
de même métal ou émaillés par-deflus l’or.
8. Elévation de cette même boité.
9. Autre boîte de chafle vue en defîus.
10. L’élévation de cette même boîte.
P L A N C H E I I I .
Fig. 1. Bonbonnière guiUochée & émaillée par-
deflus le gurMochage : l’émail eft transparent.
2. Médaillon pour être porté au col des' dames ,
fufpendu par un anneau.mobile comme ceux
des montres.
3. Etui à eu redent, au -bas duquel eft un cachet,
que l’on ne peut pas v à r dans cette pefirion.
Partie Supérieure de ce * é tu i, pour faire voir
qu’il eft oval.
4. Poires ou pandeloques à anneaux , que les dames
attachent à leurs oreilles : on les nomme
des mirça.
3. Boucles de Souliers.
6. Bagues.
7. Cachet.. •
8. Boîte ronde de femme, vue en plan.
9. Son élévation.
10. Cafîblette.
v o c A B
A B O N N E M E N T des droits de marque & de
contrôle.
Le fermier ou régifleur général, peut faire tels
traités , baux & abonnemens que bon lui Semble ,
pour raifon du droit de marque & de contrôle fur
les ouvrages d’or & d’argent
Les orfèvres abonnés pour ce qu’ils feront ou
vendront dans le courant d’un bail, doivent au
nouveau fermier ou régiffèur qui ne continue pas
l’abonnement, le droit des ouvrages qui fe^trou-
vent chez eux fabriqués, mais non vendus lors du
nouveau bail.
Le fermier eft difpenfé de mettre Ses poinçons
fur les ouvrages des orfèvres avec lefqueîs il eft
abonné.
A chat ; les orfèvres doivent enregiftrer leurs
achats & ventes , n’acheter que de perfonnes connues
, retenir & déclarer ce qui eft fufpeét.
ADOUCIR , en terme d'orfèvrerie, c’eft l’afticn
de rendre l’or plus facile à être mis en oeuvre , en
l’épurant des matières étrangères qui le rendoient
aigre & caftant. On adoucit l’or en le fondant à
diverfes reprifes, jufqu’à ce que l’on veye qu’il
ne travaille plus , & qu’il eit tranquille dans le
crcufet : c’eft la marque à laquelle on connoît
qu’il eft doux.
A ffinage ; c’eft la purification,de l’or ou de
l’argent, par la f.orification des métaux qui leur
étoient alliés.
P L A N C H E IV.
Outils.
Fig. 1. Elévation ; & figurez, Coupe de la forge.
A , .la forge. B , Pâtre. Ç , la cheminée.
3. Porte-outil en amphithéâtre.
4. Porte-outil Ample. A , le plateau. B , la tige.
, , C , le pied. r
5. Moulin à tirer avec les, cylindres, les mon-
tans du chàffis , la trav.erfe du chaflis , le chapeau
du. chaflis, les vis , les couflinets.
6. Dé à boutroles. A A , les creux.
7. Gâteau de maille.
8. Pignon , avec les. dents & le trou pour les
carrés des rouleaux.
9. Manivelle. A , la clef. B , le manche.
10. Pinces. A , la tête. B B , les branches.
11. Chapeau du chaflis du moulin à tirer. A A , les
trous des montans. B B , les trous des Vis.
i î . Traverfe du chaflis. A A , les tenons.
13. Cylindre du moulin à tirer. A , le rouleau. B B,
les tourillons. C , le carré du pignon. D , le
carré de la-manivelle.
14. Pinces à fouder. A , la pelle au borax. B B ,
Us branches.
L A I R E.
Affineurs. Par lettres-patentes du 28 mars
1781 , il a été commis aux fonélions dîs affineurs,
dont les droits font régis par des compagnies au
nom du roi.
Les affineurs ne peuvent entreprendre fur l’état
des orfèvres»
Ils ne peuvent faire les fontes, affinages & départs
ailleurs qu’aux hôtels des monnoies, ès lieux
à ce deilinés , en préfence des officiers des mon-
noies.
Les lingots d’argent affinés doivent être à onze
deniers dix-huit grains de fin au moins; & ceux
d’or à vingt-trois karats vingt-fix trente-deuxièmes.
A ides a gardes ; officiers du corps de l’orfèvrerie
, établis pour affifter les gardes , & les aider
dans leurs fondions. Ils peuven#faire des failles
, & doivent remettre les objets aux gardes,
qui Leur en donnent décharge.
A igre ; (or) c’eft l’or écroui, quia pris de la
raideur, & qui eft fujet à fe gerfer dans fon
emploi.
A juster ; c’eft remplir les. vides d’une pièce,
tabatière ou autre , de morceaux de pierres fines,
de cailloux , de coquillages, 6?o.: & pour ainfi dire
la marqueter.
A lliance ; bague ou ;onc que l’accordé donne
à fon accordée : elle eft faite d’un fil d’or & d’un
fil'd’argent en- lacs.
Aloi ; fe dit du mélange d’un métal précieux
avec un autre, dans un certain Rapport convena- |
ble à la deftination du mélangé. L'aloi eft à Val-
liage , comme Yefpèce au genre , ou comme alliage
eft à mélange. Mélange fe dit de toutes matières
mifes enfemble ; alliage fe dit feulement d'un mélange
de métaux ; & aloi ne fe dit que d’un alliage
de métaux fait dans un Certain rapport déterminé'
par l’ufage , de la matière ou du mélange ordonné •
par les réglemens. Si lé rapport déterminé par l’u-
fage, ou ordonné-par lës réglemens, fe'tfoiive
dans le mélange, on dit du mélange qu’il -eft de
bon aloi ; finon on dit qu’il eft de mauvais Moi :
bon aloi eft fynonyme à titre, quand il s’agit de matières
d’or ou d’argent.
Amatir ; en terme.d'orfèvre , c’eft ôter l’éclat &
le poliment à certaines parties qui doivent fervir
comme d’ombre en les rendant graineufes & mat-
tes, pour que celles auxquelles on laïflô le poli
paroiflent avec plus d’éclat lorfquè ce font des
reliefs. Au contraire, lorfque ce font les fonds
qui font polis1 certaines parties des reliefs font
maites, afin qu’elles fe détachent davantage des
mêmes fonds, comme dans les médailles. On dit
or mat St argent blanchi, lorfque les pièces faites
de ces métaux n’ont point été polies après avoir
été dérochées.
Amendes ; partie des amendes & confiscations
prononcées fur les procès-verbaux des gardes de
l’orfèvrerie , appartient au corps des orfèvres.
Angler ; en terme d'orfèvre en tabatière : c’eft
fortper exa&ement les moulures dans les plus petits !
angles du contour , à l’aide du marteau & d’un
cifelet gravé en creux de la même manière que la
mouluré en relief, ou gravé en relief de la même
manière que la moulure en creux.
Arête en terme de planeur, c’eft une carne ou
angle, qui fépare dans tout le contour de la boîte
le bouge d’avec le marli. '
A rgent ; métal parfait qui eft d’un ' blanc
éclatant.
Argue. On donne ce nom à une machine propre
à tirer & à dégroffir les lingots d’or & d’argent
que les orfèvres tireurs d’or veulent employer dans
les ouvrages qui fe font avec l’or & l’argent trait
eu filé. . •
On noramz argue royale, le bureau établi à Paris
pour la perception des droits de marque fur les
0uYfages d’or & d’argent.
Le fermier doit entretenir au bureau de Y argue
toutes les filières néceflaîres.
ou luftre à un ouvrage, par le moyen du rouge
d Angleterre détrempé avec de l’efprit-de-vin , &
de la pierre-ponce détrempée dans de l’eau-de-vie
ou -du vinaigre.
Bagues ; l’or & l’argent qui y' entrent font
fujets aux droits de marque & de'contrôle.
Bain \(oren) c’eft de l’or en pleine fufion dans
le creufet. " : *
Balai. Les orfèvres donnent le nom de balai à
un vieux linge attaché au bout d’un bâton qui leur
fert à nettoyer l’enclume.
Balustre ; eft une partie de la monture d’un
chandelier qu’on voit ordinairement au milieu de
cette monture. Elle eft plus groflfe en haut qu’en
bas, & fe termine à fes deux extrémités par un
noeud d’une groffeur proportionnée, à l’extrémité
oit il doit; être.
Banc a CRIC ; fe dit d'un banc à tir er , qui ne
diffère du banc ordinaire, qu’en fe qu’au lieu de
fangle , il eft garni d’une efpèce de cremailiière ,
& d uneboîte qui renferme un arbre, à chaque bout
duquel on voit hors de la boîte u-ne manivelle. Cet
arbre fait tourner une roue de rencontre, qui s’engraine
elle-même dans la crémaillère, qui fe termine
parom crochet quLret-ienrla main.
Banc a tirer; eft une pièce de bois fur laquelle
les Orfèvres tirent les fils d’or ou d’argent qu’ils
emploient. Elle peut avoir cinq, fix, lept, huit,
& neuf pieds de long » douze à quinze .pouces de
large , fur quatre d’épaifleur. L’on perce fur un
bout de cette pièce deux trous qui fervent à mettre
les poupées qui tiennent l’arbre oit eft attachée la
fangle , &oifP on met l’aile.
Les deux autres trous qui font vis-à-vis l’un de
l’autre , fervent à mettre les poupées qui retiennent
la filière, & le troifiéme eft pour recevoir
les gratures que la filière fait à l’or ou l’argent en
les tirant.: elle,s tombent dans un tiroir qui eft aa-
deflous. Il y a encore quatre autres trous outre
ceux-ci, pour les pieds qui feudennent le banc^ ;
ces pieds ont environ deux fur trois pouces d e-
quarriffage , & deux pieds & demi , -ou même trois
pie.ds & demi de long à deux pouces du bas : fous
ces pieds l’on met une planche avec un rebord de
quatre ou cinq pouces de haut, pour ferrer les
outils qui fervent au tirage.
Bancs ; les orfèvres & tireurs d’or ne peuvent
avoir chez -eux aucun banc propre a dégroffir les
lingots. Ils doivent les porter à Y argue.
BANDER ; en ternie de bijoutier, c eft redrefler
une moulure, par exemple , en la bandant au banc
fans la tirer avec violence.
Barres ; défenfes à tous orfèvres & autres de
jeter aucunes matières d’or ou d’argent en barres
ou lingots qu’elles n’aient été bien b rafle e s , en-
forte que la matière foit uniforme dans tomes les
parties des barres ou lingots.
Bas ; (or) c’eft de l’or au titre de 10, 12, jufqu’à
19 karats.
Bassinet ; eft une efpèce.de baffin qai furmonte
la branche ou le corps d’une pièce , par exemple,
d’un chandelier. Le baffinet eft eompofé de carrés,
de panaches , de collets , & d’un culot.
Bâtardes ; (limes') font celles qui font d’un
degré au-deflous des ru des , & dont on ne fait
ufage qu’après elles. Il y en a de toutes grandeurs1
& déboutés formes.
Bâtardes ; ( d em i ) font des limes qui ne font
ni trop rudes, ni trop douces , mais qui tiennent