i IV .
Culture du Carthame el-bayâdy.
F R A I S D E CU L TU R E .
O-n ne laboure point la terre avant l’ensemencement.
i ." Semences. On sème par fcddân 4- Sardeb de graine de carthame, a 135 mc-
dins Xardeb. 2 ardeb 4 , pour l’ensemencement de 1 o fcddân, valent,
■> • . . . . patatj. g -m H . a ce prix......................................................................................................... i . /
2.0 Ensemencement. Il faut dix journées d ouvrier pour ensemencer
10 fed d â n ,\ 8 parais l’une. ...............'. - ' M t . . . o. 80.
3.° Labour pour recouvrir la graine de carthame après l ’ensemencement.
Vingt journées d’une paire de boeufs et de leur conducteur,
à 4 j médins...................................................................................... ,0 - 00-
4 ° Récolte des fleurs. On emploie par jour douze ou quinze
femmes et enfans, qui sont payés à raison de 3 médins par
double rotl de fleurs fraîches. Le feddân en produit ordinairement
390 rotl; ce qui fait revenir la récolte dun feddân à 585 me-
dins, et celle de 10 feddân à ................................................................. 6y. 00.
5.0 Réduction des fleurs de carthame en safranon. Il faut quarante-
cinq journées d ouvrier pour réduire en safranon le produit dun
feddân. Le prix de chaque journée est de 10 médins’ : quatre
cent cinquante journées à ce prix valent...................................... jo . 00.
6.° Récolte de la graine. On emploie quinze journées d’ouvrier
pour arracher les tiges Sun feddân : les cent cinquante journées
pour \o feddân, à 8 parats lun e, coûtent........................................... 13- 3®*
7.0 Battage des tiges et nettoyage de la graine. Il faut, pour
10 feddân, cent journées de travail, à 8 parats l’une, c i 8. 80.
g » Transport ¿les tiges sèches et de la graine de carthame. Quatre
journées d’un chameau et de son conducteur, à 30 médins l’une. 1. 30.
0 ° Menues dépenses et fa ux frais, estimés 4 5 médins parfeddân.. y 00.
T o t a l des frais 158- >7-
P R O D U I T S .
Les produits de la terre ensemencée en carthame el-bayâdy sont,
1 Les pains de safranon pour teinture. Un feddân produit, annee
commune, 2 qantâr -7 de safranon; et 10 fcddân, 25 qantar, qui,
à 12 pataquès l’un, valent...................................................................... qooP^'OO
2.° La graine de carthame. On retire 2 ardeb 4 de graine par fed dân,
et de 1 o feddân, 25 ardeb, lesquels ,3 135 médins l’un, valent. 37- _
A reporter • • 337- 4L
Report 3 3 7 pata<I' 4 5 raéd.
3.° Les tiges de la plante séchées. On retire de 10 feddân trente
charges de chameau de tiges de carthame, qui servent de combustible
après avoir été séchées. A 30 médins la charge, les trente
charges valent 10. 00.
T o t a l des produits...................... 347. 4
La différence entre les frais et les produits de la culture du
carthame est de 180. 28.
§. V.
Culture du Dourah el-nabâry.
, F R A I S D E C U L T U R E .
i Jp Labour et préparation de la terre. La terre destinée à la culture du dourah
est labourée avant l’ensemencement. Le premier labour exige, pour un fedaân,
trois journées de travail d’une paire de boeufs et de leur conducteur, et pour
10 feddân, trente journées, à 32 parats l’une................................... ioPacui-6omé<1-
2.0 Semences.. On sème communément B j S ardeb par feddân ;
ce qui exige, pour 10 feddân, 4 ardeb 4 , lesquels, à 120 médins
l'àrdeb, valent........................................................................................... y. yo.
3.0 Ensemencement. Pour 10 feddân, cent journées d’ouvrier,
à 8 médins................................................................................................ 8. 80. 4 ° Premier arrosement après les semailles. On arrose le dourah
immédiatement après les semailles, travail qui, pour 10 feddân,
exige cent vingt journées de manoeuvre, à 7 médins l’une. . . . 9. 30.
5.° Arrosemenspendant la végétation. Lorsque l’année est bonne,
on peut introduire sur les champs de dourah les eaux de l’inondation
, que l’on dirige, à cet effet, par des rigoles. On peut profiter
de cet avantage pendant deux mois; on est alors dispensé des
arrosemens à bras, qui deviennent nécessaires lorsque l’année est
mauvaise. Nous supposerons, pour avoir un résultat moyen, que,
parle fait de l’inondation, le travail des arrosemens reste suspendu
pendant un mois. Il suffit alors de le continuer pendant quarante
cinq ou soixante jours. Il faut employer pendant ce temps,
pour l’arrosement et le sarclage de i o feddân, cinq cents journées
de manoeuvre, lesquelles, à 7 médins l’une, coûtent 38. 80.
6.° Frais de récolte. Dix hommes coupent un feddân de dourah
en un jour; ils sont payés en nature, et reçoivent chacun 4 S ardeb
A reporter 73. 30.
É . M . T O M E I L . ¡ ¡ j C c c c a