
chine à marquer; cc, la table; d 9 la manne aux
monnoies ; e , plufieurs mannes aux flans.
Bas de la planche.
. F ,g . , & 2 y châflis de la machine ; A A , les
fommiers; BB, les montans; C C , les mortoifes;
D D , les trous des tourillons; EE, & c ., les arc-
boutans à patte.
Fig» 3 y entre-toife duchâfîis ; A A , les tenons
chevillés.
Fig. 4 & f , crampons à pattes ; A A , & c ., les
pattes.
Fig. 6 y roue dentée ; A , l’arbre ; B B , les tou-
ritl< ins ; C , la roue; D , la croifée de la roue.
Fig. 7 , manivelle ; A , la clef ; B , le manche.
Fig. 8 & p , arrêts des tringles à marquer.
Fig.. io y ii & 12 y différentes tringles d’acier propres
à mar quer la tranche des monnoies.
Fig. 13, crémaillère; A A , les dents.
Fig. 14, platine ; A , le trou par où paffent les
monnoies.
P L A N C H E X V I I .
Le haut de cette planche repréfente un atelier
où fe font les îavures : plufieurs ouvriers font
occupés, les uns en a, à tourner les manivelles;
d’autres en bb 9 à piler les ordures & mâchefers
dans des mortiers.
Bas de la planche.
Fig. 1 , pilon & fon mouvement ; A , le pilon;
B , la corde; C , la perche; D , le point d’ap-
pui.
Fig. 2 y mortier.
Fig. 3 y baquet à faire les làvures ; A , la barre
foutenant le tourniquet.
Fig. 4» manivelle; A , la clef; B , 'l e manche.
Fig. 3 y Arbre de tourniquet; A , la tête; B , la
tige; C , la vis à écrou.
Fig. 6 y croix de chevalier de bois; A , le trou
du milieu ; B B , les trous pour l’attacher.
Fig. 7 y croix de chevalier de fer; A , le trou
du milieu ; BBB , les trous pour l’attacher.
Fig. 8 y fond de tourniquet.
Fig. p y main de cuivre; A , l’anfe.
Fig. 10 y auge de bois.
P L A N C H E X V I I I .
Fig. i & 2 y écu d’argent de France.
Fig. 3 & 4 y louis d’or de France.
Fig. f & 6 y piaftre d’argent d’Efpagne.
Fig. 7 & 8, piftole d’or d’Efpagne.
Fig. p & 10, croizàde d’argent de Portugal.
Fig. n & 12 y pièce d’or de Portugal.
Fig. 13 & 14, crown d’argent d’Angleterre.
Fig. if & 16, guinée d’or d’Angleterre.
P L A N C H E X I X .
Fig. 1 & 2 , rixdalle d’argent d’Hollande.
Fig. 3 & 4 , ruyder d’or d’Hollande.
Fig. f & 6y ducaton d’argent des Pays-Bas.
Fig., j & 8 , fouverain d’or des Pays-Bas.
Hg. p & 10, rixdalle d’argent d’Allemagne.
Fig. 11 & 12 f ducaton d’.or d’Hambourg.
Fig. 13 & 14 y écu d’argent de France de Louis
XIV.
Fig. if & 16 y carolin d’or d’Allemagne.
P L A N C H E X X .
Fig. 1 6> 2 y francefconi d’argent de Tofcane.
Fig. 3 & 4 , rouponi d’or de Tofcane.'
Fig. f & 6 , croizat d’argent de Gènes.
Fig. 7 & 8 , fequin d’or de Gênes.
Fig. p & 10, demi-écu d’argent de Savoie.
.Fig. 11 & 12, piftole de Savoie.
. Fig. 13 & 14, patagon d ’argent de Genève*
Fig. if & 16 y piftole d’o i de Genève.
d e s m é d a i l l e s .
O n nomme médailles des pièces de métal en
forme de monnoie, à deux faces ou deux cotés,
fur chacune defquelles font ordinairement imprimés
un type & une légende. L’un des côtés s’appelle
la face, parce qu’ordinairement on y voit
la tête de celui pour qui la pièce a été frappée,
ou fon nom, qui quelquefois tient lieu de tête.
Le fécond côté s’appelle le revers de la médaille,
parce qu’il eft oppofé à celui qu’on nomme la face.
On appelle champ de la médaille^, la fuperficie
plate & polie de chacun des deux côtés, où il n’y
a rien de gravé, & qui fert de fon<^ aux types.
Les types ne font autre chofe que les fujets que
la gravure préfente aux y eu x , comme, feroient
une divinité, un homme, une femme, une bataille,
un trophée, une ville, &c. ? f 1
Les lettres qu’on voit fur lé champ d’une médaillé
fe nomment inscription ; celles du contour
s’appellent légende ; celles de Vexergue retiennent
le même nom de légende, &. l’on dit la legende
de l’exergue.
On appelle exergue cet-te petite place qui, au
bas d’une médaille-, eft féparée du refie du champ
par une ligne tirée dire élément d un bord a i_autre.
Les points qui font fur le champ de la médaillé
et'qui forment un cercle fur l’extrémité du contour,
s’appellent le grenètïs de la pièce.
La légende principale eft ordinairement placée
en .dedans de c e grenetis ; elle y forme fouvent
un demi cercle, & quelquefois un cercle entier
ou prefque entier.
Lq contour ou plutôt là tranche de la pièce qui
en montre l’épaiffeur de .dehors , eft quelquefois
chargé fur cette épaiffeur de figures ou de lettres.
Ces figures font une efpèce de type, & ces lettres
font une légende que l’on nomme type &
légende du contour ou de la tranche.
Les médailles font ou antiques ou modernes.
Les antiques font celles qui ont été frappées
jufqu’au fixième ou feptièn^e.fiècle : on en com-
pofe les cabinets ordinaires. Il y en a de grecques
& de latines. Les médailles ont plufieurs noms
par rapport aux diffère ns peuples qui les ont fait
frapper. Les médailles grecques proprement dites,
font celles qui ont été frappéès chez les Grecs :
on appelle aufli médailles grecques , celles qui ont
été fabriquées par les Romains & par les Latins
avec des légendes grecques en tout ou en partie.
Long-temps avant la fondation de Rome , les
rois & les villes grecques frappoient de très-belles
.monnoies de tous les trois métaux, c eft- à-dire ,
d’o r , d’argent & de bronze, & ils le fai foie nt avec
tant d’art, que dans l’état le plus floriffant de la
République & de PEmpire, on a eu bien de la
peine à les égaler. ■
On en peut juger par les médaillons grecs qui
nous refient. Il y en a des rois & des villes ;
ceux des villes font les plus anciens, mais ils ne
font pas toujours les plus beaux ni les plus précieux.
Dans ce qui eft des figures, les médaillons
grecs ont un defliii, une force & une de-
licateffe qui Va jufqu’à exprimer les moindres
mufcles & les veines mêmes. Ces médaillons fur-
paffent infiniment les medailles Romaines.
Entre les médailles latines (ainfi nommées à
caufe qu’elles ont été frappées chez les peuple»
Latins -& en langue latine) , les confulaires font
conftamment les plus anciennes, puifque du temps
des rois qui ont régné dans Rome, l’on ne favoit
encore ce que c’etoit que de battre monneie, fur-
tout en or & en argent. On appelle ainft celles
qui ont été frappées du temps de la république
ou par les confuls, par leurs ordres , ou par
des officiers monétaires de leurs familles, qui
cherchoient à confacrèr & à perpétuer par ces
monumens leurs noms avec les aétions de leurs
ancêtres. ,
Les médailles fe divifent encore en medailles
des rois & en médailles impériales.
On appelle médailles des rois, celles fur-tout
qu’on a fabriquées dans la Grèce t en 1 honneur des
rois qui en ont gouverne les differens états : telles
font les médailles des rois de Syrie, appelées feleu-
cides ; celles des rois d’Egypte, appelées ptolé-
maïdes ; celles des rois Parthes, appelées arfa-
cides, &c.
Les impériales font celles qui ont été frappées
fous les empereurs & par leurs ordres.
Il y a aufli des médailles hébraïques, puniques,
famaritaines, phéniciennes, gothiques, germaniques,
arabefques, françoifes, ainft nommées
parce quelles ont été frappées par ces differens
peuples, & qu’elles ont leurs légendes formées
de ces différentes langues..
Le prix des médailles ne fe confidère pas par
la matière , puifque fouvent ur.e même medaille
frappée fur l’or fera commune, & fera tiès-rare
& très-eftimée en bronze où en argent.
Par exemple,un Othon latin de grand-bronze n’a
point de prix, au'lieu qu’ un Othon d or ne vaut
que trois ou quatre piftoles au-defîùs de fon
poids , & le „même Othon d’argent ne vaut que