tirées
des rofeaux & de l’écorce intérieure des arbres ,
ibid. Apprêts de ce papier, pag. 474.& 479-
Manière dont les Chinois font utage de leurs
papiers, pae. 47?. , A , .
C i r c u l a t i o n du chiffon & de là pâte dans les
piles. Elle s’exécute dans les piles à maillets par
le mouvement fiieceffif des maillets, par la diitri—
bution inégale de l’eau dans les piles ; enfin parle
véhicule qui pénètre inégalement la matière, pag.
490. Elle s’opère dans les piles à cylindres par la
révolution rapide du cylindre qui al pire l’ouvrage
Arts 6* Métiers, Tome V» Partie II.
P A P
d’un côté pour le rejeter de l’autre.
la trituration des matières font en r*ifon de * .
viré & de la fuite de cette circulation , pag. 49° »
W l k | papier ) la plus belle forte du
papier d’Egypte\P & la plus perfeffionnèe fous
l’empereur Claude , pag. 465.
C lo ch e ; (papier à la ) forte moyenne particulièrement
deftinée à l’èciiture. Il ÿ a j»_ * “ P
pier à la double cloche , qui eft d u u format plus
grand, & lu grande licorne à lu cloche. Voyez le
'^Enfin’ un’ plpier d la cloche , qui
levant, & dont les dimenfions different des forte#
m Ê Ë Ê B B È Ê Ë bonne cornière, boit canon. Le
b o n co in e ft fu r le hau t de la fo rm e * dr° Ite “
l’o u v reu r . Le cou ch eu r le m e t fu r le hau t de a
p o r fe au ffi à fa droite. A p r e s qu o n a preü e la
po rfe-feutre , le b o n c a r to n fe tro u v e a po r tée du
leveur qui le pince de la m de U
gauche ,*& le place à fa gauche dans le haut de la
felle qu’on appelle les mains. Lorfquon
on renverfe la porfe , pour que le bon coin fo.t
au bas & à droite du releveur : enforte que U! j e
leveur qui fe place en face de la porfe,
ce bon coin de la droite & le coin oppofe de la
gauche pour foulever la feuille entière. Lorfqu on
porte à l’étendoir les porfes blanches apres 1 e-
change, on les étend en pages fans retour ■
Quand on recueille les pages, & ^uon
plie, on met lé bon coin à gauche. 11 faut donc ,
après la colle , retourner les rames pour mettre: le
bon coin à droite au bas dé la feuille. C e fi alors
que la jeteufe , après avoir'prnce le bon coin
la main gauche / jette la feuille de la droite Ii
eft aifé de voir que tous les changemens de fitua-
tion des porfes fe font pour que dans toutes les
circonftances le bon coin fe prefente dans une po-
fition favorable aux opérations du leveur , du receveur
& de l’étendeur. _ .
C o l l a g e ; apprêt qu’on donne au papier, &
qui non-feulement le rend-propre a recevoir 1 écriture
fans boire , mais encore lut communique une
certaine fermeté néceffaire dans un grand nombre
I d’autres ùfages auxquels on l’applique.
Lé coîldge des Hollandais, s’exécute fur des principes
affortis à la nature de leurs papiers faits de I pâte non-pourrie , pag. 519 & 5* ° - le.
réelemens le collage doit être égal, pag- 1-9'
faut moins de colle pour le collage des P?P,eï*
bulles & gris, que pour celui des papiers fins &
moyens. / , _ r
' ' Le collage des papiers de la Chine & du Japon fe
fait feuille à feuille au moyen de
gineufes fournies parles végétaux. L étoffé d-ces
papiers comporte ce collage feuille a fem'l? & les
colles végétales : le cottage du papier d Europe ne
peut fe faire feuille à feuille fans nfquer de le
r B b b b