La figure 17 est une machine à forer les tuyaux de pipe.
Cette machine est composée d’un châssis marqué f f , qui est destiné à recevoir
un ou plusieurs forets, a est un de ces forets, dont le manche et les diverses parties
sont cotés b, c , d , e.
a représente particulièrement la mèche qui perce les trous; elle est d’un fill
d’archal épais, aigu par le sommet, et qui porte une petite anse à la base pour I
être fixée dans le manche.
On voit ce manche en b, c , d , e; il est arrondi, et tourne par le moyen d’uni
archet. La corde de l’archet se roule sur la partie e.
d est un rebord saillant qui fixe le manche sous une des traverses du châssis. I
b est un anneau de bois ou de métal, mobile sur la partie e , et qui embrasJ
sant fortement cette partie, y fixe l’anse du foret.
Cette machine est ordinairement haute d’un mètre et un tiers [quatre pieds i l
La figure 18 est une essette qui a de la ressemblance avec celle des figures ;|
et S, mais dont le côté tranchant a beaucoup moins de largeur. On voit au Kairel
quelques menuisiers se servir de cette essette, pour dresser les côtés intérieurs des!
mortaises.
La figure 19 est une équerre à niveau ; elle est garnie du cordeau et du poids de|
ce niveau. Les joints coudés au-dessus de la traverse de cette équerre sont d’unel
invention bizarre et manquent de solidité.
La figure 20 représente la truelle des maçons d’Egypte. Cest une spatule enl
fer, coudée comme l’indique la figure, et dont la longueur est d’un pied environ!
[quatre décimètres ].
Les figures 21 à 26 représentent les instrumens qui servent à travailler le cuivre.!
La figure 21 est un marteau de chaudronnier. Ce marteau est plat par un boutl
pour travailler sur des surfaces un peu larges, et se termine, par le bout opposé,!
en une pointe mousse, pour frapper sur des objets diversement figurés.
L a figure 22 est une cisaille pour couper les feuilles de cuivre.
La figure 23 est une bigorne, enclume à deux branches, dont l’une plus forte!
que l’autre, relevée et terminée en tête.
La figure 24 est un tas, haut d’environ un mètre [trois pieds], et dontlel
sommet est arrondi.
La figure 2 y est un maillet pour aplanir des plateaux de cuivre.
L a figure 26 est une pince pour tenir le cuivre et le mettre au feu.
A . D e l i l e et C é c i l e .
P L A N C H E X X X I .
( C H I R U R G I E . )
Fig. I à 7. VUE ET DÉTAILS DE PANIERS PROPRES
AU TRANSPORT DES BLESSÉS.
N. B. On a cru quil ne seroit pas inutile d'insérer dans cet ouvrage la représentation
des moyens de transport qui ont été imaginés par M. le docteur Larrey, chirurgien en chef
de l’armée Française d’Orient, pour le transport des blessés.
Fig. i . V u e de l’ambulance légère ou ambulance volante.
Le groupe des personnes qui sont à la gauche du tableau, se compose du
chirurgien en chef de l’armée, qui vient de panser deux blessés, assis sur le champ
de bataille des Pyramides; il ordonne aux serviteurs musulmans qui sont debout
derrière les blessés, de les mettre dans les paniers suspendus au dos du chameau :
cet animal est accroupi pour faciliter le chargement des malades; auprès de lui est
son conducteur.
Fig. 2 , 3 , 4 et 5- Le panier d’ambulance vu sur toutes les faces et dans ses
coupes principales.
Fig. 6 et 7. Les blessés assis dans les paniers de deux manières différentes.
Fig. 8 et 9. SARCOCÈLES D’HOMME ET DE FEMME.
Fig. 8. Représentation d’un sarcocèie [oschéocholosie], et de 1 eléphantiasis
aux jambes, développée au troisième degré. Le sarcocèie pesoit trente kilogrammes.
Fig. 9 . .T um é fa c tio n des parties sexuelles d’une femme É g yp tien n e , maladie
du même genre que le sarcocèie.
É. M. PL. XXXI.