
faupoudrer de borax. en faifant paffer fo.n ongle
le long des crans de la petite bande crénée, &
en dirigeant le tuyau fur les places où l’on a he-
foin de borax.
Rouge ; (or) c’eft de l'or aUié de cuivre de
rofette. t
ROUGEATRE ou VERDATRE ; (or) c’eft un or
glacé de rouge ou de verd dans les ornemens.
Rouleaux , font des efpèces d’S , qui ornent
le commencement de la croffe proprement dite , ,
immédiatement au-deffus du fleuron.
Saie , terme d’orfèvre , petite poignée de foies
de porc liées enfemble, & qui fert aux orfèvres à
nettoyer leurs ouvrages.
Saisis ; (objets') les pièces d’argenterie faines
par les gardes-orfèvres, font cachetées du fcau de
la maifon commune.
Les commis du fermier peuvent faifxr fur le
fimple foupçôn de fraude & de faux poinçons. Ils
ne peuvent laifir la vaiffelle coupée.
Saleron ; c’eft la partie d’une falière où Ton
met le fel. 5
SanGLE , en terme d'orfèvre , c en une bande de
cuir ou de petite corde nattée, environ de la largeur
de 4 pouces , au bout de laquelle il y a un
anneau de fer pour recevoir fe crochet des tenailles
: on fe fert auffi quelquefois de corde pour
tirer ; elle a même cet avantage fur la [angle,
qu’elle n’augmente point le diamètre de l’arbre en
fe tournant defîus.
Sausses ; ce font des liqueurs chaudes com-
pofées de fels & de vert-de-gris, propres à donner
de la couleur à l’or.
Scie a charndn ; lame de couteau taillée en
fc ie , pour couper le bout de charnière excédant à
raz du trou d’entrée. ,
Scie a c o u t e a u ; (orfèvrerie) ce neft autre
dhofe qu’une lame de couteau taillée en fcie.
- qCIH a REPERCER , en ternie de bijouterie, eftun
infiniment de fer formant un carré alongé , en le
conftdérant monté de fa feuille , fans avoir égard
au manche. Cette feuille fe prend entre deux mâchoires
, dont l’une, immobile, a |un trou taraudé
, & l’autre qui s’écarte & s’approche pour
ferrer ou lâcher la feuille. Le manche eft
fait de trois pièces, d’ un morceau de fer qui
répond à la cage de la fcii , tarauds prefqae
dans toute fa longueur, d’un écrou de bois dans
lequel il entre , & d’une autre enveloppe de bois
qui couvre cet écrou.
Sculpté ; (or) c’eft, dans terie, de l’or dont le fond efut ng orauvvér.age de bijou*
de Sfeerr roeu- fdeeu t,e rerne tàer mcere du\foertf èvdree ,d iefffté ruenn temso rgcreaanu
dhaeuutr.s , Ilm afaisi t cuonm mdeumnié-mceernctl e due n 6p eàu 9 aploonugcée s qduei rbeangfee rdmee l al af ocargfée,. I&l fqauuit sq’uapep luei e contre le jamle
couvercle du creufet , de qufeerlrqeu-fee u chfuorfpea fefne
hauIlt eyur .a des trous au ferre-feu pour laiffer la libqeur’àté
rdetee nfoiru flfel ecr haavrebco lne afuotuofuflre td uà mcraeiunf.e tI.l ne fert
rieS idgun eproi ;n çco’enf.t Cmhaarqquueer ol’rafrègvernet eoruie a&rg le’onrtfièevrr,e a
filo nle puor inefçto nen jpoairntti cdueli er ; & par les ordonnances la vaiflelle & autres chfiogfneesr . qdue’ illse ufarb prioqiuneçnotn. tLo’uatre
genterie qui n’eft point fignée, fe vend toujours à çpoluns bdaes pl’oriuxv qriueer c;e lclea rq ucie edfté fmauatr qfuaéite cdoun npooîitnre
qu’elle n’eft pas au titre prefcrit, & qu’il y a trop d’alliage. ouS odeu cpooutipeer d, ’éotuavinra ,g eq udi’ ofroférmvree , lad ef ifgauyreen cdie urn j uvanfee f, ocrtoem dp'oafféfi edt’tuen l aprgieed ,, a&ve dc’ udne dpeeftfiutss ,r ebqouir desf,t fervant à pofer un verre ou une taffe.
tieSs oduéfduenrie ,s peoftu lr’ anft’eionn f adiere réquun’uirn ed ipffaérr elne temso pyaern
de la foudure. Soudure ; c’eft une compofition d’or bas, d’arlgae
nt & de cuivre fort, aifée à fondre. Il y a de auJ ofuedputr,e aauu htiueirts, ,a ua un qeuufa tr&e ,a ua ud cixin ,q ,q uaiu e ffti x, la pqluuast rfeo''r,t ep aqru ’eoxne mempplelo, ioen. Pporeunr df atirroei sl ap faorutdieusr ed aour q&u eu nl’eo nd ’afolorlg e, qdue el ’lé’opna ifffaciut rf odn’udnree enpfièecmeb lde e, f&ix liards , & on la coupe par paillons plus ou moins gnruoms.é rOo nd em faornq utiet rceh,a q&u eo nm orerncefearum dee lfeosu dure du paillons coupés d ms des boîtes auffi numérotées de leurs titres, afin d’éviter l’inconvénient d’employer une
foudure pour une autre.
s’oSboliugem dies sriaopnp o; rtce’re flte sl ’oauâver apgaers lmeqaurqeul éusn d our fèvre poinçon
déchargé du fermier , pour les faire marquer du
paocihneçvoné s,d eà dlé’cehffaertg ed ’,e nq uaacnqdu ititlesr floesn td eronittisè.rement
de SfUayCeRnIcE.eR ;, vcoaimffpeoaufé dd’a’urng ecnotr,p sd ’,a udt’ruen mféotnadl o&a dp’eurnc éc*opurovperrcelme efnati t deen pfeotrimts et rdoeu sd ôamu etr,a vleeqruse ld eetf-t quels paffe le lucre quand on renverfe le fucrier. lSecsa rtrroonu sr edper ofcohne à fa foeur d’avoir fait rapetiffer fucrier par économie.
treS muréttaol,u tq u; ep li’èocne dfee rvt,a ifgfealrlnei ed ’daer gefrnut ito,.u fdu ra ua
’ n table
table des gens riches. Il a quelquefois plufieurs bobèches
, dans lefçmelles on met les bougies. Germain
a fait des furtouts de la plus grande beauté
pour la cifelure & le goût.
Syndics des orfèvres : leur nomination eft de
la compétence des officiers de police.
Tabatières ; ce font des boîtes d’or ou d’argent,
fouvent enrichies de pierres fines ou fauffes : il y en
a de toute efpèce, unies, gravées , cifelées, incruf-
tées, émaillées, tournées, &c. carrées, rondes , à
hpitipans, à contour, à bouge, à doufline, en peloton
, L’on ne finiroit pas fi l’on vouloir décrire
tous les noms qu’on a donnés aux tabatières
td’or. Il fuffit de dire en général qu’on les a tirés
des chofes naturelles & communes , auxquelles
(elles reffemblent, comme artichauds, poires, oignons
, navettes, &c.
Tabatière pleine ; celle dont le corps eft
inaffif d’or.
Ta s , en terme d'orfèvre, eft une petite enclume
à huit pans en carré comme la grande ; elle n’en
diffère que par fa grandeur, & une queue qui entre
dans le billot. Elle fert pour les petirs ouvrages,
& pour planer ; pour lors il faut qu’elle foit bien
polie, de même que les marteaux. .
T a s ; ( p e t it ) c’e ft un m o rc e au d e fe r p la t , de
figure o v a le , & p o r ta t i f , d o n t o n fe f e r t , au lieu
d’enclume, p ou r le s o u v ra g e s qu i p e u v e n t fe frapper
fur l’établi.
Tas cannelé ; c’eft un tas de fe r , dans lequel
on a gravé ou‘ limé des moulures, & qu’on forme
fur l’argent, en frappant à coups de marteau. Il
y a beaucoup de vaiffelle ronde ancienne, dont
les moulures étoientCrappées fur le tas, mais depuis
que l’on a perfectionné la vaiffelle, ces fortes
de tas ne font plus guère d’ufage.
Tenailles a boucles , font des tenailles dont
les queues font droites & plates dans toute leur
longueur, & arrondies par le bout , le long def-
quelles (coule une boucle de fer, qui fert à ouvrir
ou fermer, plus ou moins, les mâchoires des tenailles,
qui n’ont rién de particulier, quant à leur
forme.
Tenailles croches , font des tenailles qui ne
diffèrent des pinces ordinaires que par Tune de
leurs mâchoires, qui forme un. demi-cercle, & fe
termine en une pointe', qui entre dans la place def-
tinée au chaton, &c. On fe fert dès teniaïlles croches
pour le limer ; fa çulaffe s’appuie contré la
mâchoire droite & plate, pendant que le morceau
de métal on Ton a fait fa place, eft retenu dans
la mâchoire courbe. On les appelle encore tenail-
les à chaton.
Tenailles a étirer, en terme d’orfèvre, font
de groffes pinces, proportionnées néanmoins à la
groffeur du fil qu’elles prennent en fortant de la
.filière. Leurs mâchoires font taillées comme une
lime. Elles font compofées de deux branches qui
6t Métiers. Ton. V. Part. II.
s’ap p liq u en t l’une fu r l’a u t r e , en fe cro ifan t un peu *
e lle s s’ ap pro ch en t l ’u n e d e l’au tre à la t ê t e , autant
q u ’on v e u t , & q u e la pièce q u ’e lle s tien n en t le pe rm
e t. C h a cu n e d e c e s branche s fe te rm in e à l’autre
b o u t p a r un c r o c h e t , o ù s’a tta che la c o rd e o u la
fan g le .
T enailles a fondre ; c e fo n t d e gro ffes tenailles
q u i diffèren t peu d es tenailles o rd in a ir e s ,' f i ce
n’ eft q u e le s p in c es fo n t lon g u e s & reco u rb ée s
carrém ent. O n s’e n fe r t p ou r tire r les c rêu fe ts
d u f e u , & p o u r v e r fe r l’ arg en t o u l’ or d ans les
lin g o tiè re s .
T enailles a forger ; fo n t des tenailles gro ffes
pa r p ro p o r tio n à la p iè c e q u e l ’on fo rge : on les
ap pe lle tenailles à forger, pa rce qu ’on s’en fe r t p ou r
reten ir le s pièce s d’o rfè v r e r ie fu r l’enc lum e .
T enailles p l a t e s , en terme de bijoutier, font
d es p in c e s d on t les mâ ch oires fo n t plates , & d on t
le s b r a n c h e s , q u i fe r v e n t de q u eu e o u manche ,
fo n t re co u rb é e s en d edans.
T irage ou tirer, én terme d’orfèvre ; c’e ft d o n n
e r à l ’o r o u à l ’a r g e n t , la gro ffeu r & la lo n g u e u r ,
en le fa ifant pa fler dans d es filière s to u jo u r s plus
pe tite s en plus p e t it e s , fur u n b an c à tirer. .
T itre; le marc d’or le plus fin eft au titre de
vingt-quatre karats.
L e ma rc d’a rg en t le plus fin , e f t au titre de
d ou z e d eniers.
L e s o r fè v r e s d o iv e n t tra v a ille r l’o r au titre de
v in g t -d e u x k a ra t s , au rem èd e d ’un quart de k a r a t ,
& l ’ argent à o nze d eniers d ou z e grain s d e f in , au
rem èd e de d eu x grains ; c’e ft à - d i r e , qu e fi l’o r ne
con tient pas v in g t-u n ka ra ts trois q u a r t s , & fi l’arg
en t ne con tien t pas o n z e d eniers d ix g r a in s , la
ma tiè re n’ eft pas au titre ; & après l’effai-qui en fera
fa it à la ma ifo n com m u n e , l’o u v ra g e fe ra ren du
à l’o u v r ie r , & n e fe ra p o in t ma rq u é du po in ço n
com mun ; mais le s o rfè v re s de Paris o n t fo in , plus
qu e les a u t r e s , d’atte in dre le fin req u is pa r les régle-
mens ; c’ eft ce qu i con tribu e à entretenir la ren om mé
e du po in ço n de Paris.
T itre (or a u ) ‘, c’e f t , dans la b i jo u t e r ie , l ’o r au
titre de v in g t ka ra ts , ainfi q u ’ il e ft pre fc r it pa r les
ord onnance s p o u r la bijo ute r ie .
T ouchaux; on n omme ainfi des a iguille s d ’e f-
fa i p ou r les matières d’o r & d’ argent. C e fo n t de
pe tite s lame s faites des mêmes mé tau x , a v e c
différen s titres con nu s. C e s a igu ille s fo n t la rg es
d’une l ig n e , épaiffes d’ une d em ie , & lon gu e s de
d eu x o u ,trois p su ces. C h a cu n e d ’e lle s po rte u n e
empre inte q u i in diqu e fo n titre.
T our rond 6» à contour ; ma ch ine c om p o fé e de
d ifféren tes pièce s p o u r c o u p e r , t a i l le r , d égroffir ,
arrondir & fo rmer certa ins m o rc e au x d’o r fè v r e r ie .
T rait (o r); c’eft de l’argent doré réduit es
fil extrêmement menu & délié.
T ravail de Vorfèvrerie', c e tra v a il d oit ê tre fa it
en bo u tiq u e au x h eu re s preferites pa r les o rd o n n an -