
ves dl«CimtSh ves, les imbibe'r dï .hfuVile' ofauu dVe cire. «eu
fort m 'e pr°cCULrera c” fuite «les couteaux fort aigus',
fes àTônf * &Mb‘en afflés ’ des Pin« a>« & des brof-
cl-ir ( &S.P01S > pour appliquer le pütre détrempé
faire , J a- P°mon du ™ d è le où vous voulez
oûe d V r / ' r V P°ur, ^duire les creux avant
l 'm l ! ™ " 6 p atre * des P>nces de fer terminées
où elles ne p0I'irreUr“ *“ petites pièces, dansle cas
a n n e te d ! g déPs !*iller- & pour faire les
fi d areh,al ; M n Res de fer à dents pour
decirev !rlft,^ er a,c‘ re> afin que les épaiffeurs
cdee obmuiss oSu’ dj een ctu si.vatrtes.cher “ femble ; des ébacchoirs
1' ftrt " É de Pe,ites agf=ff=s de fil de fer ,
ces o?e ’ & qui fe mettem dans les pîèà
Del nr^"r m rM fC.r : la {eroee des B N B
a ce qu’on appelle | pom
t ? 1faa 'de pl“ S Un fermoir. on cifeau à manche de
bois , des grattoirs pour unir les pièces de plâtre.
il y a plufieurs autres outils dont la forme eft ar-
chercber T opf arion «Mge le mouleur à
o b ^ hpearr titlie r yenS & °UtÜS propres a
Manier^ d? eftamper.
Une des.opérations les moins difficiles du mouleur
, mais qui demande beaucoup de foins, efl la
maniéré a eftampcr.
Lorfque les artifles ont befoin de différentes par-
ies aes figures qui compofent les monumens pu-
blics , comme d une tête, dune main, & qu’ils ne
veulent pas faire la dépenfe d’un bon creux, alors
on eft cbngé deftamper, c’eft-i-dire, de prendre
les formes avec de la terre molle fur toutes fortes
de relies , marbre, bronze ou bois, &c. excepté fur
r v\ lS/-1!10 :f ? Par k ra^fon que cette m êm e terre
le rt,.a raire 1 operation.
S’il s’agit, par exemple, d’une tête de marbre .
ous commencerez amfi : renfermez dans un ligne
nn peu de cendre, pour faire une ponce que vous
frapperez contre ladite tête ; il fortira de ce linge une
poudre qui couvrira le marbre & empêchera la terre
de s y attacher ; prenez enfuite de cette terre, fia
plus ferme efl la meilleure ) & feùes-en des pièces
* “ •* P°uflaHt contre l’ouvrage, en commençant
toujours par les endroits les plus creux.
Vous obferverez foigneufement de ne couvrir
les parues les plus faillantes que les dernières.
ç '-'baque piece que vous avez pouffée dans les
on s doit fe retirer, afin de la pouvoir couper & la
remettre enfuite à fa place ; il faut jeter deffus cha-
qae pmee un peu de plâtre fin en poudre, ou les
n T s ’v * „ " T ’e “ autres 1 “ vous placerez à côté ,
r attachent point : tout étant ainfi couvert,
cesanevoSUKe -, "P6 ^ ^ fur ,cutes vos piê-
tr/rft b- hlU CZ auParavant, & lorfque le plâ-
c V bl£" pns ’ .yOUS les retirez. P
S u reftedes pièces de terre attachées à la tête
vous les retirerez avec foin pour les rbmettre dans
les creux.
Verfez enfuite du plâtre clair dans le creux,
Lorfqu’il fera pris, vous dépouillerez entièrement
toute la terre, & vous aurez un plâtre qui refleni-
blera parfaitement au marbre, fi tout a été parfaitement
bien efiampé.
L’opération étant faite , il faut nettoyer le marbre
avec de l’eau & une' éponge.
On fe fert quelquefois de mafitc & de cire molle
pour eftamper de petits objets , comme médailles
, &c.
On peut effayer pour cet ufage une pâte qui réuflit
affez bien : voici fa compofition. Prenez une livre
I de cire neuve , une demi-livre d’huile d’o live, une
livre de poudre à poudrer ou de la belle farine.
Lorfqui la cire eit fondue , vous verfez l’huile *
& cette-compofition tirée du feu , vous mêlez votre
poudre avec une fpatule, & remuez jufqu’à ce
que le plâtre foit d’une confiftance ni trop molle
ni trop ferme.
Creux perdu,
■ On appelle creux perdu, celui duquel on ne peut
retirer qu’un plâtre.
Il arrive quelquefois que , peur éviter la dépenfe
, on moule ce creux perdu : il faut alors plus de
précautions, attendu que le creux & le modèle font
également perdus, fi celui qui fait cet ouvrage n’apporte
pas affez de foin , & fe hâte trop en caffant
le moule fur le plâtre.
Il eft à propos' que la terre du . modèle foit encore
fraîche, car autrement l’on auroit beaucoup
de peine à retirer du creux la terre qui, fans cette
précaution , feroit caffer les parties faillantes & ai-
’ guës , formant les touches du moule.
On fuppofe une figure ou un buffe grand'comme
nature, qu’on- veuille mouler à creux perdu :
voici la méthode la plus fûre. Il faut d’abord faire
de grandes pièces avec du plâtre fin , dans lequel
on met uft peu de rouge Ou de noir en poudre,
ce qui produit deux effets avantageux j le
premier ^ de rendre le plâtre moins dur que celui
qui eft gâché Amplement ; le fécond , d’empêcher,
2UJnament °ù l'on cafi? ce plâtre fur l’ouvrage ,
qu’il ne fe confonde avec le plâtre blanc.
Ces pièces fe font ainfi. Vous ne gâchez d’abord
que la quantité de plâtre que vous jugez néceffaire
pour couvrir la furface du modèle : vous prenez
enfuite une broffe douce à longs, poils pour appliquer
le plâtre clair : lorfqu’il commence à prendre,
vous donnez avec votre fpatule la forme que
la pièce doit avoir, & l’épaiffeur proportionnée au
modèle.
Le plâtre étant un peu pris, vous -taillez avec la
pointe de votre couteau la pièce fur la terre fans
rien gâter. Huilez enfuite ces furfaeesque l’on nomme
coupes, afin que les autres pièces ne s’attachent
pas enfemble.
Continuez de même jufqu’à ce que votre modèle
foit entièrement couvert de grandes pièces; fur
chacunedefdites pièces vous ferez des repaires avec
le bout de la fpatule , & vous huilerc z le tout avec
telle huile ou graiffe qu’il vous plaira ; vous ferez
alors votre chape, qui eft une enveloppe générale
des pièces, & vous la compoferez de gros plâtre ;
vous la foutiendrez par une armature de fer faite
avec des fantons de fer doux que l’on nomme fer
de Berry, pliés fuivant les contours de l’ouvrage.
C’eft au mouleur à juger de la quantité néceffaire
pour la folidité du creux : il faut que la chape
du devant foit plus large que celle du derrière ,
parce qu’elle embraffe les côtés.
Lorfque le plâtre eft pris, vous retirez la chape de
derrière, & vous arrachez la terre qui fe trouve dans
les creux : vous le nettoyez enfuite, & le lavez avec
de l’eau de favori claire ; après cela ,- vous donnez
.une couche d’huile d’olive, dans laquelle vous
avez fait fondre du fuif. La jufte proportion eft
d’une chandelle d’un fol pour une livre d’huile. Le
creux étant bien huilé lans laiffer aucune épaif-
feur, coulez-y votre plâtre, & faites enforte que
les deffous foient bien imprimés. Servez-vous pour
cela d*une broffe à longs poils.
Si le creux eft en deux coquilles , c’eft-à-dire en
deux parties, vous aurez foin qu’elles foient bien
garnies de plâtre fin par-tout, fans en mettre fur
les coupes ou joints qui doivent s’appliquer l’une
fur. l’autre.
Lorfque le creux eft bien rejoint, il faut le lier
très-fortement, afin que le plâtre, par fori aétion, ne
le faffe point ouvrir : c’eft pourquoi on bouchera
les joints avec de la terre molle, puis on y coulera
du plâtre clair afin de lier tout l’ouvrage.
Si le creux eft facile à remuer , vous le roulez
pour faire entrer le plâtre par-tout. Si cela n’eft pas
poffible, vous vous fervez de la broffe pour go-
heter les joints.
On met ordinairement du fer dans le plâtre que
1 on coule ; il fe pofe fur le plâtre fin, & l’on recouvre
le tout avec du gros,plâtre.
Le plâtre étant bien pris, vous caffez le creux
fur l’ouvrage avec foin & patience.
S’il arrive qu’il fe faffe quelques éclats, on les
met à part pour les recoller enfuite avec du plâtre
fort clair.
Ayant fuivi ce procédé à la lettre , vous aurez
le modèle en plâtre tel qu’il étoit en terre.
Si on moule de plus petits objets , tels que des
ornemens, des fleurs , des bas-reliefs, &c. à creux
perdu , même des figures , on emploie une autre
manière de faire le creux.
On pofe le modèle horizontalement fur une table,
ou fur une planche ; on gâche du plâtre fin ,
dans lequel on a mis, comme on l’a dit ci-deffus ,
du noir ou du brun-rouge, & on le ver1,« fur le
modèle, faifant epfortè que le plâtre foft d’une
ega[e épafiffeur, de deux ou trois lignes plus ou
moins. . . .
On laiffe prendre un peu le plâtre, afin de pouvoir
y paffer une légère couche d’huile ; enfuite
on couvre le tout de gros plâtre garni de fantons
à proportion de la grandeur du modèle.
Ce moyen eft plus facile, mais il demande beaucoup
plus de foins pour retirer la terre du creux
de crainte que cette petite couche de plâtre fin
ne fe lève avec la terre , qui doit être dans ce cas
fort molle.
Pour couler le plâtre dans le creux , on emploie
le même procédé expliqué ci-deffus : c’eft à l’intelligence
du mouleur à prévoir les difficultés qui
peuvent fe rencontrer dans cette opération.
Manière de mouler fur nature.
On entend par mouler fur nature, l’empreinte que
l’on fait fur les différentes parties du corps humain
vivant, ou mort.
Plufieurs perfonnes fe laiffent couvrir le vifagô
de plâtre, croyant avoir par ce moyen leur portrait
au naturel. Il eft bon de les défabufer. L’empreinte
que l’on fait fur la figure eft toujours défa-
gréable , les yeux font fermés „& la bouche eft fou-
vent de travers.
Mais s’il s’agiffoit d’un homme à qui on voulût
élever un monument avec fon portrait, & qu’il
n’eût point été fait de fon vivant, alors il n’y au-
roit pas d’autre reffource que de lut mouler le vi-
fage. Ces traits , tout altérés qu’ils font, donnent
toujours une reffemblance approchée, & guident
l’artifte dans fon travail.
Quelques auteurs qui n’étoient point artif-
tes, ont donné la manière de mouler une per-
fonne vivante en entier. L’on voit le détail de
cette opération dans quelques ouvrages ; mais on ne
confeille pas d’en fubir l’épreuve. Le plâtre en fe
gonflant pourrait étouffer la perfonne qui auroit
cette imprudence, à moins que le mouleur ne fût
extrêmement prompt & intelligent.
Cependant les artiftes, pour avoir fous les yeux
de bons modèles, fe trouvent fouvent obligés de
faire mouler des parties féparées, comme une tête,
des bras, des jambes , &c.
Il faut d’abord remarquer généralement qu’on
ne moule fur nature qu’à creux perdu , parce qu’il
faut que tout foit couvert d’une feule fois.
Si l’on veut avoir plufieurs épreuves , alors on
moule à bon creux fur ce premier plâtre.
Pour mouler le vifage (nous choififfons cet
exemple comme le plus difficile ) il faut avoir du
plâtre tres-fin & très-prompt : on commence par
graiffer les fourcils, les cils & la naiffance des cheveux
avec de la pommade ou du beurre frais le
refte du vifage avec de l’huile d’olive ; enfuite on
difpofe une ou deux ferviettes autour du vifage ,
pour empêcher que le plâtre ne coule dans les cheveux
& dans les oreilles.
, Tout étant prêt, & la perfonne étant couchée
horizontalement, on gâche le plâtre avec de l’eau
qui ne foit ni trop froide ni trop chaude , & on le
laiffe un peu^prendre : alors on en met une éscle